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Практикум по французскому языку. Задания №12 - 18

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Задание 1

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Adorée ou détestée: pourquoi la trottinette électrique est-elle si clivante? Elles peuplent les rues des grandes villes, permettent de rejoindre plus rapidement la première bouche de métro ou son lieu de travail, mais elles défigurent l'espace public, au grand dam des piétons, et émettent des sons haïssables. Elles, ce sont les trottinettes électriques, l'un des plus grands sujets de crispation de 2020. Mais pourquoi tant de haine à l'égard de ces trottinettes? Plusieurs raisons, selon l'essayiste Paul Vacca: «la trottinette constitue tout d'abord une gêne évidente d’un point de vue civique. C'est un véhicule de contournement et de resquilleur qui peine à trouver sa place dans notre paysage urbain. En ville, vous avez les voitures qui doivent respecter le Code de la route et ont de moins en moins d'espace pour circuler ou se garer, les piétons qui évoluent à leur propre rythme... Les trottinettes, silencieuses, soumettent tout ce petit monde à leurs propres lois. D'autant qu'il s'agit d'un objet hybride: ni vélo, ni piéton, ni voiture, on ne sait pas dans quelle catégorie le ranger». D'où la méfiance de ceux qui les regardent de travers, comme on regarde une chose curieuse mal identifiée dont on ne sait si elle nous veut du bien ou du mal. Autre argument qui exaspère les rétifs, le prétendu argument écologique tant vanté par les utilisateurs de trottinettes. Selon l'essayiste, «celle ou celui qui se prétend investi de la fameuse «mobilité douce» pour contribuer à rendre l'air plus respirable dans la mégapole se trompe éhontément». Certes, il s'agit d'un argument vendu par les marques de trottinette, gratifiant l'utilisateur à chaque fin de trajet pour son geste pour l'environnement, sur le mode «grâce à vous, on respire mieux». Or, «en réalité, sous couvert de modernisme et de progressisme, les promoteurs de ce nouvel outil oublient de dire à quel point la trottinette électrique se révèle hyper-polluante, ne serait-ce qu'avec ces camions polluants qui les ramassent pour les recharger toute la nuit», note-t-il. Comme le note la psychanalyste Elsa Godart, la trottinette est un véhicule de tous les droits: «On la considère à juste titre comme pratique pour effectuer des petits trajets avec aisance et gain de temps, mais un sentiment de caprice enfantin peut émaner de son utilisation». À la base, la trottinette était conçue pour les enfants avant que les grands enfants que sont les adultes ne s'en entichent. D'où cette impression de «ridicule» que certains éprouvent en voyant dans la rue par exemple un homme en costume-cravate monté sur une trottinette. Un autre grand point de crispation: le sentiment de supériorité que renvoie l'utilisateur de trottinette électrique, se plaçant ainsi au-dessus des autres qui circulent plus lentement et se plaçant, surtout, au-dessus des lois régissant la cité. Pour Paul Vacca, «la trottinette cristallise effectivement des rancœurs parce que son utilisateur n’en a rien à secouer des vélos, des voitures, des piétons, de tout ce qui l'entoure». Le psychologue Samuel Dock note aussi un paradoxe: «Ces moyens de locomotion échappent aux lois, mais elles sont totalement encouragées par la ville de Paris». Pour l'heure, il y a effectivement un vide juridique les concernant: si un projet de décret modifiant le code de la route va prochainement voir le jour et que de nouvelles mesures tendent à calmer les imprudents (des amendes si l'on circule ou se gare sur les trottoirs à Paris sont déjà mises en place) pour renforcer la sécurité des usagers mais aussi des piétons ou autres usagers de la route, le Code de la route ne comprenait pas jusque-là de réglementation précise, et les utilisateurs de trottinettes ont été assimilés à des piétons. 16. Pour E.Godart, quand un adulte fait de la trottinette, c’est… 1) comique. 2) irréfléchi. 3) inquiétant. 4) dangereux.

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Задание 2

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Adorée ou détestée: pourquoi la trottinette électrique est-elle si clivante? Elles peuplent les rues des grandes villes, permettent de rejoindre plus rapidement la première bouche de métro ou son lieu de travail, mais elles défigurent l'espace public, au grand dam des piétons, et émettent des sons haïssables. Elles, ce sont les trottinettes électriques, l'un des plus grands sujets de crispation de 2020. Mais pourquoi tant de haine à l'égard de ces trottinettes? Plusieurs raisons, selon l'essayiste Paul Vacca: «la trottinette constitue tout d'abord une gêne évidente d’un point de vue civique. C'est un véhicule de contournement et de resquilleur qui peine à trouver sa place dans notre paysage urbain. En ville, vous avez les voitures qui doivent respecter le Code de la route et ont de moins en moins d'espace pour circuler ou se garer, les piétons qui évoluent à leur propre rythme... Les trottinettes, silencieuses, soumettent tout ce petit monde à leurs propres lois. D'autant qu'il s'agit d'un objet hybride: ni vélo, ni piéton, ni voiture, on ne sait pas dans quelle catégorie le ranger». D'où la méfiance de ceux qui les regardent de travers, comme on regarde une chose curieuse mal identifiée dont on ne sait si elle nous veut du bien ou du mal. Autre argument qui exaspère les rétifs, le prétendu argument écologique tant vanté par les utilisateurs de trottinettes. Selon l'essayiste, «celle ou celui qui se prétend investi de la fameuse «mobilité douce» pour contribuer à rendre l'air plus respirable dans la mégapole se trompe éhontément». Certes, il s'agit d'un argument vendu par les marques de trottinette, gratifiant l'utilisateur à chaque fin de trajet pour son geste pour l'environnement, sur le mode «grâce à vous, on respire mieux». Or, «en réalité, sous couvert de modernisme et de progressisme, les promoteurs de ce nouvel outil oublient de dire à quel point la trottinette électrique se révèle hyper-polluante, ne serait-ce qu'avec ces camions polluants qui les ramassent pour les recharger toute la nuit», note-t-il. Comme le note la psychanalyste Elsa Godart, la trottinette est un véhicule de tous les droits: «On la considère à juste titre comme pratique pour effectuer des petits trajets avec aisance et gain de temps, mais un sentiment de caprice enfantin peut émaner de son utilisation». À la base, la trottinette était conçue pour les enfants avant que les grands enfants que sont les adultes ne s'en entichent. D'où cette impression de «ridicule» que certains éprouvent en voyant dans la rue par exemple un homme en costume-cravate monté sur une trottinette. Un autre grand point de crispation: le sentiment de supériorité que renvoie l'utilisateur de trottinette électrique, se plaçant ainsi au-dessus des autres qui circulent plus lentement et se plaçant, surtout, au-dessus des lois régissant la cité. Pour Paul Vacca, «la trottinette cristallise effectivement des rancœurs parce que son utilisateur n’en a rien à secouer des vélos, des voitures, des piétons, de tout ce qui l'entoure». Le psychologue Samuel Dock note aussi un paradoxe: «Ces moyens de locomotion échappent aux lois, mais elles sont totalement encouragées par la ville de Paris». Pour l'heure, il y a effectivement un vide juridique les concernant: si un projet de décret modifiant le code de la route va prochainement voir le jour et que de nouvelles mesures tendent à calmer les imprudents (des amendes si l'on circule ou se gare sur les trottoirs à Paris sont déjà mises en place) pour renforcer la sécurité des usagers mais aussi des piétons ou autres usagers de la route, le Code de la route ne comprenait pas jusque-là de réglementation précise, et les utilisateurs de trottinettes ont été assimilés à des piétons. 15. Selon P.Vacca, la promotion de «la mobilité douce» permet de… 1) lutter contre la pollution de l’air. 2) faire vendre plus de trottinettes. 3) réduire la vitesse de circulation. 4) développer un transport moderne.

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Задание 3

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Adorée ou détestée: pourquoi la trottinette électrique est-elle si clivante? Elles peuplent les rues des grandes villes, permettent de rejoindre plus rapidement la première bouche de métro ou son lieu de travail, mais elles défigurent l'espace public, au grand dam des piétons, et émettent des sons haïssables. Elles, ce sont les trottinettes électriques, l'un des plus grands sujets de crispation de 2020. Mais pourquoi tant de haine à l'égard de ces trottinettes? Plusieurs raisons, selon l'essayiste Paul Vacca: «la trottinette constitue tout d'abord une gêne évidente d’un point de vue civique. C'est un véhicule de contournement et de resquilleur qui peine à trouver sa place dans notre paysage urbain. En ville, vous avez les voitures qui doivent respecter le Code de la route et ont de moins en moins d'espace pour circuler ou se garer, les piétons qui évoluent à leur propre rythme... Les trottinettes, silencieuses, soumettent tout ce petit monde à leurs propres lois. D'autant qu'il s'agit d'un objet hybride: ni vélo, ni piéton, ni voiture, on ne sait pas dans quelle catégorie le ranger». D'où la méfiance de ceux qui les regardent de travers, comme on regarde une chose curieuse mal identifiée dont on ne sait si elle nous veut du bien ou du mal. Autre argument qui exaspère les rétifs, le prétendu argument écologique tant vanté par les utilisateurs de trottinettes. Selon l'essayiste, «celle ou celui qui se prétend investi de la fameuse «mobilité douce» pour contribuer à rendre l'air plus respirable dans la mégapole se trompe éhontément». Certes, il s'agit d'un argument vendu par les marques de trottinette, gratifiant l'utilisateur à chaque fin de trajet pour son geste pour l'environnement, sur le mode «grâce à vous, on respire mieux». Or, «en réalité, sous couvert de modernisme et de progressisme, les promoteurs de ce nouvel outil oublient de dire à quel point la trottinette électrique se révèle hyper-polluante, ne serait-ce qu'avec ces camions polluants qui les ramassent pour les recharger toute la nuit», note-t-il. Comme le note la psychanalyste Elsa Godart, la trottinette est un véhicule de tous les droits: «On la considère à juste titre comme pratique pour effectuer des petits trajets avec aisance et gain de temps, mais un sentiment de caprice enfantin peut émaner de son utilisation». À la base, la trottinette était conçue pour les enfants avant que les grands enfants que sont les adultes ne s'en entichent. D'où cette impression de «ridicule» que certains éprouvent en voyant dans la rue par exemple un homme en costume-cravate monté sur une trottinette. Un autre grand point de crispation: le sentiment de supériorité que renvoie l'utilisateur de trottinette électrique, se plaçant ainsi au-dessus des autres qui circulent plus lentement et se plaçant, surtout, au-dessus des lois régissant la cité. Pour Paul Vacca, «la trottinette cristallise effectivement des rancœurs parce que son utilisateur n’en a rien à secouer des vélos, des voitures, des piétons, de tout ce qui l'entoure». Le psychologue Samuel Dock note aussi un paradoxe: «Ces moyens de locomotion échappent aux lois, mais elles sont totalement encouragées par la ville de Paris». Pour l'heure, il y a effectivement un vide juridique les concernant: si un projet de décret modifiant le code de la route va prochainement voir le jour et que de nouvelles mesures tendent à calmer les imprudents (des amendes si l'on circule ou se gare sur les trottoirs à Paris sont déjà mises en place) pour renforcer la sécurité des usagers mais aussi des piétons ou autres usagers de la route, le Code de la route ne comprenait pas jusque-là de réglementation précise, et les utilisateurs de trottinettes ont été assimilés à des piétons. 18. Selon le texte, prochainement les/des… 1) amendes seront mises en place. 2) règles plus strictes seront adoptées. 3) trottinettes seront bannies des villes. 4) trottinettes seront assimilées aux piétons.

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Задание 4

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Adorée ou détestée: pourquoi la trottinette électrique est-elle si clivante? Elles peuplent les rues des grandes villes, permettent de rejoindre plus rapidement la première bouche de métro ou son lieu de travail, mais elles défigurent l'espace public, au grand dam des piétons, et émettent des sons haïssables. Elles, ce sont les trottinettes électriques, l'un des plus grands sujets de crispation de 2020. Mais pourquoi tant de haine à l'égard de ces trottinettes? Plusieurs raisons, selon l'essayiste Paul Vacca: «la trottinette constitue tout d'abord une gêne évidente d’un point de vue civique. C'est un véhicule de contournement et de resquilleur qui peine à trouver sa place dans notre paysage urbain. En ville, vous avez les voitures qui doivent respecter le Code de la route et ont de moins en moins d'espace pour circuler ou se garer, les piétons qui évoluent à leur propre rythme... Les trottinettes, silencieuses, soumettent tout ce petit monde à leurs propres lois. D'autant qu'il s'agit d'un objet hybride: ni vélo, ni piéton, ni voiture, on ne sait pas dans quelle catégorie le ranger». D'où la méfiance de ceux qui les regardent de travers, comme on regarde une chose curieuse mal identifiée dont on ne sait si elle nous veut du bien ou du mal. Autre argument qui exaspère les rétifs, le prétendu argument écologique tant vanté par les utilisateurs de trottinettes. Selon l'essayiste, «celle ou celui qui se prétend investi de la fameuse «mobilité douce» pour contribuer à rendre l'air plus respirable dans la mégapole se trompe éhontément». Certes, il s'agit d'un argument vendu par les marques de trottinette, gratifiant l'utilisateur à chaque fin de trajet pour son geste pour l'environnement, sur le mode «grâce à vous, on respire mieux». Or, «en réalité, sous couvert de modernisme et de progressisme, les promoteurs de ce nouvel outil oublient de dire à quel point la trottinette électrique se révèle hyper-polluante, ne serait-ce qu'avec ces camions polluants qui les ramassent pour les recharger toute la nuit», note-t-il. Comme le note la psychanalyste Elsa Godart, la trottinette est un véhicule de tous les droits: «On la considère à juste titre comme pratique pour effectuer des petits trajets avec aisance et gain de temps, mais un sentiment de caprice enfantin peut émaner de son utilisation». À la base, la trottinette était conçue pour les enfants avant que les grands enfants que sont les adultes ne s'en entichent. D'où cette impression de «ridicule» que certains éprouvent en voyant dans la rue par exemple un homme en costume-cravate monté sur une trottinette. Un autre grand point de crispation: le sentiment de supériorité que renvoie l'utilisateur de trottinette électrique, se plaçant ainsi au-dessus des autres qui circulent plus lentement et se plaçant, surtout, au-dessus des lois régissant la cité. Pour Paul Vacca, «la trottinette cristallise effectivement des rancœurs parce que son utilisateur n’en a rien à secouer des vélos, des voitures, des piétons, de tout ce qui l'entoure». Le psychologue Samuel Dock note aussi un paradoxe: «Ces moyens de locomotion échappent aux lois, mais elles sont totalement encouragées par la ville de Paris». Pour l'heure, il y a effectivement un vide juridique les concernant: si un projet de décret modifiant le code de la route va prochainement voir le jour et que de nouvelles mesures tendent à calmer les imprudents (des amendes si l'on circule ou se gare sur les trottoirs à Paris sont déjà mises en place) pour renforcer la sécurité des usagers mais aussi des piétons ou autres usagers de la route, le Code de la route ne comprenait pas jusque-là de réglementation précise, et les utilisateurs de trottinettes ont été assimilés à des piétons. 17. P.Vacca estime que les utilisateurs de trottinettes… 1) renversent les piétons dans la rue. 2) veulent modifier les lois existantes. 3) font preuve de manque de respect. 4) sont gênés par les voitures sur la route.

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Задание 5

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Adorée ou détestée: pourquoi la trottinette électrique est-elle si clivante? Elles peuplent les rues des grandes villes, permettent de rejoindre plus rapidement la première bouche de métro ou son lieu de travail, mais elles défigurent l'espace public, au grand dam des piétons, et émettent des sons haïssables. Elles, ce sont les trottinettes électriques, l'un des plus grands sujets de crispation de 2020. Mais pourquoi tant de haine à l'égard de ces trottinettes? Plusieurs raisons, selon l'essayiste Paul Vacca: «la trottinette constitue tout d'abord une gêne évidente d’un point de vue civique. C'est un véhicule de contournement et de resquilleur qui peine à trouver sa place dans notre paysage urbain. En ville, vous avez les voitures qui doivent respecter le Code de la route et ont de moins en moins d'espace pour circuler ou se garer, les piétons qui évoluent à leur propre rythme... Les trottinettes, silencieuses, soumettent tout ce petit monde à leurs propres lois. D'autant qu'il s'agit d'un objet hybride: ni vélo, ni piéton, ni voiture, on ne sait pas dans quelle catégorie le ranger». D'où la méfiance de ceux qui les regardent de travers, comme on regarde une chose curieuse mal identifiée dont on ne sait si elle nous veut du bien ou du mal. Autre argument qui exaspère les rétifs, le prétendu argument écologique tant vanté par les utilisateurs de trottinettes. Selon l'essayiste, «celle ou celui qui se prétend investi de la fameuse «mobilité douce» pour contribuer à rendre l'air plus respirable dans la mégapole se trompe éhontément». Certes, il s'agit d'un argument vendu par les marques de trottinette, gratifiant l'utilisateur à chaque fin de trajet pour son geste pour l'environnement, sur le mode «grâce à vous, on respire mieux». Or, «en réalité, sous couvert de modernisme et de progressisme, les promoteurs de ce nouvel outil oublient de dire à quel point la trottinette électrique se révèle hyper-polluante, ne serait-ce qu'avec ces camions polluants qui les ramassent pour les recharger toute la nuit», note-t-il. Comme le note la psychanalyste Elsa Godart, la trottinette est un véhicule de tous les droits: «On la considère à juste titre comme pratique pour effectuer des petits trajets avec aisance et gain de temps, mais un sentiment de caprice enfantin peut émaner de son utilisation». À la base, la trottinette était conçue pour les enfants avant que les grands enfants que sont les adultes ne s'en entichent. D'où cette impression de «ridicule» que certains éprouvent en voyant dans la rue par exemple un homme en costume-cravate monté sur une trottinette. Un autre grand point de crispation: le sentiment de supériorité que renvoie l'utilisateur de trottinette électrique, se plaçant ainsi au-dessus des autres qui circulent plus lentement et se plaçant, surtout, au-dessus des lois régissant la cité. Pour Paul Vacca, «la trottinette cristallise effectivement des rancœurs parce que son utilisateur n’en a rien à secouer des vélos, des voitures, des piétons, de tout ce qui l'entoure». Le psychologue Samuel Dock note aussi un paradoxe: «Ces moyens de locomotion échappent aux lois, mais elles sont totalement encouragées par la ville de Paris». Pour l'heure, il y a effectivement un vide juridique les concernant: si un projet de décret modifiant le code de la route va prochainement voir le jour et que de nouvelles mesures tendent à calmer les imprudents (des amendes si l'on circule ou se gare sur les trottoirs à Paris sont déjà mises en place) pour renforcer la sécurité des usagers mais aussi des piétons ou autres usagers de la route, le Code de la route ne comprenait pas jusque-là de réglementation précise, et les utilisateurs de trottinettes ont été assimilés à des piétons. 14. Quel problème les trottinettes posent-elles? 1) Il est difficile d’éviter des accidents de la route. 2) Il est difficile de définir le statut de ce transport. 3) Les trottinettes font peur aux piétons et aux conducteurs. 4) Les trottinettes circulent sur les trottoirs à grande vitesse.

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Задание 6

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Adorée ou détestée: pourquoi la trottinette électrique est-elle si clivante? Elles peuplent les rues des grandes villes, permettent de rejoindre plus rapidement la première bouche de métro ou son lieu de travail, mais elles défigurent l'espace public, au grand dam des piétons, et émettent des sons haïssables. Elles, ce sont les trottinettes électriques, l'un des plus grands sujets de crispation de 2020. Mais pourquoi tant de haine à l'égard de ces trottinettes? Plusieurs raisons, selon l'essayiste Paul Vacca: «la trottinette constitue tout d'abord une gêne évidente d’un point de vue civique. C'est un véhicule de contournement et de resquilleur qui peine à trouver sa place dans notre paysage urbain. En ville, vous avez les voitures qui doivent respecter le Code de la route et ont de moins en moins d'espace pour circuler ou se garer, les piétons qui évoluent à leur propre rythme... Les trottinettes, silencieuses, soumettent tout ce petit monde à leurs propres lois. D'autant qu'il s'agit d'un objet hybride: ni vélo, ni piéton, ni voiture, on ne sait pas dans quelle catégorie le ranger». D'où la méfiance de ceux qui les regardent de travers, comme on regarde une chose curieuse mal identifiée dont on ne sait si elle nous veut du bien ou du mal. Autre argument qui exaspère les rétifs, le prétendu argument écologique tant vanté par les utilisateurs de trottinettes. Selon l'essayiste, «celle ou celui qui se prétend investi de la fameuse «mobilité douce» pour contribuer à rendre l'air plus respirable dans la mégapole se trompe éhontément». Certes, il s'agit d'un argument vendu par les marques de trottinette, gratifiant l'utilisateur à chaque fin de trajet pour son geste pour l'environnement, sur le mode «grâce à vous, on respire mieux». Or, «en réalité, sous couvert de modernisme et de progressisme, les promoteurs de ce nouvel outil oublient de dire à quel point la trottinette électrique se révèle hyper-polluante, ne serait-ce qu'avec ces camions polluants qui les ramassent pour les recharger toute la nuit», note-t-il. Comme le note la psychanalyste Elsa Godart, la trottinette est un véhicule de tous les droits: «On la considère à juste titre comme pratique pour effectuer des petits trajets avec aisance et gain de temps, mais un sentiment de caprice enfantin peut émaner de son utilisation». À la base, la trottinette était conçue pour les enfants avant que les grands enfants que sont les adultes ne s'en entichent. D'où cette impression de «ridicule» que certains éprouvent en voyant dans la rue par exemple un homme en costume-cravate monté sur une trottinette. Un autre grand point de crispation: le sentiment de supériorité que renvoie l'utilisateur de trottinette électrique, se plaçant ainsi au-dessus des autres qui circulent plus lentement et se plaçant, surtout, au-dessus des lois régissant la cité. Pour Paul Vacca, «la trottinette cristallise effectivement des rancœurs parce que son utilisateur n’en a rien à secouer des vélos, des voitures, des piétons, de tout ce qui l'entoure». Le psychologue Samuel Dock note aussi un paradoxe: «Ces moyens de locomotion échappent aux lois, mais elles sont totalement encouragées par la ville de Paris». Pour l'heure, il y a effectivement un vide juridique les concernant: si un projet de décret modifiant le code de la route va prochainement voir le jour et que de nouvelles mesures tendent à calmer les imprudents (des amendes si l'on circule ou se gare sur les trottoirs à Paris sont déjà mises en place) pour renforcer la sécurité des usagers mais aussi des piétons ou autres usagers de la route, le Code de la route ne comprenait pas jusque-là de réglementation précise, et les utilisateurs de trottinettes ont été assimilés à des piétons. 13. Pour P.Vacca, les trottinettes… 1) manquent de réglementation. 2) manquent d’espace pour circuler. 3) manquent d’espace pour se garer. 4) font beaucoup de poussière.

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Задание 7

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Adorée ou détestée: pourquoi la trottinette électrique est-elle si clivante? Elles peuplent les rues des grandes villes, permettent de rejoindre plus rapidement la première bouche de métro ou son lieu de travail, mais elles défigurent l'espace public, au grand dam des piétons, et émettent des sons haïssables. Elles, ce sont les trottinettes électriques, l'un des plus grands sujets de crispation de 2020. Mais pourquoi tant de haine à l'égard de ces trottinettes? Plusieurs raisons, selon l'essayiste Paul Vacca: «la trottinette constitue tout d'abord une gêne évidente d’un point de vue civique. C'est un véhicule de contournement et de resquilleur qui peine à trouver sa place dans notre paysage urbain. En ville, vous avez les voitures qui doivent respecter le Code de la route et ont de moins en moins d'espace pour circuler ou se garer, les piétons qui évoluent à leur propre rythme... Les trottinettes, silencieuses, soumettent tout ce petit monde à leurs propres lois. D'autant qu'il s'agit d'un objet hybride: ni vélo, ni piéton, ni voiture, on ne sait pas dans quelle catégorie le ranger». D'où la méfiance de ceux qui les regardent de travers, comme on regarde une chose curieuse mal identifiée dont on ne sait si elle nous veut du bien ou du mal. Autre argument qui exaspère les rétifs, le prétendu argument écologique tant vanté par les utilisateurs de trottinettes. Selon l'essayiste, «celle ou celui qui se prétend investi de la fameuse «mobilité douce» pour contribuer à rendre l'air plus respirable dans la mégapole se trompe éhontément». Certes, il s'agit d'un argument vendu par les marques de trottinette, gratifiant l'utilisateur à chaque fin de trajet pour son geste pour l'environnement, sur le mode «grâce à vous, on respire mieux». Or, «en réalité, sous couvert de modernisme et de progressisme, les promoteurs de ce nouvel outil oublient de dire à quel point la trottinette électrique se révèle hyper-polluante, ne serait-ce qu'avec ces camions polluants qui les ramassent pour les recharger toute la nuit», note-t-il. Comme le note la psychanalyste Elsa Godart, la trottinette est un véhicule de tous les droits: «On la considère à juste titre comme pratique pour effectuer des petits trajets avec aisance et gain de temps, mais un sentiment de caprice enfantin peut émaner de son utilisation». À la base, la trottinette était conçue pour les enfants avant que les grands enfants que sont les adultes ne s'en entichent. D'où cette impression de «ridicule» que certains éprouvent en voyant dans la rue par exemple un homme en costume-cravate monté sur une trottinette. Un autre grand point de crispation: le sentiment de supériorité que renvoie l'utilisateur de trottinette électrique, se plaçant ainsi au-dessus des autres qui circulent plus lentement et se plaçant, surtout, au-dessus des lois régissant la cité. Pour Paul Vacca, «la trottinette cristallise effectivement des rancœurs parce que son utilisateur n’en a rien à secouer des vélos, des voitures, des piétons, de tout ce qui l'entoure». Le psychologue Samuel Dock note aussi un paradoxe: «Ces moyens de locomotion échappent aux lois, mais elles sont totalement encouragées par la ville de Paris». Pour l'heure, il y a effectivement un vide juridique les concernant: si un projet de décret modifiant le code de la route va prochainement voir le jour et que de nouvelles mesures tendent à calmer les imprudents (des amendes si l'on circule ou se gare sur les trottoirs à Paris sont déjà mises en place) pour renforcer la sécurité des usagers mais aussi des piétons ou autres usagers de la route, le Code de la route ne comprenait pas jusque-là de réglementation précise, et les utilisateurs de trottinettes ont été assimilés à des piétons. 12. Dans le texte, l’auteur cherche à… 1) informer des accidents récents. 2) critiquer le Code de la route actuel. 3) convaincre d’interdire les trottinettes. 4) analyser les désavantages des trottinettes.

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Задание 8

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mes amis Il y a quelque temps, j’ai trouvé un petit chat près de la porte de ma maison. Il mourait de faim, de froid et de peur. À ma plus grande surprise mes parents étaient d’accord de le garder. Je l’ai appelé Flocon. Le soir, en général, quand je rentre, je trouve mon jeune frère, Lucas, en train de jouer avec notre chien, Zoltan. C’est Lucas qui a choisi ce nom - sûrement pioché dans une de ses BD de super-héros. Avec un nom pareil, on s’attend à ce que ce gentil chien ait des lasers dans les pattes ou une vision à rayons X, mais ses seuls superpouvoirs révélés à ce jour sont ceux de renverser les poubelles pour les fouiller ou de rester des heures à regarder le frigo en espérant qu’une fée viendra lui ouvrir la porte pour lui permettre d’avaler tout le contenu. Lucas et Zoltan passent des heures à se poursuivre dans le salon, autour du canapé - sur le canapé quand les parents ne sont pas là - et dans l’escalier qui monte aux chambres. Je n’ai que trois ans d’écart avec Lucas, un monde nous sépare. Par exemple, il mange n’importe quoi, il s’habille n’importe comment et il rigole pour des trucs affligeants. Parfois, les trois se cumulent, et ça donne quelque chose de sidérant: il est devant la télé, à rire comme un débile, en mangeant des demi-plaques de chocolat tartinées de beurre, avec son t-shirt à l’envers. Flocon s’est vite habitué et il a commencé à jouer, mais le plus curieux, c’est qu’il s’amusait avec Zoltan… Le chien l’a très vite adopté. Au début, le chaton escaladait le chien pour lui mordiller les oreilles ou le gratter. Un vrai tapis d’éveil. Flocon adorait aussi jouer avec la queue de Zoltan, qui se prêtait de bonne grâce au manège. Et puis tout à coup, le chaton épuisé s’endormait contre son grand copain. Zoltan ne bougeait pas, prenant un soin touchant de la petite boule de poils. Puis le petit a commencé à se faufiler en cavalant sous les chaises, pendant que le gros le poursuivait en les faisant voler. À Noël, le sapin a plusieurs fois failli tomber à cause d’eux, le jeune se cachant en dessous pendant que le gros balourd tentait l’impossible pour le chasser. Ils sont devenus inséparables. Maintenant, le soir, le chat s’endort entre les pattes du chien. Zoltan laisse même le chaton manger dans sa gamelle, alors qu’il grogne quand c’est Lucas qui essaye - et je vous jure que mon frère tente régulièrement. Le truc étonnant, c’est que le chat grandit avec pour seul modèle le chien. Du coup, Flocon développe certains comportements qui ne sont pas forcément ceux de son espèce… Il miaule comme le chien aboie lorsque quelqu’un sonne, et il a tendance à aller chercher ce qu’on lui jette pour jouer. Voir le petit essayer d’imiter le grand est un spectacle génial. Par moments, on se retrouve avec Lucas à les regarder s’amuser tous les deux. M. Fréteau, un de mes anciens profs de français, dit que la méthode d’éducation la plus puissante, c’est l’exemple. Ce qui se passe à la maison semble lui donner raison. Flocon est en train de prendre des habitudes de chien. Je redoute un peu le résultat… Surtout avec Lucas comme guide spirituel. Je vois Flocon, assis sur son petit derrière, qui se tord la tête pour regarder bien au-dessus de lui son modèle canin. Il est si petit, si mignon aux pieds de l’autre si grand… Flocon ne se demande pas s’ils sont de la même espèce. Ils vivent ensemble, c’est tout. Flocon croit-il qu’il deviendra aussi grand que Zoltan? Va-t-il lui aussi prendre l’habitude de s’endormir dans le canapé sur le dos, en espérant des grattouilles sur le ventre? Je me demande. D’après Gilles Legardinier «Et soudain tout change» 15. Comment le garçon joue-il avec son chien? 1) Il adore jouer avec la queue de son chien. 2) Il essaye de manger dans la gamelle du chien. 3) Lui et le chien passent des heures à se poursuivre dans le salon et dans l’escalier. 4) Lui et le chien regardent ensemble la télé.

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Задание 9

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mes amis Il y a quelque temps, j’ai trouvé un petit chat près de la porte de ma maison. Il mourait de faim, de froid et de peur. À ma plus grande surprise mes parents étaient d’accord de le garder. Je l’ai appelé Flocon. Le soir, en général, quand je rentre, je trouve mon jeune frère, Lucas, en train de jouer avec notre chien, Zoltan. C’est Lucas qui a choisi ce nom - sûrement pioché dans une de ses BD de super-héros. Avec un nom pareil, on s’attend à ce que ce gentil chien ait des lasers dans les pattes ou une vision à rayons X, mais ses seuls superpouvoirs révélés à ce jour sont ceux de renverser les poubelles pour les fouiller ou de rester des heures à regarder le frigo en espérant qu’une fée viendra lui ouvrir la porte pour lui permettre d’avaler tout le contenu. Lucas et Zoltan passent des heures à se poursuivre dans le salon, autour du canapé - sur le canapé quand les parents ne sont pas là - et dans l’escalier qui monte aux chambres. Je n’ai que trois ans d’écart avec Lucas, un monde nous sépare. Par exemple, il mange n’importe quoi, il s’habille n’importe comment et il rigole pour des trucs affligeants. Parfois, les trois se cumulent, et ça donne quelque chose de sidérant: il est devant la télé, à rire comme un débile, en mangeant des demi-plaques de chocolat tartinées de beurre, avec son t-shirt à l’envers. Flocon s’est vite habitué et il a commencé à jouer, mais le plus curieux, c’est qu’il s’amusait avec Zoltan… Le chien l’a très vite adopté. Au début, le chaton escaladait le chien pour lui mordiller les oreilles ou le gratter. Un vrai tapis d’éveil. Flocon adorait aussi jouer avec la queue de Zoltan, qui se prêtait de bonne grâce au manège. Et puis tout à coup, le chaton épuisé s’endormait contre son grand copain. Zoltan ne bougeait pas, prenant un soin touchant de la petite boule de poils. Puis le petit a commencé à se faufiler en cavalant sous les chaises, pendant que le gros le poursuivait en les faisant voler. À Noël, le sapin a plusieurs fois failli tomber à cause d’eux, le jeune se cachant en dessous pendant que le gros balourd tentait l’impossible pour le chasser. Ils sont devenus inséparables. Maintenant, le soir, le chat s’endort entre les pattes du chien. Zoltan laisse même le chaton manger dans sa gamelle, alors qu’il grogne quand c’est Lucas qui essaye - et je vous jure que mon frère tente régulièrement. Le truc étonnant, c’est que le chat grandit avec pour seul modèle le chien. Du coup, Flocon développe certains comportements qui ne sont pas forcément ceux de son espèce… Il miaule comme le chien aboie lorsque quelqu’un sonne, et il a tendance à aller chercher ce qu’on lui jette pour jouer. Voir le petit essayer d’imiter le grand est un spectacle génial. Par moments, on se retrouve avec Lucas à les regarder s’amuser tous les deux. M. Fréteau, un de mes anciens profs de français, dit que la méthode d’éducation la plus puissante, c’est l’exemple. Ce qui se passe à la maison semble lui donner raison. Flocon est en train de prendre des habitudes de chien. Je redoute un peu le résultat… Surtout avec Lucas comme guide spirituel. Je vois Flocon, assis sur son petit derrière, qui se tord la tête pour regarder bien au-dessus de lui son modèle canin. Il est si petit, si mignon aux pieds de l’autre si grand… Flocon ne se demande pas s’ils sont de la même espèce. Ils vivent ensemble, c’est tout. Flocon croit-il qu’il deviendra aussi grand que Zoltan? Va-t-il lui aussi prendre l’habitude de s’endormir dans le canapé sur le dos, en espérant des grattouilles sur le ventre? Je me demande. D’après Gilles Legardinier «Et soudain tout change» 16. Comment était le comportement du chien quand le chaton s’endormait à côté de lui? 1) Le chien aboyait. 2) Le chien se cachait sous l’escalier. 3) Le chien ne bougeait pas. 4) Le chien lui apportait ses jouets.

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Задание 10

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mes amis Il y a quelque temps, j’ai trouvé un petit chat près de la porte de ma maison. Il mourait de faim, de froid et de peur. À ma plus grande surprise mes parents étaient d’accord de le garder. Je l’ai appelé Flocon. Le soir, en général, quand je rentre, je trouve mon jeune frère, Lucas, en train de jouer avec notre chien, Zoltan. C’est Lucas qui a choisi ce nom - sûrement pioché dans une de ses BD de super-héros. Avec un nom pareil, on s’attend à ce que ce gentil chien ait des lasers dans les pattes ou une vision à rayons X, mais ses seuls superpouvoirs révélés à ce jour sont ceux de renverser les poubelles pour les fouiller ou de rester des heures à regarder le frigo en espérant qu’une fée viendra lui ouvrir la porte pour lui permettre d’avaler tout le contenu. Lucas et Zoltan passent des heures à se poursuivre dans le salon, autour du canapé - sur le canapé quand les parents ne sont pas là - et dans l’escalier qui monte aux chambres. Je n’ai que trois ans d’écart avec Lucas, un monde nous sépare. Par exemple, il mange n’importe quoi, il s’habille n’importe comment et il rigole pour des trucs affligeants. Parfois, les trois se cumulent, et ça donne quelque chose de sidérant: il est devant la télé, à rire comme un débile, en mangeant des demi-plaques de chocolat tartinées de beurre, avec son t-shirt à l’envers. Flocon s’est vite habitué et il a commencé à jouer, mais le plus curieux, c’est qu’il s’amusait avec Zoltan… Le chien l’a très vite adopté. Au début, le chaton escaladait le chien pour lui mordiller les oreilles ou le gratter. Un vrai tapis d’éveil. Flocon adorait aussi jouer avec la queue de Zoltan, qui se prêtait de bonne grâce au manège. Et puis tout à coup, le chaton épuisé s’endormait contre son grand copain. Zoltan ne bougeait pas, prenant un soin touchant de la petite boule de poils. Puis le petit a commencé à se faufiler en cavalant sous les chaises, pendant que le gros le poursuivait en les faisant voler. À Noël, le sapin a plusieurs fois failli tomber à cause d’eux, le jeune se cachant en dessous pendant que le gros balourd tentait l’impossible pour le chasser. Ils sont devenus inséparables. Maintenant, le soir, le chat s’endort entre les pattes du chien. Zoltan laisse même le chaton manger dans sa gamelle, alors qu’il grogne quand c’est Lucas qui essaye - et je vous jure que mon frère tente régulièrement. Le truc étonnant, c’est que le chat grandit avec pour seul modèle le chien. Du coup, Flocon développe certains comportements qui ne sont pas forcément ceux de son espèce… Il miaule comme le chien aboie lorsque quelqu’un sonne, et il a tendance à aller chercher ce qu’on lui jette pour jouer. Voir le petit essayer d’imiter le grand est un spectacle génial. Par moments, on se retrouve avec Lucas à les regarder s’amuser tous les deux. M. Fréteau, un de mes anciens profs de français, dit que la méthode d’éducation la plus puissante, c’est l’exemple. Ce qui se passe à la maison semble lui donner raison. Flocon est en train de prendre des habitudes de chien. Je redoute un peu le résultat… Surtout avec Lucas comme guide spirituel. Je vois Flocon, assis sur son petit derrière, qui se tord la tête pour regarder bien au-dessus de lui son modèle canin. Il est si petit, si mignon aux pieds de l’autre si grand… Flocon ne se demande pas s’ils sont de la même espèce. Ils vivent ensemble, c’est tout. Flocon croit-il qu’il deviendra aussi grand que Zoltan? Va-t-il lui aussi prendre l’habitude de s’endormir dans le canapé sur le dos, en espérant des grattouilles sur le ventre? Je me demande. D’après Gilles Legardinier «Et soudain tout change» 13. Quel prénom l’auteur a-t-elle donné à son chat? 1) Lucas. 2) Flocon. 3) Zoltan. 4) Noël.

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Задание 11

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mes amis Il y a quelque temps, j’ai trouvé un petit chat près de la porte de ma maison. Il mourait de faim, de froid et de peur. À ma plus grande surprise mes parents étaient d’accord de le garder. Je l’ai appelé Flocon. Le soir, en général, quand je rentre, je trouve mon jeune frère, Lucas, en train de jouer avec notre chien, Zoltan. C’est Lucas qui a choisi ce nom - sûrement pioché dans une de ses BD de super-héros. Avec un nom pareil, on s’attend à ce que ce gentil chien ait des lasers dans les pattes ou une vision à rayons X, mais ses seuls superpouvoirs révélés à ce jour sont ceux de renverser les poubelles pour les fouiller ou de rester des heures à regarder le frigo en espérant qu’une fée viendra lui ouvrir la porte pour lui permettre d’avaler tout le contenu. Lucas et Zoltan passent des heures à se poursuivre dans le salon, autour du canapé - sur le canapé quand les parents ne sont pas là - et dans l’escalier qui monte aux chambres. Je n’ai que trois ans d’écart avec Lucas, un monde nous sépare. Par exemple, il mange n’importe quoi, il s’habille n’importe comment et il rigole pour des trucs affligeants. Parfois, les trois se cumulent, et ça donne quelque chose de sidérant: il est devant la télé, à rire comme un débile, en mangeant des demi-plaques de chocolat tartinées de beurre, avec son t-shirt à l’envers. Flocon s’est vite habitué et il a commencé à jouer, mais le plus curieux, c’est qu’il s’amusait avec Zoltan… Le chien l’a très vite adopté. Au début, le chaton escaladait le chien pour lui mordiller les oreilles ou le gratter. Un vrai tapis d’éveil. Flocon adorait aussi jouer avec la queue de Zoltan, qui se prêtait de bonne grâce au manège. Et puis tout à coup, le chaton épuisé s’endormait contre son grand copain. Zoltan ne bougeait pas, prenant un soin touchant de la petite boule de poils. Puis le petit a commencé à se faufiler en cavalant sous les chaises, pendant que le gros le poursuivait en les faisant voler. À Noël, le sapin a plusieurs fois failli tomber à cause d’eux, le jeune se cachant en dessous pendant que le gros balourd tentait l’impossible pour le chasser. Ils sont devenus inséparables. Maintenant, le soir, le chat s’endort entre les pattes du chien. Zoltan laisse même le chaton manger dans sa gamelle, alors qu’il grogne quand c’est Lucas qui essaye - et je vous jure que mon frère tente régulièrement. Le truc étonnant, c’est que le chat grandit avec pour seul modèle le chien. Du coup, Flocon développe certains comportements qui ne sont pas forcément ceux de son espèce… Il miaule comme le chien aboie lorsque quelqu’un sonne, et il a tendance à aller chercher ce qu’on lui jette pour jouer. Voir le petit essayer d’imiter le grand est un spectacle génial. Par moments, on se retrouve avec Lucas à les regarder s’amuser tous les deux. M. Fréteau, un de mes anciens profs de français, dit que la méthode d’éducation la plus puissante, c’est l’exemple. Ce qui se passe à la maison semble lui donner raison. Flocon est en train de prendre des habitudes de chien. Je redoute un peu le résultat… Surtout avec Lucas comme guide spirituel. Je vois Flocon, assis sur son petit derrière, qui se tord la tête pour regarder bien au-dessus de lui son modèle canin. Il est si petit, si mignon aux pieds de l’autre si grand… Flocon ne se demande pas s’ils sont de la même espèce. Ils vivent ensemble, c’est tout. Flocon croit-il qu’il deviendra aussi grand que Zoltan? Va-t-il lui aussi prendre l’habitude de s’endormir dans le canapé sur le dos, en espérant des grattouilles sur le ventre? Je me demande. D’après Gilles Legardinier «Et soudain tout change» 18. Quelle phrase n’appartient pas au texte? 1) Le petit chat ne se demande pas s’ils sont de la même espèce. 2) Ils vivent ensemble, c’est tout. 3) J’ai recueilli le chaton et maman m’a soutenue. 4) Je redoute un peu le résultat.

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Задание 12

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mes amis Il y a quelque temps, j’ai trouvé un petit chat près de la porte de ma maison. Il mourait de faim, de froid et de peur. À ma plus grande surprise mes parents étaient d’accord de le garder. Je l’ai appelé Flocon. Le soir, en général, quand je rentre, je trouve mon jeune frère, Lucas, en train de jouer avec notre chien, Zoltan. C’est Lucas qui a choisi ce nom - sûrement pioché dans une de ses BD de super-héros. Avec un nom pareil, on s’attend à ce que ce gentil chien ait des lasers dans les pattes ou une vision à rayons X, mais ses seuls superpouvoirs révélés à ce jour sont ceux de renverser les poubelles pour les fouiller ou de rester des heures à regarder le frigo en espérant qu’une fée viendra lui ouvrir la porte pour lui permettre d’avaler tout le contenu. Lucas et Zoltan passent des heures à se poursuivre dans le salon, autour du canapé - sur le canapé quand les parents ne sont pas là - et dans l’escalier qui monte aux chambres. Je n’ai que trois ans d’écart avec Lucas, un monde nous sépare. Par exemple, il mange n’importe quoi, il s’habille n’importe comment et il rigole pour des trucs affligeants. Parfois, les trois se cumulent, et ça donne quelque chose de sidérant: il est devant la télé, à rire comme un débile, en mangeant des demi-plaques de chocolat tartinées de beurre, avec son t-shirt à l’envers. Flocon s’est vite habitué et il a commencé à jouer, mais le plus curieux, c’est qu’il s’amusait avec Zoltan… Le chien l’a très vite adopté. Au début, le chaton escaladait le chien pour lui mordiller les oreilles ou le gratter. Un vrai tapis d’éveil. Flocon adorait aussi jouer avec la queue de Zoltan, qui se prêtait de bonne grâce au manège. Et puis tout à coup, le chaton épuisé s’endormait contre son grand copain. Zoltan ne bougeait pas, prenant un soin touchant de la petite boule de poils. Puis le petit a commencé à se faufiler en cavalant sous les chaises, pendant que le gros le poursuivait en les faisant voler. À Noël, le sapin a plusieurs fois failli tomber à cause d’eux, le jeune se cachant en dessous pendant que le gros balourd tentait l’impossible pour le chasser. Ils sont devenus inséparables. Maintenant, le soir, le chat s’endort entre les pattes du chien. Zoltan laisse même le chaton manger dans sa gamelle, alors qu’il grogne quand c’est Lucas qui essaye - et je vous jure que mon frère tente régulièrement. Le truc étonnant, c’est que le chat grandit avec pour seul modèle le chien. Du coup, Flocon développe certains comportements qui ne sont pas forcément ceux de son espèce… Il miaule comme le chien aboie lorsque quelqu’un sonne, et il a tendance à aller chercher ce qu’on lui jette pour jouer. Voir le petit essayer d’imiter le grand est un spectacle génial. Par moments, on se retrouve avec Lucas à les regarder s’amuser tous les deux. M. Fréteau, un de mes anciens profs de français, dit que la méthode d’éducation la plus puissante, c’est l’exemple. Ce qui se passe à la maison semble lui donner raison. Flocon est en train de prendre des habitudes de chien. Je redoute un peu le résultat… Surtout avec Lucas comme guide spirituel. Je vois Flocon, assis sur son petit derrière, qui se tord la tête pour regarder bien au-dessus de lui son modèle canin. Il est si petit, si mignon aux pieds de l’autre si grand… Flocon ne se demande pas s’ils sont de la même espèce. Ils vivent ensemble, c’est tout. Flocon croit-il qu’il deviendra aussi grand que Zoltan? Va-t-il lui aussi prendre l’habitude de s’endormir dans le canapé sur le dos, en espérant des grattouilles sur le ventre? Je me demande. D’après Gilles Legardinier «Et soudain tout change» 12. Comment l’auteur a-t-elle eu un petit chaton? 1) L’auteur l’a trouvé près de chez elle. 2) On lui a offert ce chat pour son anniversaire. 3) Son frère a apporté le chat à la maison. 4) Le chat est entré dans la maison tout seul.

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Задание 13

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mes amis Il y a quelque temps, j’ai trouvé un petit chat près de la porte de ma maison. Il mourait de faim, de froid et de peur. À ma plus grande surprise mes parents étaient d’accord de le garder. Je l’ai appelé Flocon. Le soir, en général, quand je rentre, je trouve mon jeune frère, Lucas, en train de jouer avec notre chien, Zoltan. C’est Lucas qui a choisi ce nom - sûrement pioché dans une de ses BD de super-héros. Avec un nom pareil, on s’attend à ce que ce gentil chien ait des lasers dans les pattes ou une vision à rayons X, mais ses seuls superpouvoirs révélés à ce jour sont ceux de renverser les poubelles pour les fouiller ou de rester des heures à regarder le frigo en espérant qu’une fée viendra lui ouvrir la porte pour lui permettre d’avaler tout le contenu. Lucas et Zoltan passent des heures à se poursuivre dans le salon, autour du canapé - sur le canapé quand les parents ne sont pas là - et dans l’escalier qui monte aux chambres. Je n’ai que trois ans d’écart avec Lucas, un monde nous sépare. Par exemple, il mange n’importe quoi, il s’habille n’importe comment et il rigole pour des trucs affligeants. Parfois, les trois se cumulent, et ça donne quelque chose de sidérant: il est devant la télé, à rire comme un débile, en mangeant des demi-plaques de chocolat tartinées de beurre, avec son t-shirt à l’envers. Flocon s’est vite habitué et il a commencé à jouer, mais le plus curieux, c’est qu’il s’amusait avec Zoltan… Le chien l’a très vite adopté. Au début, le chaton escaladait le chien pour lui mordiller les oreilles ou le gratter. Un vrai tapis d’éveil. Flocon adorait aussi jouer avec la queue de Zoltan, qui se prêtait de bonne grâce au manège. Et puis tout à coup, le chaton épuisé s’endormait contre son grand copain. Zoltan ne bougeait pas, prenant un soin touchant de la petite boule de poils. Puis le petit a commencé à se faufiler en cavalant sous les chaises, pendant que le gros le poursuivait en les faisant voler. À Noël, le sapin a plusieurs fois failli tomber à cause d’eux, le jeune se cachant en dessous pendant que le gros balourd tentait l’impossible pour le chasser. Ils sont devenus inséparables. Maintenant, le soir, le chat s’endort entre les pattes du chien. Zoltan laisse même le chaton manger dans sa gamelle, alors qu’il grogne quand c’est Lucas qui essaye - et je vous jure que mon frère tente régulièrement. Le truc étonnant, c’est que le chat grandit avec pour seul modèle le chien. Du coup, Flocon développe certains comportements qui ne sont pas forcément ceux de son espèce… Il miaule comme le chien aboie lorsque quelqu’un sonne, et il a tendance à aller chercher ce qu’on lui jette pour jouer. Voir le petit essayer d’imiter le grand est un spectacle génial. Par moments, on se retrouve avec Lucas à les regarder s’amuser tous les deux. M. Fréteau, un de mes anciens profs de français, dit que la méthode d’éducation la plus puissante, c’est l’exemple. Ce qui se passe à la maison semble lui donner raison. Flocon est en train de prendre des habitudes de chien. Je redoute un peu le résultat… Surtout avec Lucas comme guide spirituel. Je vois Flocon, assis sur son petit derrière, qui se tord la tête pour regarder bien au-dessus de lui son modèle canin. Il est si petit, si mignon aux pieds de l’autre si grand… Flocon ne se demande pas s’ils sont de la même espèce. Ils vivent ensemble, c’est tout. Flocon croit-il qu’il deviendra aussi grand que Zoltan? Va-t-il lui aussi prendre l’habitude de s’endormir dans le canapé sur le dos, en espérant des grattouilles sur le ventre? Je me demande. D’après Gilles Legardinier «Et soudain tout change» 14. Quel est le plus grand rêve du chien? 1) Le chien veut qu’une fée lui ouvre la porte du frigo. 2) Il aimerait bien dormir sur un canapé. 3) Il voudrait que le chat lui gratte le dos. 4) Il espère que le chat soit aussi grand que lui.

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Задание 14

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mes amis Il y a quelque temps, j’ai trouvé un petit chat près de la porte de ma maison. Il mourait de faim, de froid et de peur. À ma plus grande surprise mes parents étaient d’accord de le garder. Je l’ai appelé Flocon. Le soir, en général, quand je rentre, je trouve mon jeune frère, Lucas, en train de jouer avec notre chien, Zoltan. C’est Lucas qui a choisi ce nom - sûrement pioché dans une de ses BD de super-héros. Avec un nom pareil, on s’attend à ce que ce gentil chien ait des lasers dans les pattes ou une vision à rayons X, mais ses seuls superpouvoirs révélés à ce jour sont ceux de renverser les poubelles pour les fouiller ou de rester des heures à regarder le frigo en espérant qu’une fée viendra lui ouvrir la porte pour lui permettre d’avaler tout le contenu. Lucas et Zoltan passent des heures à se poursuivre dans le salon, autour du canapé - sur le canapé quand les parents ne sont pas là - et dans l’escalier qui monte aux chambres. Je n’ai que trois ans d’écart avec Lucas, un monde nous sépare. Par exemple, il mange n’importe quoi, il s’habille n’importe comment et il rigole pour des trucs affligeants. Parfois, les trois se cumulent, et ça donne quelque chose de sidérant: il est devant la télé, à rire comme un débile, en mangeant des demi-plaques de chocolat tartinées de beurre, avec son t-shirt à l’envers. Flocon s’est vite habitué et il a commencé à jouer, mais le plus curieux, c’est qu’il s’amusait avec Zoltan… Le chien l’a très vite adopté. Au début, le chaton escaladait le chien pour lui mordiller les oreilles ou le gratter. Un vrai tapis d’éveil. Flocon adorait aussi jouer avec la queue de Zoltan, qui se prêtait de bonne grâce au manège. Et puis tout à coup, le chaton épuisé s’endormait contre son grand copain. Zoltan ne bougeait pas, prenant un soin touchant de la petite boule de poils. Puis le petit a commencé à se faufiler en cavalant sous les chaises, pendant que le gros le poursuivait en les faisant voler. À Noël, le sapin a plusieurs fois failli tomber à cause d’eux, le jeune se cachant en dessous pendant que le gros balourd tentait l’impossible pour le chasser. Ils sont devenus inséparables. Maintenant, le soir, le chat s’endort entre les pattes du chien. Zoltan laisse même le chaton manger dans sa gamelle, alors qu’il grogne quand c’est Lucas qui essaye - et je vous jure que mon frère tente régulièrement. Le truc étonnant, c’est que le chat grandit avec pour seul modèle le chien. Du coup, Flocon développe certains comportements qui ne sont pas forcément ceux de son espèce… Il miaule comme le chien aboie lorsque quelqu’un sonne, et il a tendance à aller chercher ce qu’on lui jette pour jouer. Voir le petit essayer d’imiter le grand est un spectacle génial. Par moments, on se retrouve avec Lucas à les regarder s’amuser tous les deux. M. Fréteau, un de mes anciens profs de français, dit que la méthode d’éducation la plus puissante, c’est l’exemple. Ce qui se passe à la maison semble lui donner raison. Flocon est en train de prendre des habitudes de chien. Je redoute un peu le résultat… Surtout avec Lucas comme guide spirituel. Je vois Flocon, assis sur son petit derrière, qui se tord la tête pour regarder bien au-dessus de lui son modèle canin. Il est si petit, si mignon aux pieds de l’autre si grand… Flocon ne se demande pas s’ils sont de la même espèce. Ils vivent ensemble, c’est tout. Flocon croit-il qu’il deviendra aussi grand que Zoltan? Va-t-il lui aussi prendre l’habitude de s’endormir dans le canapé sur le dos, en espérant des grattouilles sur le ventre? Je me demande. D’après Gilles Legardinier «Et soudain tout change» 17. Pourquoi l’auteur a-t-elle cité un de ses anciens profs de français, que la méthode d’éducation la plus puissante, c’est l’exemple? 1) Lucas imite bien sa sœur. 2) Les enfants regardent leurs animaux s’amuser tous les deux. 3) Lucas voudrait bien manger la nourriture de chien. 4) Le chaton est en train de prendre des habitudes de chien.

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Задание 15

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le veau Marengo Chez mes parents, la nourriture a toujours été un tabou. Ma mère, qui travaillait comme mannequin chez Dior, méprisait les plaisirs de la bouche. Les arts de la table n’avaient pas droit de cité dans sa vie. Manger signifiait pour elle grossir et perdre son gagne-pain… Car, en plus de faire engraisser, aux yeux de ma mère, manger n’était rien d’autre qu’une perte de temps. Mon père suivait ma mère sur ce terrain pour d’autres raisons. Lui ne s’intéressait qu’aux abstractions. Les chiffres et les idées. Il était professeur de mathématiques, passionné par ses formules. On pouvait lui faire avaler n’importe quoi. Il trouvait appétissante une vieille tranche de jambon et se contentait volontiers d’une soupe en sachet ou d’un foie de morue en boîte. Résultat: je ne sais rien faire dans une cuisine. Durant mes études, je n’ai guère progressé dans la voie de la gastronomie. Je suis devenue ethnologue et mes voyages parmi les tribus de l’Amazonie m’ont appris à me contenter de peu. Mais le destin me réservait des surprises. Ma rencontre avec un garçon du Sud-Ouest, héritier d’une longue tradition culinaire, l’entrée dans ma vie de sa mère et de ses cinq sœurs, toutes obsédées par la qualité des repas qu’elles concoctaient, les heures interminables passées autour d’une table à s’échanger des recettes… Alain, mon prétendant, passait pour le meilleur chef dans cette tribu de cuisinières. Quand il annonça notre mariage à sa mère et ses sœurs, le verdict fut immédiat et sans appel: - Sophie te rendra peut-être heureux, mais… Mon pauvre chéri, avec elle, tu ne vas manger que des nouilles toute ta vie! Un jour, le directeur américain de la boîte d’import-export alimentaire où Alain travaillait, vint en France et nous invita à dîner au restaurant de son hôtel. Pour nous, la soirée était d’une importance capitale. Alain désirait obtenir un poste au siège et habiter quelques années aux États-Unis. Nous voilà donc assis dans l’un des temples de la gastronomie parisienne. À mes yeux, à mes narines, à mon palais, tout semble savoureux. Et je lis dans les yeux d’Alain que je ne me trompe pas: lui aussi trouve tout dé-li-cieux! Seul bémol à notre plaisir: le grand patron d’Alain critique tout. La qualité du pain, la couleur du poivre, la taille des grains de sel… Et, à l’entendre, nos chefs cuisiniers ont une réputation usurpée. La soirée devient difficile et notre hôte… pénible. Tout à coup j’entends mon mari dire: - Vous savez toutefois, Monsieur, que vous êtes assis à côté de la meilleure cuisinière de tout Paris? Je comprends immédiatement que mon mari veut changer le sujet de conversation et le suis sur ce terrain en minaudant: - Oh, tu exagères un peu, Alain… Je me débrouille. - Vous voyez comment elle est? Trop modeste! Tu devrais donner à M. Neff le secret de ton «veau Marengo»… Pourquoi Alain me parle-t-il de veau Marengo? Je ne sais même pas ce que c’est! Mais je ris et dis n’importe quoi. - Le problème du veau Marengo reste, comme toujours, celui de la provenance de la viande. Ainsi que le choix du couteau pour découper les morceaux. Je délire complètement. J’ajoute, que dans le veau Marengo, il faut absolument mettre du sucre dans les premières minutes, puis du miel quelques secondes plus tard, de la gelée de coing au bout d’une heure, et surtout, surtout de la cardamome au moment de servir. M. Neff boit mes paroles. Il est charmé par mes connaissances techniques et conclut le repas en disant que je dois absolument rencontrer sa femme qui est, elle aussi, un très grand chef cuisinier aux États-Unis. Nous sortons, écroulés de rire. Mais ce que nous prenons pour un canular va déboucher sur l’impensable: Alain est nommé au siège et nous partons pour Austin, Texas. Alexandra Lapierre «Nulle, nullissime en cuisine!» 18. Quel était le résultat de ce dîner avec le chef? 1) Alain a obtenu le poste recherche aux États-Unis. 2) Le chef est tombé amoureux de Sophie. 3) Sophie a donné la recette du veau Marengo à l’épouse du chef. 4) Alain a quitté son travail pour devenir cuisinier.

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Задание 16

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le veau Marengo Chez mes parents, la nourriture a toujours été un tabou. Ma mère, qui travaillait comme mannequin chez Dior, méprisait les plaisirs de la bouche. Les arts de la table n’avaient pas droit de cité dans sa vie. Manger signifiait pour elle grossir et perdre son gagne-pain… Car, en plus de faire engraisser, aux yeux de ma mère, manger n’était rien d’autre qu’une perte de temps. Mon père suivait ma mère sur ce terrain pour d’autres raisons. Lui ne s’intéressait qu’aux abstractions. Les chiffres et les idées. Il était professeur de mathématiques, passionné par ses formules. On pouvait lui faire avaler n’importe quoi. Il trouvait appétissante une vieille tranche de jambon et se contentait volontiers d’une soupe en sachet ou d’un foie de morue en boîte. Résultat: je ne sais rien faire dans une cuisine. Durant mes études, je n’ai guère progressé dans la voie de la gastronomie. Je suis devenue ethnologue et mes voyages parmi les tribus de l’Amazonie m’ont appris à me contenter de peu. Mais le destin me réservait des surprises. Ma rencontre avec un garçon du Sud-Ouest, héritier d’une longue tradition culinaire, l’entrée dans ma vie de sa mère et de ses cinq sœurs, toutes obsédées par la qualité des repas qu’elles concoctaient, les heures interminables passées autour d’une table à s’échanger des recettes… Alain, mon prétendant, passait pour le meilleur chef dans cette tribu de cuisinières. Quand il annonça notre mariage à sa mère et ses sœurs, le verdict fut immédiat et sans appel: - Sophie te rendra peut-être heureux, mais… Mon pauvre chéri, avec elle, tu ne vas manger que des nouilles toute ta vie! Un jour, le directeur américain de la boîte d’import-export alimentaire où Alain travaillait, vint en France et nous invita à dîner au restaurant de son hôtel. Pour nous, la soirée était d’une importance capitale. Alain désirait obtenir un poste au siège et habiter quelques années aux États-Unis. Nous voilà donc assis dans l’un des temples de la gastronomie parisienne. À mes yeux, à mes narines, à mon palais, tout semble savoureux. Et je lis dans les yeux d’Alain que je ne me trompe pas: lui aussi trouve tout dé-li-cieux! Seul bémol à notre plaisir: le grand patron d’Alain critique tout. La qualité du pain, la couleur du poivre, la taille des grains de sel… Et, à l’entendre, nos chefs cuisiniers ont une réputation usurpée. La soirée devient difficile et notre hôte… pénible. Tout à coup j’entends mon mari dire: - Vous savez toutefois, Monsieur, que vous êtes assis à côté de la meilleure cuisinière de tout Paris? Je comprends immédiatement que mon mari veut changer le sujet de conversation et le suis sur ce terrain en minaudant: - Oh, tu exagères un peu, Alain… Je me débrouille. - Vous voyez comment elle est? Trop modeste! Tu devrais donner à M. Neff le secret de ton «veau Marengo»… Pourquoi Alain me parle-t-il de veau Marengo? Je ne sais même pas ce que c’est! Mais je ris et dis n’importe quoi. - Le problème du veau Marengo reste, comme toujours, celui de la provenance de la viande. Ainsi que le choix du couteau pour découper les morceaux. Je délire complètement. J’ajoute, que dans le veau Marengo, il faut absolument mettre du sucre dans les premières minutes, puis du miel quelques secondes plus tard, de la gelée de coing au bout d’une heure, et surtout, surtout de la cardamome au moment de servir. M. Neff boit mes paroles. Il est charmé par mes connaissances techniques et conclut le repas en disant que je dois absolument rencontrer sa femme qui est, elle aussi, un très grand chef cuisinier aux États-Unis. Nous sortons, écroulés de rire. Mais ce que nous prenons pour un canular va déboucher sur l’impensable: Alain est nommé au siège et nous partons pour Austin, Texas. Alexandra Lapierre «Nulle, nullissime en cuisine!» 15. Pourquoi le dîner avec le chef était-il important pour Alain? 1) Il voulait présenter Sophie à son chef. 2) Il désirait coordonner le planning de travail avec son chef. 3) Il pensait parler à son chef des projets du développement de leur firme. 4) Il avait envie d’obtenir un poste aux États-Unis.

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Задание 17

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le veau Marengo Chez mes parents, la nourriture a toujours été un tabou. Ma mère, qui travaillait comme mannequin chez Dior, méprisait les plaisirs de la bouche. Les arts de la table n’avaient pas droit de cité dans sa vie. Manger signifiait pour elle grossir et perdre son gagne-pain… Car, en plus de faire engraisser, aux yeux de ma mère, manger n’était rien d’autre qu’une perte de temps. Mon père suivait ma mère sur ce terrain pour d’autres raisons. Lui ne s’intéressait qu’aux abstractions. Les chiffres et les idées. Il était professeur de mathématiques, passionné par ses formules. On pouvait lui faire avaler n’importe quoi. Il trouvait appétissante une vieille tranche de jambon et se contentait volontiers d’une soupe en sachet ou d’un foie de morue en boîte. Résultat: je ne sais rien faire dans une cuisine. Durant mes études, je n’ai guère progressé dans la voie de la gastronomie. Je suis devenue ethnologue et mes voyages parmi les tribus de l’Amazonie m’ont appris à me contenter de peu. Mais le destin me réservait des surprises. Ma rencontre avec un garçon du Sud-Ouest, héritier d’une longue tradition culinaire, l’entrée dans ma vie de sa mère et de ses cinq sœurs, toutes obsédées par la qualité des repas qu’elles concoctaient, les heures interminables passées autour d’une table à s’échanger des recettes… Alain, mon prétendant, passait pour le meilleur chef dans cette tribu de cuisinières. Quand il annonça notre mariage à sa mère et ses sœurs, le verdict fut immédiat et sans appel: - Sophie te rendra peut-être heureux, mais… Mon pauvre chéri, avec elle, tu ne vas manger que des nouilles toute ta vie! Un jour, le directeur américain de la boîte d’import-export alimentaire où Alain travaillait, vint en France et nous invita à dîner au restaurant de son hôtel. Pour nous, la soirée était d’une importance capitale. Alain désirait obtenir un poste au siège et habiter quelques années aux États-Unis. Nous voilà donc assis dans l’un des temples de la gastronomie parisienne. À mes yeux, à mes narines, à mon palais, tout semble savoureux. Et je lis dans les yeux d’Alain que je ne me trompe pas: lui aussi trouve tout dé-li-cieux! Seul bémol à notre plaisir: le grand patron d’Alain critique tout. La qualité du pain, la couleur du poivre, la taille des grains de sel… Et, à l’entendre, nos chefs cuisiniers ont une réputation usurpée. La soirée devient difficile et notre hôte… pénible. Tout à coup j’entends mon mari dire: - Vous savez toutefois, Monsieur, que vous êtes assis à côté de la meilleure cuisinière de tout Paris? Je comprends immédiatement que mon mari veut changer le sujet de conversation et le suis sur ce terrain en minaudant: - Oh, tu exagères un peu, Alain… Je me débrouille. - Vous voyez comment elle est? Trop modeste! Tu devrais donner à M. Neff le secret de ton «veau Marengo»… Pourquoi Alain me parle-t-il de veau Marengo? Je ne sais même pas ce que c’est! Mais je ris et dis n’importe quoi. - Le problème du veau Marengo reste, comme toujours, celui de la provenance de la viande. Ainsi que le choix du couteau pour découper les morceaux. Je délire complètement. J’ajoute, que dans le veau Marengo, il faut absolument mettre du sucre dans les premières minutes, puis du miel quelques secondes plus tard, de la gelée de coing au bout d’une heure, et surtout, surtout de la cardamome au moment de servir. M. Neff boit mes paroles. Il est charmé par mes connaissances techniques et conclut le repas en disant que je dois absolument rencontrer sa femme qui est, elle aussi, un très grand chef cuisinier aux États-Unis. Nous sortons, écroulés de rire. Mais ce que nous prenons pour un canular va déboucher sur l’impensable: Alain est nommé au siège et nous partons pour Austin, Texas. Alexandra Lapierre «Nulle, nullissime en cuisine!» 16. Pourquoi Alain a-t-il parlé des talents culinaires de Sophie? 1) Il voulait flatter sa femme. 2) Il désirait défendre la cuisine française. 3) Il voulait arrêter les critiques méchantes de son chef. 4) Il avait envie de changer le sujet de la conversation.

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Задание 18

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le veau Marengo Chez mes parents, la nourriture a toujours été un tabou. Ma mère, qui travaillait comme mannequin chez Dior, méprisait les plaisirs de la bouche. Les arts de la table n’avaient pas droit de cité dans sa vie. Manger signifiait pour elle grossir et perdre son gagne-pain… Car, en plus de faire engraisser, aux yeux de ma mère, manger n’était rien d’autre qu’une perte de temps. Mon père suivait ma mère sur ce terrain pour d’autres raisons. Lui ne s’intéressait qu’aux abstractions. Les chiffres et les idées. Il était professeur de mathématiques, passionné par ses formules. On pouvait lui faire avaler n’importe quoi. Il trouvait appétissante une vieille tranche de jambon et se contentait volontiers d’une soupe en sachet ou d’un foie de morue en boîte. Résultat: je ne sais rien faire dans une cuisine. Durant mes études, je n’ai guère progressé dans la voie de la gastronomie. Je suis devenue ethnologue et mes voyages parmi les tribus de l’Amazonie m’ont appris à me contenter de peu. Mais le destin me réservait des surprises. Ma rencontre avec un garçon du Sud-Ouest, héritier d’une longue tradition culinaire, l’entrée dans ma vie de sa mère et de ses cinq sœurs, toutes obsédées par la qualité des repas qu’elles concoctaient, les heures interminables passées autour d’une table à s’échanger des recettes… Alain, mon prétendant, passait pour le meilleur chef dans cette tribu de cuisinières. Quand il annonça notre mariage à sa mère et ses sœurs, le verdict fut immédiat et sans appel: - Sophie te rendra peut-être heureux, mais… Mon pauvre chéri, avec elle, tu ne vas manger que des nouilles toute ta vie! Un jour, le directeur américain de la boîte d’import-export alimentaire où Alain travaillait, vint en France et nous invita à dîner au restaurant de son hôtel. Pour nous, la soirée était d’une importance capitale. Alain désirait obtenir un poste au siège et habiter quelques années aux États-Unis. Nous voilà donc assis dans l’un des temples de la gastronomie parisienne. À mes yeux, à mes narines, à mon palais, tout semble savoureux. Et je lis dans les yeux d’Alain que je ne me trompe pas: lui aussi trouve tout dé-li-cieux! Seul bémol à notre plaisir: le grand patron d’Alain critique tout. La qualité du pain, la couleur du poivre, la taille des grains de sel… Et, à l’entendre, nos chefs cuisiniers ont une réputation usurpée. La soirée devient difficile et notre hôte… pénible. Tout à coup j’entends mon mari dire: - Vous savez toutefois, Monsieur, que vous êtes assis à côté de la meilleure cuisinière de tout Paris? Je comprends immédiatement que mon mari veut changer le sujet de conversation et le suis sur ce terrain en minaudant: - Oh, tu exagères un peu, Alain… Je me débrouille. - Vous voyez comment elle est? Trop modeste! Tu devrais donner à M. Neff le secret de ton «veau Marengo»… Pourquoi Alain me parle-t-il de veau Marengo? Je ne sais même pas ce que c’est! Mais je ris et dis n’importe quoi. - Le problème du veau Marengo reste, comme toujours, celui de la provenance de la viande. Ainsi que le choix du couteau pour découper les morceaux. Je délire complètement. J’ajoute, que dans le veau Marengo, il faut absolument mettre du sucre dans les premières minutes, puis du miel quelques secondes plus tard, de la gelée de coing au bout d’une heure, et surtout, surtout de la cardamome au moment de servir. M. Neff boit mes paroles. Il est charmé par mes connaissances techniques et conclut le repas en disant que je dois absolument rencontrer sa femme qui est, elle aussi, un très grand chef cuisinier aux États-Unis. Nous sortons, écroulés de rire. Mais ce que nous prenons pour un canular va déboucher sur l’impensable: Alain est nommé au siège et nous partons pour Austin, Texas. Alexandra Lapierre «Nulle, nullissime en cuisine!» 17. Quelle était la réaction de Sophie au manège de son mari? 1) Elle n’a rien compris. 2) Elle a tout de suite compris et a suivi son mari. 3) Elle a éclaté de rire. 4) Elle a commencé à pleurer.

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Задание 19

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le veau Marengo Chez mes parents, la nourriture a toujours été un tabou. Ma mère, qui travaillait comme mannequin chez Dior, méprisait les plaisirs de la bouche. Les arts de la table n’avaient pas droit de cité dans sa vie. Manger signifiait pour elle grossir et perdre son gagne-pain… Car, en plus de faire engraisser, aux yeux de ma mère, manger n’était rien d’autre qu’une perte de temps. Mon père suivait ma mère sur ce terrain pour d’autres raisons. Lui ne s’intéressait qu’aux abstractions. Les chiffres et les idées. Il était professeur de mathématiques, passionné par ses formules. On pouvait lui faire avaler n’importe quoi. Il trouvait appétissante une vieille tranche de jambon et se contentait volontiers d’une soupe en sachet ou d’un foie de morue en boîte. Résultat: je ne sais rien faire dans une cuisine. Durant mes études, je n’ai guère progressé dans la voie de la gastronomie. Je suis devenue ethnologue et mes voyages parmi les tribus de l’Amazonie m’ont appris à me contenter de peu. Mais le destin me réservait des surprises. Ma rencontre avec un garçon du Sud-Ouest, héritier d’une longue tradition culinaire, l’entrée dans ma vie de sa mère et de ses cinq sœurs, toutes obsédées par la qualité des repas qu’elles concoctaient, les heures interminables passées autour d’une table à s’échanger des recettes… Alain, mon prétendant, passait pour le meilleur chef dans cette tribu de cuisinières. Quand il annonça notre mariage à sa mère et ses sœurs, le verdict fut immédiat et sans appel: - Sophie te rendra peut-être heureux, mais… Mon pauvre chéri, avec elle, tu ne vas manger que des nouilles toute ta vie! Un jour, le directeur américain de la boîte d’import-export alimentaire où Alain travaillait, vint en France et nous invita à dîner au restaurant de son hôtel. Pour nous, la soirée était d’une importance capitale. Alain désirait obtenir un poste au siège et habiter quelques années aux États-Unis. Nous voilà donc assis dans l’un des temples de la gastronomie parisienne. À mes yeux, à mes narines, à mon palais, tout semble savoureux. Et je lis dans les yeux d’Alain que je ne me trompe pas: lui aussi trouve tout dé-li-cieux! Seul bémol à notre plaisir: le grand patron d’Alain critique tout. La qualité du pain, la couleur du poivre, la taille des grains de sel… Et, à l’entendre, nos chefs cuisiniers ont une réputation usurpée. La soirée devient difficile et notre hôte… pénible. Tout à coup j’entends mon mari dire: - Vous savez toutefois, Monsieur, que vous êtes assis à côté de la meilleure cuisinière de tout Paris? Je comprends immédiatement que mon mari veut changer le sujet de conversation et le suis sur ce terrain en minaudant: - Oh, tu exagères un peu, Alain… Je me débrouille. - Vous voyez comment elle est? Trop modeste! Tu devrais donner à M. Neff le secret de ton «veau Marengo»… Pourquoi Alain me parle-t-il de veau Marengo? Je ne sais même pas ce que c’est! Mais je ris et dis n’importe quoi. - Le problème du veau Marengo reste, comme toujours, celui de la provenance de la viande. Ainsi que le choix du couteau pour découper les morceaux. Je délire complètement. J’ajoute, que dans le veau Marengo, il faut absolument mettre du sucre dans les premières minutes, puis du miel quelques secondes plus tard, de la gelée de coing au bout d’une heure, et surtout, surtout de la cardamome au moment de servir. M. Neff boit mes paroles. Il est charmé par mes connaissances techniques et conclut le repas en disant que je dois absolument rencontrer sa femme qui est, elle aussi, un très grand chef cuisinier aux États-Unis. Nous sortons, écroulés de rire. Mais ce que nous prenons pour un canular va déboucher sur l’impensable: Alain est nommé au siège et nous partons pour Austin, Texas. Alexandra Lapierre «Nulle, nullissime en cuisine!» 14. Dans quelle famille Sophie est-elle entrée après son mariage? Dans la famille… 1) des ethnologues. 2) des cuisiniers. 3) des mathématiciens. 4) des mannequins.

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Задание 20

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le veau Marengo Chez mes parents, la nourriture a toujours été un tabou. Ma mère, qui travaillait comme mannequin chez Dior, méprisait les plaisirs de la bouche. Les arts de la table n’avaient pas droit de cité dans sa vie. Manger signifiait pour elle grossir et perdre son gagne-pain… Car, en plus de faire engraisser, aux yeux de ma mère, manger n’était rien d’autre qu’une perte de temps. Mon père suivait ma mère sur ce terrain pour d’autres raisons. Lui ne s’intéressait qu’aux abstractions. Les chiffres et les idées. Il était professeur de mathématiques, passionné par ses formules. On pouvait lui faire avaler n’importe quoi. Il trouvait appétissante une vieille tranche de jambon et se contentait volontiers d’une soupe en sachet ou d’un foie de morue en boîte. Résultat: je ne sais rien faire dans une cuisine. Durant mes études, je n’ai guère progressé dans la voie de la gastronomie. Je suis devenue ethnologue et mes voyages parmi les tribus de l’Amazonie m’ont appris à me contenter de peu. Mais le destin me réservait des surprises. Ma rencontre avec un garçon du Sud-Ouest, héritier d’une longue tradition culinaire, l’entrée dans ma vie de sa mère et de ses cinq sœurs, toutes obsédées par la qualité des repas qu’elles concoctaient, les heures interminables passées autour d’une table à s’échanger des recettes… Alain, mon prétendant, passait pour le meilleur chef dans cette tribu de cuisinières. Quand il annonça notre mariage à sa mère et ses sœurs, le verdict fut immédiat et sans appel: - Sophie te rendra peut-être heureux, mais… Mon pauvre chéri, avec elle, tu ne vas manger que des nouilles toute ta vie! Un jour, le directeur américain de la boîte d’import-export alimentaire où Alain travaillait, vint en France et nous invita à dîner au restaurant de son hôtel. Pour nous, la soirée était d’une importance capitale. Alain désirait obtenir un poste au siège et habiter quelques années aux États-Unis. Nous voilà donc assis dans l’un des temples de la gastronomie parisienne. À mes yeux, à mes narines, à mon palais, tout semble savoureux. Et je lis dans les yeux d’Alain que je ne me trompe pas: lui aussi trouve tout dé-li-cieux! Seul bémol à notre plaisir: le grand patron d’Alain critique tout. La qualité du pain, la couleur du poivre, la taille des grains de sel… Et, à l’entendre, nos chefs cuisiniers ont une réputation usurpée. La soirée devient difficile et notre hôte… pénible. Tout à coup j’entends mon mari dire: - Vous savez toutefois, Monsieur, que vous êtes assis à côté de la meilleure cuisinière de tout Paris? Je comprends immédiatement que mon mari veut changer le sujet de conversation et le suis sur ce terrain en minaudant: - Oh, tu exagères un peu, Alain… Je me débrouille. - Vous voyez comment elle est? Trop modeste! Tu devrais donner à M. Neff le secret de ton «veau Marengo»… Pourquoi Alain me parle-t-il de veau Marengo? Je ne sais même pas ce que c’est! Mais je ris et dis n’importe quoi. - Le problème du veau Marengo reste, comme toujours, celui de la provenance de la viande. Ainsi que le choix du couteau pour découper les morceaux. Je délire complètement. J’ajoute, que dans le veau Marengo, il faut absolument mettre du sucre dans les premières minutes, puis du miel quelques secondes plus tard, de la gelée de coing au bout d’une heure, et surtout, surtout de la cardamome au moment de servir. M. Neff boit mes paroles. Il est charmé par mes connaissances techniques et conclut le repas en disant que je dois absolument rencontrer sa femme qui est, elle aussi, un très grand chef cuisinier aux États-Unis. Nous sortons, écroulés de rire. Mais ce que nous prenons pour un canular va déboucher sur l’impensable: Alain est nommé au siège et nous partons pour Austin, Texas. Alexandra Lapierre «Nulle, nullissime en cuisine!» 13. Pourquoi le père de Sophie était-il indifférent à la nourriture? 1) Le père de Sophie pensait qu’il était gros et voulait maigrir. 2) Il avait des problèmes d’odorat. 3) Il ne voyait que des chiffres et des formules. 4) Il avait un goût peu développé, parce que dans sa famille personne ne cuisinait.

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Задание 21

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le veau Marengo Chez mes parents, la nourriture a toujours été un tabou. Ma mère, qui travaillait comme mannequin chez Dior, méprisait les plaisirs de la bouche. Les arts de la table n’avaient pas droit de cité dans sa vie. Manger signifiait pour elle grossir et perdre son gagne-pain… Car, en plus de faire engraisser, aux yeux de ma mère, manger n’était rien d’autre qu’une perte de temps. Mon père suivait ma mère sur ce terrain pour d’autres raisons. Lui ne s’intéressait qu’aux abstractions. Les chiffres et les idées. Il était professeur de mathématiques, passionné par ses formules. On pouvait lui faire avaler n’importe quoi. Il trouvait appétissante une vieille tranche de jambon et se contentait volontiers d’une soupe en sachet ou d’un foie de morue en boîte. Résultat: je ne sais rien faire dans une cuisine. Durant mes études, je n’ai guère progressé dans la voie de la gastronomie. Je suis devenue ethnologue et mes voyages parmi les tribus de l’Amazonie m’ont appris à me contenter de peu. Mais le destin me réservait des surprises. Ma rencontre avec un garçon du Sud-Ouest, héritier d’une longue tradition culinaire, l’entrée dans ma vie de sa mère et de ses cinq sœurs, toutes obsédées par la qualité des repas qu’elles concoctaient, les heures interminables passées autour d’une table à s’échanger des recettes… Alain, mon prétendant, passait pour le meilleur chef dans cette tribu de cuisinières. Quand il annonça notre mariage à sa mère et ses sœurs, le verdict fut immédiat et sans appel: - Sophie te rendra peut-être heureux, mais… Mon pauvre chéri, avec elle, tu ne vas manger que des nouilles toute ta vie! Un jour, le directeur américain de la boîte d’import-export alimentaire où Alain travaillait, vint en France et nous invita à dîner au restaurant de son hôtel. Pour nous, la soirée était d’une importance capitale. Alain désirait obtenir un poste au siège et habiter quelques années aux États-Unis. Nous voilà donc assis dans l’un des temples de la gastronomie parisienne. À mes yeux, à mes narines, à mon palais, tout semble savoureux. Et je lis dans les yeux d’Alain que je ne me trompe pas: lui aussi trouve tout dé-li-cieux! Seul bémol à notre plaisir: le grand patron d’Alain critique tout. La qualité du pain, la couleur du poivre, la taille des grains de sel… Et, à l’entendre, nos chefs cuisiniers ont une réputation usurpée. La soirée devient difficile et notre hôte… pénible. Tout à coup j’entends mon mari dire: - Vous savez toutefois, Monsieur, que vous êtes assis à côté de la meilleure cuisinière de tout Paris? Je comprends immédiatement que mon mari veut changer le sujet de conversation et le suis sur ce terrain en minaudant: - Oh, tu exagères un peu, Alain… Je me débrouille. - Vous voyez comment elle est? Trop modeste! Tu devrais donner à M. Neff le secret de ton «veau Marengo»… Pourquoi Alain me parle-t-il de veau Marengo? Je ne sais même pas ce que c’est! Mais je ris et dis n’importe quoi. - Le problème du veau Marengo reste, comme toujours, celui de la provenance de la viande. Ainsi que le choix du couteau pour découper les morceaux. Je délire complètement. J’ajoute, que dans le veau Marengo, il faut absolument mettre du sucre dans les premières minutes, puis du miel quelques secondes plus tard, de la gelée de coing au bout d’une heure, et surtout, surtout de la cardamome au moment de servir. M. Neff boit mes paroles. Il est charmé par mes connaissances techniques et conclut le repas en disant que je dois absolument rencontrer sa femme qui est, elle aussi, un très grand chef cuisinier aux États-Unis. Nous sortons, écroulés de rire. Mais ce que nous prenons pour un canular va déboucher sur l’impensable: Alain est nommé au siège et nous partons pour Austin, Texas. Alexandra Lapierre «Nulle, nullissime en cuisine!» 12. Pourquoi la mère de Sophie n’aimait-elle pas manger? 1) La mère de Sophie était mannequin et gardait la ligne. 2) Elle ne savait pas cuisiner. 3) Elle ne comprenait pas le goût de la nourriture. 4) Elle ne voulait pas laver la vaisselle.

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Задание 22

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une aventure en Calabre Un officier de l'armée de Napoléon ler décrit dans une lettre son voyage en Italie. Un jour je voyageais en Calabre. C'est un pays de gens qui, je crois n'aiment personne, et surtout les Français. J'avais pour compagnon un jeune homme de vingt ans. Dans ces montagnes, les chemins sont rudes. Nos chevaux marchaient lentement. Mon camarade allait devant; un sentier qui lui parut plus court nous égara. Il faisait nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes. Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme mangeait et buvait tranquillement; moi, j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes. Nos hôtes avaient bien la mine de charbonniers, mais la maison ressemblait à un arsenal. Partout des fusils, des pistolets, des couteaux. Mon camarade riait et causait avec tout le monde et, par imprudence il dit d'abord d'où nous venions, où nous allions, qui nous étions. Français, chez nos plus mortels ennemis, seuls, si loin de tout secours humain! Enfin il parla de sa valise, priant qu'on la mis sous son oreiller. Après le souper, on nous laissa; nos hôtes couchaient en bas, nous dans la chambre du premier étage. Une petite pièce sous le toit où l'on montait par une échelle. Sous le plafond étaient suspendues les provisions pour toute l'année. Mon camarade y grimpa seul, se coucha, la tête sur sa valise et s'endormit aussitôt. Moi, décidé à veiller, je fis un bon feu, et m'assit auprès. La nuit était déjà presque passée quand j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer. En écoutant attentivement, j'entendis ces mots du mari: — Eh bien! voyons, faut-il les tuer tous les deux? A quoi la femme répondit: —Oui. Que vous dirai-je? Tout mon corps était froid, je ne savais si j'étais mort ou vivant. Nous deux, presque sans armes, contre eux douze ou quinze. Et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était pas haute, mais en bas deux gros chiens hurlaient comme des loups. Quelques minutes après, j’entendis dans l’escalier quelqu’un et je vis le mari, sa lampe dans une main, dans l’autre un de ses grands couteaux. Il montait, sa femme après lui, disait à voix basse: - Doucement, va doucement! Puis il entre, son couteau dans les dents, et venu à la hauteur du lit, où le pauvre jeune homme était étendu, d’une main prend son couteau, et de l’autre... Ah!... il saisit un jambon qui pendait au plafond, en coupe un morceau et se retire comme il était venu. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous réveiller; on apporte à manger, un déjeuner fort bon. Deux coqs en faisaient partie, dont il fallait, dit la vielle femme, emporter l’un et manger l’autre. En les voyant, je compris enfin le sens de ses terribles mots: «Faut-il les tuer tous les deux?» D’après P.- L. Courier «Lettres» 18. La phrase "Faut-il les tuer tous les deux?" signifiait que les hôtes voulaient tuer... 1) les voyageurs. 2) les chevaux des voyageurs. 3) deux gros chiens. 4) les coqs.

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Задание 23

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une aventure en Calabre Un officier de l'armée de Napoléon ler décrit dans une lettre son voyage en Italie. Un jour je voyageais en Calabre. C'est un pays de gens qui, je crois n'aiment personne, et surtout les Français. J'avais pour compagnon un jeune homme de vingt ans. Dans ces montagnes, les chemins sont rudes. Nos chevaux marchaient lentement. Mon camarade allait devant; un sentier qui lui parut plus court nous égara. Il faisait nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes. Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme mangeait et buvait tranquillement; moi, j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes. Nos hôtes avaient bien la mine de charbonniers, mais la maison ressemblait à un arsenal. Partout des fusils, des pistolets, des couteaux. Mon camarade riait et causait avec tout le monde et, par imprudence il dit d'abord d'où nous venions, où nous allions, qui nous étions. Français, chez nos plus mortels ennemis, seuls, si loin de tout secours humain! Enfin il parla de sa valise, priant qu'on la mis sous son oreiller. Après le souper, on nous laissa; nos hôtes couchaient en bas, nous dans la chambre du premier étage. Une petite pièce sous le toit où l'on montait par une échelle. Sous le plafond étaient suspendues les provisions pour toute l'année. Mon camarade y grimpa seul, se coucha, la tête sur sa valise et s'endormit aussitôt. Moi, décidé à veiller, je fis un bon feu, et m'assit auprès. La nuit était déjà presque passée quand j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer. En écoutant attentivement, j'entendis ces mots du mari: — Eh bien! voyons, faut-il les tuer tous les deux? A quoi la femme répondit: —Oui. Que vous dirai-je? Tout mon corps était froid, je ne savais si j'étais mort ou vivant. Nous deux, presque sans armes, contre eux douze ou quinze. Et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était pas haute, mais en bas deux gros chiens hurlaient comme des loups. Quelques minutes après, j’entendis dans l’escalier quelqu’un et je vis le mari, sa lampe dans une main, dans l’autre un de ses grands couteaux. Il montait, sa femme après lui, disait à voix basse: - Doucement, va doucement! Puis il entre, son couteau dans les dents, et venu à la hauteur du lit, où le pauvre jeune homme était étendu, d’une main prend son couteau, et de l’autre... Ah!... il saisit un jambon qui pendait au plafond, en coupe un morceau et se retire comme il était venu. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous réveiller; on apporte à manger, un déjeuner fort bon. Deux coqs en faisaient partie, dont il fallait, dit la vielle femme, emporter l’un et manger l’autre. En les voyant, je compris enfin le sens de ses terribles mots: «Faut-il les tuer tous les deux?» D’après P.- L. Courier «Lettres» 13. L’auteur du récit croit que le voyage en Calabre est dangereux parce que les gens de ce pays haïssent: 1) les officiers. 2) les voyageurs. 3) les Italiens. 4) les Français.

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Задание 24

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une aventure en Calabre Un officier de l'armée de Napoléon ler décrit dans une lettre son voyage en Italie. Un jour je voyageais en Calabre. C'est un pays de gens qui, je crois n'aiment personne, et surtout les Français. J'avais pour compagnon un jeune homme de vingt ans. Dans ces montagnes, les chemins sont rudes. Nos chevaux marchaient lentement. Mon camarade allait devant; un sentier qui lui parut plus court nous égara. Il faisait nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes. Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme mangeait et buvait tranquillement; moi, j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes. Nos hôtes avaient bien la mine de charbonniers, mais la maison ressemblait à un arsenal. Partout des fusils, des pistolets, des couteaux. Mon camarade riait et causait avec tout le monde et, par imprudence il dit d'abord d'où nous venions, où nous allions, qui nous étions. Français, chez nos plus mortels ennemis, seuls, si loin de tout secours humain! Enfin il parla de sa valise, priant qu'on la mis sous son oreiller. Après le souper, on nous laissa; nos hôtes couchaient en bas, nous dans la chambre du premier étage. Une petite pièce sous le toit où l'on montait par une échelle. Sous le plafond étaient suspendues les provisions pour toute l'année. Mon camarade y grimpa seul, se coucha, la tête sur sa valise et s'endormit aussitôt. Moi, décidé à veiller, je fis un bon feu, et m'assit auprès. La nuit était déjà presque passée quand j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer. En écoutant attentivement, j'entendis ces mots du mari: — Eh bien! voyons, faut-il les tuer tous les deux? A quoi la femme répondit: —Oui. Que vous dirai-je? Tout mon corps était froid, je ne savais si j'étais mort ou vivant. Nous deux, presque sans armes, contre eux douze ou quinze. Et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était pas haute, mais en bas deux gros chiens hurlaient comme des loups. Quelques minutes après, j’entendis dans l’escalier quelqu’un et je vis le mari, sa lampe dans une main, dans l’autre un de ses grands couteaux. Il montait, sa femme après lui, disait à voix basse: - Doucement, va doucement! Puis il entre, son couteau dans les dents, et venu à la hauteur du lit, où le pauvre jeune homme était étendu, d’une main prend son couteau, et de l’autre... Ah!... il saisit un jambon qui pendait au plafond, en coupe un morceau et se retire comme il était venu. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous réveiller; on apporte à manger, un déjeuner fort bon. Deux coqs en faisaient partie, dont il fallait, dit la vielle femme, emporter l’un et manger l’autre. En les voyant, je compris enfin le sens de ses terribles mots: «Faut-il les tuer tous les deux?» D’après P.- L. Courier «Lettres» 17. Quels étaient les sentiments de l'auteur? 1) II sympathisait avec les hôtes de la maison. 2) II avait confiance en ses hôtes. 3) II avait peur des hôtes. 4) II était reconnaissant aux hôtes.

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Задание 25

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une aventure en Calabre Un officier de l'armée de Napoléon ler décrit dans une lettre son voyage en Italie. Un jour je voyageais en Calabre. C'est un pays de gens qui, je crois n'aiment personne, et surtout les Français. J'avais pour compagnon un jeune homme de vingt ans. Dans ces montagnes, les chemins sont rudes. Nos chevaux marchaient lentement. Mon camarade allait devant; un sentier qui lui parut plus court nous égara. Il faisait nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes. Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme mangeait et buvait tranquillement; moi, j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes. Nos hôtes avaient bien la mine de charbonniers, mais la maison ressemblait à un arsenal. Partout des fusils, des pistolets, des couteaux. Mon camarade riait et causait avec tout le monde et, par imprudence il dit d'abord d'où nous venions, où nous allions, qui nous étions. Français, chez nos plus mortels ennemis, seuls, si loin de tout secours humain! Enfin il parla de sa valise, priant qu'on la mis sous son oreiller. Après le souper, on nous laissa; nos hôtes couchaient en bas, nous dans la chambre du premier étage. Une petite pièce sous le toit où l'on montait par une échelle. Sous le plafond étaient suspendues les provisions pour toute l'année. Mon camarade y grimpa seul, se coucha, la tête sur sa valise et s'endormit aussitôt. Moi, décidé à veiller, je fis un bon feu, et m'assit auprès. La nuit était déjà presque passée quand j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer. En écoutant attentivement, j'entendis ces mots du mari: — Eh bien! voyons, faut-il les tuer tous les deux? A quoi la femme répondit: —Oui. Que vous dirai-je? Tout mon corps était froid, je ne savais si j'étais mort ou vivant. Nous deux, presque sans armes, contre eux douze ou quinze. Et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était pas haute, mais en bas deux gros chiens hurlaient comme des loups. Quelques minutes après, j’entendis dans l’escalier quelqu’un et je vis le mari, sa lampe dans une main, dans l’autre un de ses grands couteaux. Il montait, sa femme après lui, disait à voix basse: - Doucement, va doucement! Puis il entre, son couteau dans les dents, et venu à la hauteur du lit, où le pauvre jeune homme était étendu, d’une main prend son couteau, et de l’autre... Ah!... il saisit un jambon qui pendait au plafond, en coupe un morceau et se retire comme il était venu. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous réveiller; on apporte à manger, un déjeuner fort bon. Deux coqs en faisaient partie, dont il fallait, dit la vielle femme, emporter l’un et manger l’autre. En les voyant, je compris enfin le sens de ses terribles mots: «Faut-il les tuer tous les deux?» D’après P.- L. Courier «Lettres» 16. Il suit du texte que le compagnon de l'officier était: 1) attentif. 2) tranquille. 3) silencieux. 4) prudent.

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Задание 26

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une aventure en Calabre Un officier de l'armée de Napoléon ler décrit dans une lettre son voyage en Italie. Un jour je voyageais en Calabre. C'est un pays de gens qui, je crois n'aiment personne, et surtout les Français. J'avais pour compagnon un jeune homme de vingt ans. Dans ces montagnes, les chemins sont rudes. Nos chevaux marchaient lentement. Mon camarade allait devant; un sentier qui lui parut plus court nous égara. Il faisait nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes. Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme mangeait et buvait tranquillement; moi, j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes. Nos hôtes avaient bien la mine de charbonniers, mais la maison ressemblait à un arsenal. Partout des fusils, des pistolets, des couteaux. Mon camarade riait et causait avec tout le monde et, par imprudence il dit d'abord d'où nous venions, où nous allions, qui nous étions. Français, chez nos plus mortels ennemis, seuls, si loin de tout secours humain! Enfin il parla de sa valise, priant qu'on la mis sous son oreiller. Après le souper, on nous laissa; nos hôtes couchaient en bas, nous dans la chambre du premier étage. Une petite pièce sous le toit où l'on montait par une échelle. Sous le plafond étaient suspendues les provisions pour toute l'année. Mon camarade y grimpa seul, se coucha, la tête sur sa valise et s'endormit aussitôt. Moi, décidé à veiller, je fis un bon feu, et m'assit auprès. La nuit était déjà presque passée quand j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer. En écoutant attentivement, j'entendis ces mots du mari: — Eh bien! voyons, faut-il les tuer tous les deux? A quoi la femme répondit: —Oui. Que vous dirai-je? Tout mon corps était froid, je ne savais si j'étais mort ou vivant. Nous deux, presque sans armes, contre eux douze ou quinze. Et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était pas haute, mais en bas deux gros chiens hurlaient comme des loups. Quelques minutes après, j’entendis dans l’escalier quelqu’un et je vis le mari, sa lampe dans une main, dans l’autre un de ses grands couteaux. Il montait, sa femme après lui, disait à voix basse: - Doucement, va doucement! Puis il entre, son couteau dans les dents, et venu à la hauteur du lit, où le pauvre jeune homme était étendu, d’une main prend son couteau, et de l’autre... Ah!... il saisit un jambon qui pendait au plafond, en coupe un morceau et se retire comme il était venu. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous réveiller; on apporte à manger, un déjeuner fort bon. Deux coqs en faisaient partie, dont il fallait, dit la vielle femme, emporter l’un et manger l’autre. En les voyant, je compris enfin le sens de ses terribles mots: «Faut-il les tuer tous les deux?» D’après P.- L. Courier «Lettres» 15. La maison de charbonniers n'a pas plu à l'auteur parce qu'elle ... 1) était noire. 2) était vieille. 3) ressemblait à une prison. 4) ressemblait à un arsenal.

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Задание 27

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une aventure en Calabre Un officier de l'armée de Napoléon ler décrit dans une lettre son voyage en Italie. Un jour je voyageais en Calabre. C'est un pays de gens qui, je crois n'aiment personne, et surtout les Français. J'avais pour compagnon un jeune homme de vingt ans. Dans ces montagnes, les chemins sont rudes. Nos chevaux marchaient lentement. Mon camarade allait devant; un sentier qui lui parut plus court nous égara. Il faisait nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes. Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme mangeait et buvait tranquillement; moi, j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes. Nos hôtes avaient bien la mine de charbonniers, mais la maison ressemblait à un arsenal. Partout des fusils, des pistolets, des couteaux. Mon camarade riait et causait avec tout le monde et, par imprudence il dit d'abord d'où nous venions, où nous allions, qui nous étions. Français, chez nos plus mortels ennemis, seuls, si loin de tout secours humain! Enfin il parla de sa valise, priant qu'on la mis sous son oreiller. Après le souper, on nous laissa; nos hôtes couchaient en bas, nous dans la chambre du premier étage. Une petite pièce sous le toit où l'on montait par une échelle. Sous le plafond étaient suspendues les provisions pour toute l'année. Mon camarade y grimpa seul, se coucha, la tête sur sa valise et s'endormit aussitôt. Moi, décidé à veiller, je fis un bon feu, et m'assit auprès. La nuit était déjà presque passée quand j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer. En écoutant attentivement, j'entendis ces mots du mari: — Eh bien! voyons, faut-il les tuer tous les deux? A quoi la femme répondit: —Oui. Que vous dirai-je? Tout mon corps était froid, je ne savais si j'étais mort ou vivant. Nous deux, presque sans armes, contre eux douze ou quinze. Et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était pas haute, mais en bas deux gros chiens hurlaient comme des loups. Quelques minutes après, j’entendis dans l’escalier quelqu’un et je vis le mari, sa lampe dans une main, dans l’autre un de ses grands couteaux. Il montait, sa femme après lui, disait à voix basse: - Doucement, va doucement! Puis il entre, son couteau dans les dents, et venu à la hauteur du lit, où le pauvre jeune homme était étendu, d’une main prend son couteau, et de l’autre... Ah!... il saisit un jambon qui pendait au plafond, en coupe un morceau et se retire comme il était venu. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous réveiller; on apporte à manger, un déjeuner fort bon. Deux coqs en faisaient partie, dont il fallait, dit la vielle femme, emporter l’un et manger l’autre. En les voyant, je compris enfin le sens de ses terribles mots: «Faut-il les tuer tous les deux?» D’après P.- L. Courier «Lettres» 12. Où se passe l’action de ce récit? 1) En Allemagne. 2) En France. 3) En Italie. 4) En Espagne.

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Задание 28

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une aventure en Calabre Un officier de l'armée de Napoléon ler décrit dans une lettre son voyage en Italie. Un jour je voyageais en Calabre. C'est un pays de gens qui, je crois n'aiment personne, et surtout les Français. J'avais pour compagnon un jeune homme de vingt ans. Dans ces montagnes, les chemins sont rudes. Nos chevaux marchaient lentement. Mon camarade allait devant; un sentier qui lui parut plus court nous égara. Il faisait nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes. Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme mangeait et buvait tranquillement; moi, j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes. Nos hôtes avaient bien la mine de charbonniers, mais la maison ressemblait à un arsenal. Partout des fusils, des pistolets, des couteaux. Mon camarade riait et causait avec tout le monde et, par imprudence il dit d'abord d'où nous venions, où nous allions, qui nous étions. Français, chez nos plus mortels ennemis, seuls, si loin de tout secours humain! Enfin il parla de sa valise, priant qu'on la mis sous son oreiller. Après le souper, on nous laissa; nos hôtes couchaient en bas, nous dans la chambre du premier étage. Une petite pièce sous le toit où l'on montait par une échelle. Sous le plafond étaient suspendues les provisions pour toute l'année. Mon camarade y grimpa seul, se coucha, la tête sur sa valise et s'endormit aussitôt. Moi, décidé à veiller, je fis un bon feu, et m'assit auprès. La nuit était déjà presque passée quand j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer. En écoutant attentivement, j'entendis ces mots du mari: — Eh bien! voyons, faut-il les tuer tous les deux? A quoi la femme répondit: —Oui. Que vous dirai-je? Tout mon corps était froid, je ne savais si j'étais mort ou vivant. Nous deux, presque sans armes, contre eux douze ou quinze. Et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était pas haute, mais en bas deux gros chiens hurlaient comme des loups. Quelques minutes après, j’entendis dans l’escalier quelqu’un et je vis le mari, sa lampe dans une main, dans l’autre un de ses grands couteaux. Il montait, sa femme après lui, disait à voix basse: - Doucement, va doucement! Puis il entre, son couteau dans les dents, et venu à la hauteur du lit, où le pauvre jeune homme était étendu, d’une main prend son couteau, et de l’autre... Ah!... il saisit un jambon qui pendait au plafond, en coupe un morceau et se retire comme il était venu. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous réveiller; on apporte à manger, un déjeuner fort bon. Deux coqs en faisaient partie, dont il fallait, dit la vielle femme, emporter l’un et manger l’autre. En les voyant, je compris enfin le sens de ses terribles mots: «Faut-il les tuer tous les deux?» D’après P.- L. Courier «Lettres» 14. Quelle phrase ne correspond pas au contenu du texte? 1) II faisait déjà jour quand les voyageurs sont arrivés près de la maison de charbonniers. 2) Les hôtes ont invité les Français à table. 3) L'auteur n’a pas dormi de la nuit. 4) La nuit était déjà presque passée quand les hôtes sont montés dans la pièce sous le toit.

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Задание 29

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La Cathédrale En 18... Un étudiant s'arrêta, rue Saint-Honoré devant la vitrine d'un marchand de tableaux. Dans cette vitrine était exposée une toile de Manet: La Cathédrale de Chartres. Manet n'était alors admiré que par quelques amateurs, mais le passant avait le goût juste; la beauté de cette peinture l'enchanta. Plusieurs jours il revint pour la voir. Enfin, il osa entrer et en demanda le prix. — Ma foi, dit le marchand, elle est ici depuis longtemps. Pour deux mille francs, je vous la céderai. L'étudiant ne possédait pas cette somme, mais il appartenait à une famille provinciale qui n'était pas sans fortune. Un de ses oncles, quand il était parti pour Paris, lui avait dit: «Je sais ce qu'est la vie d'un jeune homme. En cas de besoin urgent, écris-moi». II demanda au marchand de ne pas vendre la toile avant huit jours et il écrivit à son oncle. Ce jeune homme avait à Paris une maîtresse qui, mariée avec un homme plus âgé qu'elle, s'ennuyait. Elle était un peu vulgaire, assez sotte et fort jolie. Le soir du jour où l'étudiant avait demandé le prix de la Cathédrale, cette femme lui dit: — J'attends demain la visite d'une amie de pension qui arrive de Toulon pour me voir. Mon mari n'a pas le temps de sortir avec nous; je compte sur vous. L'amie arriva le lendemain. Elle était elle-même accompagnée d'une autre. L'étudiant dut, pendant plusieurs jours, promener ces trois femmes dans Paris. Comme il payait repas, fiacres et spectacles, assez vite, son mois y passa. Il emprunta de l'argent à un camarade et commençait à être inquiet quand il reçut une lettre de son oncle. Elle contenait deux mille francs. Ce fut un grand soulagement. Il paya ses dettes et fit un cadeau à sa maîtresse. Un collectionneur acheta la Cathédrale et, beaucoup plus tard, légua ses tableaux au Louvre. Maintenant l'étudiant est devenu un vieil et célèbre écrivain. Son cœur est resté jeune. Il s'arrête encore, tout ému, devant un paysage ou devant une femme. Souvent dans la rue, en sortant de chez lui, il rencontre une dame âgée qui habite la maison voisine. Cette dame est son ancienne maîtresse. Son visage est déformé par la graisse; ses yeux, qui furent beaux, soulignés par des poches; sa lèvre surmontée de poils gris. Elle marche avec difficulté et l'on imagine ses jambes molles. L'écrivain la salue mais ne s'arrête pas, car il la sait méchante et il lui déplaît de penser qu'il l'ait aimée. Quelquefois il entre au Louvre et monte jusqu'à la salle où est exposée la Cathédrale. Il la regarde longtemps, et soupire. D’après André Maurois 13. Le jeune homme a demandé de l’argent pour… 1) payer les dettes. 2) faire un cadeau à sa maîtresse. 3) acheter le tableau de Manet. 4) payer ses repas.

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Задание 30

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La Cathédrale En 18... Un étudiant s'arrêta, rue Saint-Honoré devant la vitrine d'un marchand de tableaux. Dans cette vitrine était exposée une toile de Manet: La Cathédrale de Chartres. Manet n'était alors admiré que par quelques amateurs, mais le passant avait le goût juste; la beauté de cette peinture l'enchanta. Plusieurs jours il revint pour la voir. Enfin, il osa entrer et en demanda le prix. — Ma foi, dit le marchand, elle est ici depuis longtemps. Pour deux mille francs, je vous la céderai. L'étudiant ne possédait pas cette somme, mais il appartenait à une famille provinciale qui n'était pas sans fortune. Un de ses oncles, quand il était parti pour Paris, lui avait dit: «Je sais ce qu'est la vie d'un jeune homme. En cas de besoin urgent, écris-moi». II demanda au marchand de ne pas vendre la toile avant huit jours et il écrivit à son oncle. Ce jeune homme avait à Paris une maîtresse qui, mariée avec un homme plus âgé qu'elle, s'ennuyait. Elle était un peu vulgaire, assez sotte et fort jolie. Le soir du jour où l'étudiant avait demandé le prix de la Cathédrale, cette femme lui dit: — J'attends demain la visite d'une amie de pension qui arrive de Toulon pour me voir. Mon mari n'a pas le temps de sortir avec nous; je compte sur vous. L'amie arriva le lendemain. Elle était elle-même accompagnée d'une autre. L'étudiant dut, pendant plusieurs jours, promener ces trois femmes dans Paris. Comme il payait repas, fiacres et spectacles, assez vite, son mois y passa. Il emprunta de l'argent à un camarade et commençait à être inquiet quand il reçut une lettre de son oncle. Elle contenait deux mille francs. Ce fut un grand soulagement. Il paya ses dettes et fit un cadeau à sa maîtresse. Un collectionneur acheta la Cathédrale et, beaucoup plus tard, légua ses tableaux au Louvre. Maintenant l'étudiant est devenu un vieil et célèbre écrivain. Son cœur est resté jeune. Il s'arrête encore, tout ému, devant un paysage ou devant une femme. Souvent dans la rue, en sortant de chez lui, il rencontre une dame âgée qui habite la maison voisine. Cette dame est son ancienne maîtresse. Son visage est déformé par la graisse; ses yeux, qui furent beaux, soulignés par des poches; sa lèvre surmontée de poils gris. Elle marche avec difficulté et l'on imagine ses jambes molles. L'écrivain la salue mais ne s'arrête pas, car il la sait méchante et il lui déplaît de penser qu'il l'ait aimée. Quelquefois il entre au Louvre et monte jusqu'à la salle où est exposée la Cathédrale. Il la regarde longtemps, et soupire. D’après André Maurois 14. Ce jeune homme, à qui a-t-il demandé de l’argent? Il a écrit à... 1) ses parents. 2) son oncle. 3) son ami. 4) sa maîtresse.

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Задание 31

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La Cathédrale En 18... Un étudiant s'arrêta, rue Saint-Honoré devant la vitrine d'un marchand de tableaux. Dans cette vitrine était exposée une toile de Manet: La Cathédrale de Chartres. Manet n'était alors admiré que par quelques amateurs, mais le passant avait le goût juste; la beauté de cette peinture l'enchanta. Plusieurs jours il revint pour la voir. Enfin, il osa entrer et en demanda le prix. — Ma foi, dit le marchand, elle est ici depuis longtemps. Pour deux mille francs, je vous la céderai. L'étudiant ne possédait pas cette somme, mais il appartenait à une famille provinciale qui n'était pas sans fortune. Un de ses oncles, quand il était parti pour Paris, lui avait dit: «Je sais ce qu'est la vie d'un jeune homme. En cas de besoin urgent, écris-moi». II demanda au marchand de ne pas vendre la toile avant huit jours et il écrivit à son oncle. Ce jeune homme avait à Paris une maîtresse qui, mariée avec un homme plus âgé qu'elle, s'ennuyait. Elle était un peu vulgaire, assez sotte et fort jolie. Le soir du jour où l'étudiant avait demandé le prix de la Cathédrale, cette femme lui dit: — J'attends demain la visite d'une amie de pension qui arrive de Toulon pour me voir. Mon mari n'a pas le temps de sortir avec nous; je compte sur vous. L'amie arriva le lendemain. Elle était elle-même accompagnée d'une autre. L'étudiant dut, pendant plusieurs jours, promener ces trois femmes dans Paris. Comme il payait repas, fiacres et spectacles, assez vite, son mois y passa. Il emprunta de l'argent à un camarade et commençait à être inquiet quand il reçut une lettre de son oncle. Elle contenait deux mille francs. Ce fut un grand soulagement. Il paya ses dettes et fit un cadeau à sa maîtresse. Un collectionneur acheta la Cathédrale et, beaucoup plus tard, légua ses tableaux au Louvre. Maintenant l'étudiant est devenu un vieil et célèbre écrivain. Son cœur est resté jeune. Il s'arrête encore, tout ému, devant un paysage ou devant une femme. Souvent dans la rue, en sortant de chez lui, il rencontre une dame âgée qui habite la maison voisine. Cette dame est son ancienne maîtresse. Son visage est déformé par la graisse; ses yeux, qui furent beaux, soulignés par des poches; sa lèvre surmontée de poils gris. Elle marche avec difficulté et l'on imagine ses jambes molles. L'écrivain la salue mais ne s'arrête pas, car il la sait méchante et il lui déplaît de penser qu'il l'ait aimée. Quelquefois il entre au Louvre et monte jusqu'à la salle où est exposée la Cathédrale. Il la regarde longtemps, et soupire. D’après André Maurois 18. En faisant le portrait du personnage principal l’auteur souligne son amour… 1) de l’argent. 2) de soi. 3) de la femme. 4) de la beauté.

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Задание 32

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La Cathédrale En 18... Un étudiant s'arrêta, rue Saint-Honoré devant la vitrine d'un marchand de tableaux. Dans cette vitrine était exposée une toile de Manet: La Cathédrale de Chartres. Manet n'était alors admiré que par quelques amateurs, mais le passant avait le goût juste; la beauté de cette peinture l'enchanta. Plusieurs jours il revint pour la voir. Enfin, il osa entrer et en demanda le prix. — Ma foi, dit le marchand, elle est ici depuis longtemps. Pour deux mille francs, je vous la céderai. L'étudiant ne possédait pas cette somme, mais il appartenait à une famille provinciale qui n'était pas sans fortune. Un de ses oncles, quand il était parti pour Paris, lui avait dit: «Je sais ce qu'est la vie d'un jeune homme. En cas de besoin urgent, écris-moi». II demanda au marchand de ne pas vendre la toile avant huit jours et il écrivit à son oncle. Ce jeune homme avait à Paris une maîtresse qui, mariée avec un homme plus âgé qu'elle, s'ennuyait. Elle était un peu vulgaire, assez sotte et fort jolie. Le soir du jour où l'étudiant avait demandé le prix de la Cathédrale, cette femme lui dit: — J'attends demain la visite d'une amie de pension qui arrive de Toulon pour me voir. Mon mari n'a pas le temps de sortir avec nous; je compte sur vous. L'amie arriva le lendemain. Elle était elle-même accompagnée d'une autre. L'étudiant dut, pendant plusieurs jours, promener ces trois femmes dans Paris. Comme il payait repas, fiacres et spectacles, assez vite, son mois y passa. Il emprunta de l'argent à un camarade et commençait à être inquiet quand il reçut une lettre de son oncle. Elle contenait deux mille francs. Ce fut un grand soulagement. Il paya ses dettes et fit un cadeau à sa maîtresse. Un collectionneur acheta la Cathédrale et, beaucoup plus tard, légua ses tableaux au Louvre. Maintenant l'étudiant est devenu un vieil et célèbre écrivain. Son cœur est resté jeune. Il s'arrête encore, tout ému, devant un paysage ou devant une femme. Souvent dans la rue, en sortant de chez lui, il rencontre une dame âgée qui habite la maison voisine. Cette dame est son ancienne maîtresse. Son visage est déformé par la graisse; ses yeux, qui furent beaux, soulignés par des poches; sa lèvre surmontée de poils gris. Elle marche avec difficulté et l'on imagine ses jambes molles. L'écrivain la salue mais ne s'arrête pas, car il la sait méchante et il lui déplaît de penser qu'il l'ait aimée. Quelquefois il entre au Louvre et monte jusqu'à la salle où est exposée la Cathédrale. Il la regarde longtemps, et soupire. D’après André Maurois 16. Le jeune homme est devenu... 1) peintre. 2) collectionneur de peinture. 3) journaliste. 4) écrivain.

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Задание 33

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La Cathédrale En 18... Un étudiant s'arrêta, rue Saint-Honoré devant la vitrine d'un marchand de tableaux. Dans cette vitrine était exposée une toile de Manet: La Cathédrale de Chartres. Manet n'était alors admiré que par quelques amateurs, mais le passant avait le goût juste; la beauté de cette peinture l'enchanta. Plusieurs jours il revint pour la voir. Enfin, il osa entrer et en demanda le prix. — Ma foi, dit le marchand, elle est ici depuis longtemps. Pour deux mille francs, je vous la céderai. L'étudiant ne possédait pas cette somme, mais il appartenait à une famille provinciale qui n'était pas sans fortune. Un de ses oncles, quand il était parti pour Paris, lui avait dit: «Je sais ce qu'est la vie d'un jeune homme. En cas de besoin urgent, écris-moi». II demanda au marchand de ne pas vendre la toile avant huit jours et il écrivit à son oncle. Ce jeune homme avait à Paris une maîtresse qui, mariée avec un homme plus âgé qu'elle, s'ennuyait. Elle était un peu vulgaire, assez sotte et fort jolie. Le soir du jour où l'étudiant avait demandé le prix de la Cathédrale, cette femme lui dit: — J'attends demain la visite d'une amie de pension qui arrive de Toulon pour me voir. Mon mari n'a pas le temps de sortir avec nous; je compte sur vous. L'amie arriva le lendemain. Elle était elle-même accompagnée d'une autre. L'étudiant dut, pendant plusieurs jours, promener ces trois femmes dans Paris. Comme il payait repas, fiacres et spectacles, assez vite, son mois y passa. Il emprunta de l'argent à un camarade et commençait à être inquiet quand il reçut une lettre de son oncle. Elle contenait deux mille francs. Ce fut un grand soulagement. Il paya ses dettes et fit un cadeau à sa maîtresse. Un collectionneur acheta la Cathédrale et, beaucoup plus tard, légua ses tableaux au Louvre. Maintenant l'étudiant est devenu un vieil et célèbre écrivain. Son cœur est resté jeune. Il s'arrête encore, tout ému, devant un paysage ou devant une femme. Souvent dans la rue, en sortant de chez lui, il rencontre une dame âgée qui habite la maison voisine. Cette dame est son ancienne maîtresse. Son visage est déformé par la graisse; ses yeux, qui furent beaux, soulignés par des poches; sa lèvre surmontée de poils gris. Elle marche avec difficulté et l'on imagine ses jambes molles. L'écrivain la salue mais ne s'arrête pas, car il la sait méchante et il lui déplaît de penser qu'il l'ait aimée. Quelquefois il entre au Louvre et monte jusqu'à la salle où est exposée la Cathédrale. Il la regarde longtemps, et soupire. D’après André Maurois 12. Le personnage principal de cette nouvelle était... 1) peintre. 2) marchand de tableaux. 3) ouvrier. 4) étudiant.

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Задание 34

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La Cathédrale En 18... Un étudiant s'arrêta, rue Saint-Honoré devant la vitrine d'un marchand de tableaux. Dans cette vitrine était exposée une toile de Manet: La Cathédrale de Chartres. Manet n'était alors admiré que par quelques amateurs, mais le passant avait le goût juste; la beauté de cette peinture l'enchanta. Plusieurs jours il revint pour la voir. Enfin, il osa entrer et en demanda le prix. — Ma foi, dit le marchand, elle est ici depuis longtemps. Pour deux mille francs, je vous la céderai. L'étudiant ne possédait pas cette somme, mais il appartenait à une famille provinciale qui n'était pas sans fortune. Un de ses oncles, quand il était parti pour Paris, lui avait dit: «Je sais ce qu'est la vie d'un jeune homme. En cas de besoin urgent, écris-moi». II demanda au marchand de ne pas vendre la toile avant huit jours et il écrivit à son oncle. Ce jeune homme avait à Paris une maîtresse qui, mariée avec un homme plus âgé qu'elle, s'ennuyait. Elle était un peu vulgaire, assez sotte et fort jolie. Le soir du jour où l'étudiant avait demandé le prix de la Cathédrale, cette femme lui dit: — J'attends demain la visite d'une amie de pension qui arrive de Toulon pour me voir. Mon mari n'a pas le temps de sortir avec nous; je compte sur vous. L'amie arriva le lendemain. Elle était elle-même accompagnée d'une autre. L'étudiant dut, pendant plusieurs jours, promener ces trois femmes dans Paris. Comme il payait repas, fiacres et spectacles, assez vite, son mois y passa. Il emprunta de l'argent à un camarade et commençait à être inquiet quand il reçut une lettre de son oncle. Elle contenait deux mille francs. Ce fut un grand soulagement. Il paya ses dettes et fit un cadeau à sa maîtresse. Un collectionneur acheta la Cathédrale et, beaucoup plus tard, légua ses tableaux au Louvre. Maintenant l'étudiant est devenu un vieil et célèbre écrivain. Son cœur est resté jeune. Il s'arrête encore, tout ému, devant un paysage ou devant une femme. Souvent dans la rue, en sortant de chez lui, il rencontre une dame âgée qui habite la maison voisine. Cette dame est son ancienne maîtresse. Son visage est déformé par la graisse; ses yeux, qui furent beaux, soulignés par des poches; sa lèvre surmontée de poils gris. Elle marche avec difficulté et l'on imagine ses jambes molles. L'écrivain la salue mais ne s'arrête pas, car il la sait méchante et il lui déplaît de penser qu'il l'ait aimée. Quelquefois il entre au Louvre et monte jusqu'à la salle où est exposée la Cathédrale. Il la regarde longtemps, et soupire. D’après André Maurois 15. Le jeune homme, qu’a-t-il fait quand il avait reçu l’argent demandé? 1) Il a payé ses dettes et a fait un cadeau à sa maîtresse. 2) Il est allé au Louvre pour admirer les tableaux de Manet. 3) Il a acheté le tableau de Manet «La Cathédrale». 4) Il est parti voir ses parents en province.

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Задание 35

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La Cathédrale En 18... Un étudiant s'arrêta, rue Saint-Honoré devant la vitrine d'un marchand de tableaux. Dans cette vitrine était exposée une toile de Manet: La Cathédrale de Chartres. Manet n'était alors admiré que par quelques amateurs, mais le passant avait le goût juste; la beauté de cette peinture l'enchanta. Plusieurs jours il revint pour la voir. Enfin, il osa entrer et en demanda le prix. — Ma foi, dit le marchand, elle est ici depuis longtemps. Pour deux mille francs, je vous la céderai. L'étudiant ne possédait pas cette somme, mais il appartenait à une famille provinciale qui n'était pas sans fortune. Un de ses oncles, quand il était parti pour Paris, lui avait dit: «Je sais ce qu'est la vie d'un jeune homme. En cas de besoin urgent, écris-moi». II demanda au marchand de ne pas vendre la toile avant huit jours et il écrivit à son oncle. Ce jeune homme avait à Paris une maîtresse qui, mariée avec un homme plus âgé qu'elle, s'ennuyait. Elle était un peu vulgaire, assez sotte et fort jolie. Le soir du jour où l'étudiant avait demandé le prix de la Cathédrale, cette femme lui dit: — J'attends demain la visite d'une amie de pension qui arrive de Toulon pour me voir. Mon mari n'a pas le temps de sortir avec nous; je compte sur vous. L'amie arriva le lendemain. Elle était elle-même accompagnée d'une autre. L'étudiant dut, pendant plusieurs jours, promener ces trois femmes dans Paris. Comme il payait repas, fiacres et spectacles, assez vite, son mois y passa. Il emprunta de l'argent à un camarade et commençait à être inquiet quand il reçut une lettre de son oncle. Elle contenait deux mille francs. Ce fut un grand soulagement. Il paya ses dettes et fit un cadeau à sa maîtresse. Un collectionneur acheta la Cathédrale et, beaucoup plus tard, légua ses tableaux au Louvre. Maintenant l'étudiant est devenu un vieil et célèbre écrivain. Son cœur est resté jeune. Il s'arrête encore, tout ému, devant un paysage ou devant une femme. Souvent dans la rue, en sortant de chez lui, il rencontre une dame âgée qui habite la maison voisine. Cette dame est son ancienne maîtresse. Son visage est déformé par la graisse; ses yeux, qui furent beaux, soulignés par des poches; sa lèvre surmontée de poils gris. Elle marche avec difficulté et l'on imagine ses jambes molles. L'écrivain la salue mais ne s'arrête pas, car il la sait méchante et il lui déplaît de penser qu'il l'ait aimée. Quelquefois il entre au Louvre et monte jusqu'à la salle où est exposée la Cathédrale. Il la regarde longtemps, et soupire. D’après André Maurois 17. Il suit du texte que le vieil homme... qu’il n’ait pas acheté le tableau de Manet. 1) regrette 2) est content 3) est malheureux 4) est heureux

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Задание 36

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mon Professeur de Danses Je me souviens de mon premier cours de danse. Papa en avait choisi un, dans le quartier, rue de Maubeuge. Notre professeur, Madame Galina Dismaïlova, s'est dirigée vers moi: - Il faudra que tu danses sans lunettes. Au début, j'enviais mes camarades qui ne portaient pas de lunettes. Tout était simple pour elles. Mais à la réflexion, je me suis dit que j'avais un avantage: vivre dans deux mondes différents, selon que je portais ou non mes lunettes. Et le monde de la danse n'était pas la vie réelle. Oui, un monde de rêve comme celui, flou et tendre, que je voyais sans mes lunettes. À la sortie de ce premier cours, j'ai dit à papa: - Ça ne me dérange pas du tout de danser sans mes lunettes. - Tu as raison, a dit papa. Ce sera comme moi quand j'étais jeune... Les autres te trouveront dans le regard, quand tu ne porteras pas tes lunettes, une sorte de douceur... Cela s'appelle le charme... Les cours avaient lieu chaque jeudi soir et papa m'y accompagnait. La grande fenêtre du studio de danse donnait sur la gare du Nord. Les mères des élèves étaient assises sur une longue banquette rouge. Papa, le seul homme parmi toutes ces femmes, se tenait au bout de la banquette, à distance des autres, et regardait de temps en temps, par la baie vitrée derrière lui, la gare du Nord, les lumières des quais, les trains qui s'en allaient pour de lointaines destinations -jusqu'en Russie, m'avait-il dit- la Russie qui était la patrie de notre professeur, Madame Dismaïlova. Elle avait conservé un très fort accent russe. Elle m’appelait «Catherrrine». Un jour, papa m'a dit: - Catherine, c'est drôle... J'ai connu dans le temps ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle ne me reconnaît pas car je ne suis plus le jeune homme que j'étais alors... Elle aussi a bien changé. En ce temps-là, Catherine, j'étais un jeune homme assez bien de sa personne, et pour gagner un peu d'argent de poche, j'avais voulu faire de la figuration au Casino de Paris... Un soir, on m'a demandé de remplacer l'un des porteurs... Les porteurs sont ceux qui doivent porter les danseuses de la revue... Et la danseuse que je devais porter, c'était ta maman... Je l'ai prise dans mes bras de la façon que l'on m'a indiquée... Je suis entré en scène avec elle en titubant, sans mes lunettes... Et patatras!... Nous sommes tombés tous les deux par terre... Ta maman avait une crise de fou rire... Il a fallu baisser le rideau... Elle m'a trouvé très sympathique... C'est au Casino de Paris que j'ai connu aussi ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle faisait partie de la revue... Et papa, comme s'il avait peur que quelqu'un nous suive et entende notre conversation, a ralenti le pas et s'est penché vers moi. - Eh bien, ma petite Catherine, a-t-il dit d'une voix très basse, presque un chuchotement, elle ne s'appelait pas Galina Dismaïlova à cette époque-là, mais tout simplement Odette Marchal... Et elle n'était pas russe mais originaire de Saint-Mandé où ses parents tenaient un petit café-restaurant... Elle nous y invitait souvent ta maman et moi. C'était une bonne camarade... Elle n'avait pas du tout l'accent russe, mais pas du tout... Le cours de danse s'est achevé vers sept heures du soir. Madame Dismaïlova nous a dit: - Au rrrevoir... et à jeudi prrrochain, les enfants... Dans l'escalier, j'ai chuchoté: - Tu aurais dû lui parler et l'appeler par son vrai nom... Papa a éclaté de rire. - Tu crois que j'aurais dû lui dire: Bonjour, Odette... Comment vont les amis de Saint-Mandé? Il est resté un moment silencieux. Et puis il a ajouté: - Mais non... Je ne pouvais pas lui faire ça... Il faut la laisser rêver, elle et ses clients... D’après Sempé et Patrick Modiano «Catherine Certitude» 12. Le studio de danse se trouvait près de la gare… 1) du Nord. 2) de l’Est. 3) Montparnasse. 4) de Lyon.

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Задание 37

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mon Professeur de Danses Je me souviens de mon premier cours de danse. Papa en avait choisi un, dans le quartier, rue de Maubeuge. Notre professeur, Madame Galina Dismaïlova, s'est dirigée vers moi: - Il faudra que tu danses sans lunettes. Au début, j'enviais mes camarades qui ne portaient pas de lunettes. Tout était simple pour elles. Mais à la réflexion, je me suis dit que j'avais un avantage: vivre dans deux mondes différents, selon que je portais ou non mes lunettes. Et le monde de la danse n'était pas la vie réelle. Oui, un monde de rêve comme celui, flou et tendre, que je voyais sans mes lunettes. À la sortie de ce premier cours, j'ai dit à papa: - Ça ne me dérange pas du tout de danser sans mes lunettes. - Tu as raison, a dit papa. Ce sera comme moi quand j'étais jeune... Les autres te trouveront dans le regard, quand tu ne porteras pas tes lunettes, une sorte de douceur... Cela s'appelle le charme... Les cours avaient lieu chaque jeudi soir et papa m'y accompagnait. La grande fenêtre du studio de danse donnait sur la gare du Nord. Les mères des élèves étaient assises sur une longue banquette rouge. Papa, le seul homme parmi toutes ces femmes, se tenait au bout de la banquette, à distance des autres, et regardait de temps en temps, par la baie vitrée derrière lui, la gare du Nord, les lumières des quais, les trains qui s'en allaient pour de lointaines destinations -jusqu'en Russie, m'avait-il dit- la Russie qui était la patrie de notre professeur, Madame Dismaïlova. Elle avait conservé un très fort accent russe. Elle m’appelait «Catherrrine». Un jour, papa m'a dit: - Catherine, c'est drôle... J'ai connu dans le temps ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle ne me reconnaît pas car je ne suis plus le jeune homme que j'étais alors... Elle aussi a bien changé. En ce temps-là, Catherine, j'étais un jeune homme assez bien de sa personne, et pour gagner un peu d'argent de poche, j'avais voulu faire de la figuration au Casino de Paris... Un soir, on m'a demandé de remplacer l'un des porteurs... Les porteurs sont ceux qui doivent porter les danseuses de la revue... Et la danseuse que je devais porter, c'était ta maman... Je l'ai prise dans mes bras de la façon que l'on m'a indiquée... Je suis entré en scène avec elle en titubant, sans mes lunettes... Et patatras!... Nous sommes tombés tous les deux par terre... Ta maman avait une crise de fou rire... Il a fallu baisser le rideau... Elle m'a trouvé très sympathique... C'est au Casino de Paris que j'ai connu aussi ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle faisait partie de la revue... Et papa, comme s'il avait peur que quelqu'un nous suive et entende notre conversation, a ralenti le pas et s'est penché vers moi. - Eh bien, ma petite Catherine, a-t-il dit d'une voix très basse, presque un chuchotement, elle ne s'appelait pas Galina Dismaïlova à cette époque-là, mais tout simplement Odette Marchal... Et elle n'était pas russe mais originaire de Saint-Mandé où ses parents tenaient un petit café-restaurant... Elle nous y invitait souvent ta maman et moi. C'était une bonne camarade... Elle n'avait pas du tout l'accent russe, mais pas du tout... Le cours de danse s'est achevé vers sept heures du soir. Madame Dismaïlova nous a dit: - Au rrrevoir... et à jeudi prrrochain, les enfants... Dans l'escalier, j'ai chuchoté: - Tu aurais dû lui parler et l'appeler par son vrai nom... Papa a éclaté de rire. - Tu crois que j'aurais dû lui dire: Bonjour, Odette... Comment vont les amis de Saint-Mandé? Il est resté un moment silencieux. Et puis il a ajouté: - Mais non... Je ne pouvais pas lui faire ça... Il faut la laisser rêver, elle et ses clients... D’après Sempé et Patrick Modiano «Catherine Certitude» 15. Le professeur de danses parlait avec un accent… 1) français. 2) russe. 3) anglais. 4) allemand.

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Задание 38

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mon Professeur de Danses Je me souviens de mon premier cours de danse. Papa en avait choisi un, dans le quartier, rue de Maubeuge. Notre professeur, Madame Galina Dismaïlova, s'est dirigée vers moi: - Il faudra que tu danses sans lunettes. Au début, j'enviais mes camarades qui ne portaient pas de lunettes. Tout était simple pour elles. Mais à la réflexion, je me suis dit que j'avais un avantage: vivre dans deux mondes différents, selon que je portais ou non mes lunettes. Et le monde de la danse n'était pas la vie réelle. Oui, un monde de rêve comme celui, flou et tendre, que je voyais sans mes lunettes. À la sortie de ce premier cours, j'ai dit à papa: - Ça ne me dérange pas du tout de danser sans mes lunettes. - Tu as raison, a dit papa. Ce sera comme moi quand j'étais jeune... Les autres te trouveront dans le regard, quand tu ne porteras pas tes lunettes, une sorte de douceur... Cela s'appelle le charme... Les cours avaient lieu chaque jeudi soir et papa m'y accompagnait. La grande fenêtre du studio de danse donnait sur la gare du Nord. Les mères des élèves étaient assises sur une longue banquette rouge. Papa, le seul homme parmi toutes ces femmes, se tenait au bout de la banquette, à distance des autres, et regardait de temps en temps, par la baie vitrée derrière lui, la gare du Nord, les lumières des quais, les trains qui s'en allaient pour de lointaines destinations -jusqu'en Russie, m'avait-il dit- la Russie qui était la patrie de notre professeur, Madame Dismaïlova. Elle avait conservé un très fort accent russe. Elle m’appelait «Catherrrine». Un jour, papa m'a dit: - Catherine, c'est drôle... J'ai connu dans le temps ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle ne me reconnaît pas car je ne suis plus le jeune homme que j'étais alors... Elle aussi a bien changé. En ce temps-là, Catherine, j'étais un jeune homme assez bien de sa personne, et pour gagner un peu d'argent de poche, j'avais voulu faire de la figuration au Casino de Paris... Un soir, on m'a demandé de remplacer l'un des porteurs... Les porteurs sont ceux qui doivent porter les danseuses de la revue... Et la danseuse que je devais porter, c'était ta maman... Je l'ai prise dans mes bras de la façon que l'on m'a indiquée... Je suis entré en scène avec elle en titubant, sans mes lunettes... Et patatras!... Nous sommes tombés tous les deux par terre... Ta maman avait une crise de fou rire... Il a fallu baisser le rideau... Elle m'a trouvé très sympathique... C'est au Casino de Paris que j'ai connu aussi ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle faisait partie de la revue... Et papa, comme s'il avait peur que quelqu'un nous suive et entende notre conversation, a ralenti le pas et s'est penché vers moi. - Eh bien, ma petite Catherine, a-t-il dit d'une voix très basse, presque un chuchotement, elle ne s'appelait pas Galina Dismaïlova à cette époque-là, mais tout simplement Odette Marchal... Et elle n'était pas russe mais originaire de Saint-Mandé où ses parents tenaient un petit café-restaurant... Elle nous y invitait souvent ta maman et moi. C'était une bonne camarade... Elle n'avait pas du tout l'accent russe, mais pas du tout... Le cours de danse s'est achevé vers sept heures du soir. Madame Dismaïlova nous a dit: - Au rrrevoir... et à jeudi prrrochain, les enfants... Dans l'escalier, j'ai chuchoté: - Tu aurais dû lui parler et l'appeler par son vrai nom... Papa a éclaté de rire. - Tu crois que j'aurais dû lui dire: Bonjour, Odette... Comment vont les amis de Saint-Mandé? Il est resté un moment silencieux. Et puis il a ajouté: - Mais non... Je ne pouvais pas lui faire ça... Il faut la laisser rêver, elle et ses clients... D’après Sempé et Patrick Modiano «Catherine Certitude» 13. Catherine, pourquoi était-elle contente de danser sans ses lunettes? 1) Elle n’aimait pas ses lunettes. 2) Elle pensait que c’était plus beau. 3) Elle pensait que le monde de la danse ressemblait au monde qu’elle voyait sans lunettes. 4) Elle pensait que c’était dangereux de danser avec des lunettes.

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Задание 39

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mon Professeur de Danses Je me souviens de mon premier cours de danse. Papa en avait choisi un, dans le quartier, rue de Maubeuge. Notre professeur, Madame Galina Dismaïlova, s'est dirigée vers moi: - Il faudra que tu danses sans lunettes. Au début, j'enviais mes camarades qui ne portaient pas de lunettes. Tout était simple pour elles. Mais à la réflexion, je me suis dit que j'avais un avantage: vivre dans deux mondes différents, selon que je portais ou non mes lunettes. Et le monde de la danse n'était pas la vie réelle. Oui, un monde de rêve comme celui, flou et tendre, que je voyais sans mes lunettes. À la sortie de ce premier cours, j'ai dit à papa: - Ça ne me dérange pas du tout de danser sans mes lunettes. - Tu as raison, a dit papa. Ce sera comme moi quand j'étais jeune... Les autres te trouveront dans le regard, quand tu ne porteras pas tes lunettes, une sorte de douceur... Cela s'appelle le charme... Les cours avaient lieu chaque jeudi soir et papa m'y accompagnait. La grande fenêtre du studio de danse donnait sur la gare du Nord. Les mères des élèves étaient assises sur une longue banquette rouge. Papa, le seul homme parmi toutes ces femmes, se tenait au bout de la banquette, à distance des autres, et regardait de temps en temps, par la baie vitrée derrière lui, la gare du Nord, les lumières des quais, les trains qui s'en allaient pour de lointaines destinations -jusqu'en Russie, m'avait-il dit- la Russie qui était la patrie de notre professeur, Madame Dismaïlova. Elle avait conservé un très fort accent russe. Elle m’appelait «Catherrrine». Un jour, papa m'a dit: - Catherine, c'est drôle... J'ai connu dans le temps ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle ne me reconnaît pas car je ne suis plus le jeune homme que j'étais alors... Elle aussi a bien changé. En ce temps-là, Catherine, j'étais un jeune homme assez bien de sa personne, et pour gagner un peu d'argent de poche, j'avais voulu faire de la figuration au Casino de Paris... Un soir, on m'a demandé de remplacer l'un des porteurs... Les porteurs sont ceux qui doivent porter les danseuses de la revue... Et la danseuse que je devais porter, c'était ta maman... Je l'ai prise dans mes bras de la façon que l'on m'a indiquée... Je suis entré en scène avec elle en titubant, sans mes lunettes... Et patatras!... Nous sommes tombés tous les deux par terre... Ta maman avait une crise de fou rire... Il a fallu baisser le rideau... Elle m'a trouvé très sympathique... C'est au Casino de Paris que j'ai connu aussi ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle faisait partie de la revue... Et papa, comme s'il avait peur que quelqu'un nous suive et entende notre conversation, a ralenti le pas et s'est penché vers moi. - Eh bien, ma petite Catherine, a-t-il dit d'une voix très basse, presque un chuchotement, elle ne s'appelait pas Galina Dismaïlova à cette époque-là, mais tout simplement Odette Marchal... Et elle n'était pas russe mais originaire de Saint-Mandé où ses parents tenaient un petit café-restaurant... Elle nous y invitait souvent ta maman et moi. C'était une bonne camarade... Elle n'avait pas du tout l'accent russe, mais pas du tout... Le cours de danse s'est achevé vers sept heures du soir. Madame Dismaïlova nous a dit: - Au rrrevoir... et à jeudi prrrochain, les enfants... Dans l'escalier, j'ai chuchoté: - Tu aurais dû lui parler et l'appeler par son vrai nom... Papa a éclaté de rire. - Tu crois que j'aurais dû lui dire: Bonjour, Odette... Comment vont les amis de Saint-Mandé? Il est resté un moment silencieux. Et puis il a ajouté: - Mais non... Je ne pouvais pas lui faire ça... Il faut la laisser rêver, elle et ses clients... D’après Sempé et Patrick Modiano «Catherine Certitude» 14. Selon le père de Catherine, les gens qui ôtent leurs lunettes ont dans le regard… 1) de la faiblesse. 2) de la tendresse. 3) du charme. 4) de la simplicité.

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Задание 40

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mon Professeur de Danses Je me souviens de mon premier cours de danse. Papa en avait choisi un, dans le quartier, rue de Maubeuge. Notre professeur, Madame Galina Dismaïlova, s'est dirigée vers moi: - Il faudra que tu danses sans lunettes. Au début, j'enviais mes camarades qui ne portaient pas de lunettes. Tout était simple pour elles. Mais à la réflexion, je me suis dit que j'avais un avantage: vivre dans deux mondes différents, selon que je portais ou non mes lunettes. Et le monde de la danse n'était pas la vie réelle. Oui, un monde de rêve comme celui, flou et tendre, que je voyais sans mes lunettes. À la sortie de ce premier cours, j'ai dit à papa: - Ça ne me dérange pas du tout de danser sans mes lunettes. - Tu as raison, a dit papa. Ce sera comme moi quand j'étais jeune... Les autres te trouveront dans le regard, quand tu ne porteras pas tes lunettes, une sorte de douceur... Cela s'appelle le charme... Les cours avaient lieu chaque jeudi soir et papa m'y accompagnait. La grande fenêtre du studio de danse donnait sur la gare du Nord. Les mères des élèves étaient assises sur une longue banquette rouge. Papa, le seul homme parmi toutes ces femmes, se tenait au bout de la banquette, à distance des autres, et regardait de temps en temps, par la baie vitrée derrière lui, la gare du Nord, les lumières des quais, les trains qui s'en allaient pour de lointaines destinations -jusqu'en Russie, m'avait-il dit- la Russie qui était la patrie de notre professeur, Madame Dismaïlova. Elle avait conservé un très fort accent russe. Elle m’appelait «Catherrrine». Un jour, papa m'a dit: - Catherine, c'est drôle... J'ai connu dans le temps ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle ne me reconnaît pas car je ne suis plus le jeune homme que j'étais alors... Elle aussi a bien changé. En ce temps-là, Catherine, j'étais un jeune homme assez bien de sa personne, et pour gagner un peu d'argent de poche, j'avais voulu faire de la figuration au Casino de Paris... Un soir, on m'a demandé de remplacer l'un des porteurs... Les porteurs sont ceux qui doivent porter les danseuses de la revue... Et la danseuse que je devais porter, c'était ta maman... Je l'ai prise dans mes bras de la façon que l'on m'a indiquée... Je suis entré en scène avec elle en titubant, sans mes lunettes... Et patatras!... Nous sommes tombés tous les deux par terre... Ta maman avait une crise de fou rire... Il a fallu baisser le rideau... Elle m'a trouvé très sympathique... C'est au Casino de Paris que j'ai connu aussi ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle faisait partie de la revue... Et papa, comme s'il avait peur que quelqu'un nous suive et entende notre conversation, a ralenti le pas et s'est penché vers moi. - Eh bien, ma petite Catherine, a-t-il dit d'une voix très basse, presque un chuchotement, elle ne s'appelait pas Galina Dismaïlova à cette époque-là, mais tout simplement Odette Marchal... Et elle n'était pas russe mais originaire de Saint-Mandé où ses parents tenaient un petit café-restaurant... Elle nous y invitait souvent ta maman et moi. C'était une bonne camarade... Elle n'avait pas du tout l'accent russe, mais pas du tout... Le cours de danse s'est achevé vers sept heures du soir. Madame Dismaïlova nous a dit: - Au rrrevoir... et à jeudi prrrochain, les enfants... Dans l'escalier, j'ai chuchoté: - Tu aurais dû lui parler et l'appeler par son vrai nom... Papa a éclaté de rire. - Tu crois que j'aurais dû lui dire: Bonjour, Odette... Comment vont les amis de Saint-Mandé? Il est resté un moment silencieux. Et puis il a ajouté: - Mais non... Je ne pouvais pas lui faire ça... Il faut la laisser rêver, elle et ses clients... D’après Sempé et Patrick Modiano «Catherine Certitude» 18. Quelle phrase n’appartient pas au texte? 1) Nous sommes tombés tous les deux par terre. 2) Et elle n'était pas russe mais originaire de Saint-Mandé où ses parents tenaient un petit café-restaurant. 3) Il faut la laisser rêver, elle et ses clients. 4) Papa a dit au professeur de danses: Bonjour, Odette... Comment vont les amis de Saint-Mandé?

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Задание 41

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mon Professeur de Danses Je me souviens de mon premier cours de danse. Papa en avait choisi un, dans le quartier, rue de Maubeuge. Notre professeur, Madame Galina Dismaïlova, s'est dirigée vers moi: - Il faudra que tu danses sans lunettes. Au début, j'enviais mes camarades qui ne portaient pas de lunettes. Tout était simple pour elles. Mais à la réflexion, je me suis dit que j'avais un avantage: vivre dans deux mondes différents, selon que je portais ou non mes lunettes. Et le monde de la danse n'était pas la vie réelle. Oui, un monde de rêve comme celui, flou et tendre, que je voyais sans mes lunettes. À la sortie de ce premier cours, j'ai dit à papa: - Ça ne me dérange pas du tout de danser sans mes lunettes. - Tu as raison, a dit papa. Ce sera comme moi quand j'étais jeune... Les autres te trouveront dans le regard, quand tu ne porteras pas tes lunettes, une sorte de douceur... Cela s'appelle le charme... Les cours avaient lieu chaque jeudi soir et papa m'y accompagnait. La grande fenêtre du studio de danse donnait sur la gare du Nord. Les mères des élèves étaient assises sur une longue banquette rouge. Papa, le seul homme parmi toutes ces femmes, se tenait au bout de la banquette, à distance des autres, et regardait de temps en temps, par la baie vitrée derrière lui, la gare du Nord, les lumières des quais, les trains qui s'en allaient pour de lointaines destinations -jusqu'en Russie, m'avait-il dit- la Russie qui était la patrie de notre professeur, Madame Dismaïlova. Elle avait conservé un très fort accent russe. Elle m’appelait «Catherrrine». Un jour, papa m'a dit: - Catherine, c'est drôle... J'ai connu dans le temps ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle ne me reconnaît pas car je ne suis plus le jeune homme que j'étais alors... Elle aussi a bien changé. En ce temps-là, Catherine, j'étais un jeune homme assez bien de sa personne, et pour gagner un peu d'argent de poche, j'avais voulu faire de la figuration au Casino de Paris... Un soir, on m'a demandé de remplacer l'un des porteurs... Les porteurs sont ceux qui doivent porter les danseuses de la revue... Et la danseuse que je devais porter, c'était ta maman... Je l'ai prise dans mes bras de la façon que l'on m'a indiquée... Je suis entré en scène avec elle en titubant, sans mes lunettes... Et patatras!... Nous sommes tombés tous les deux par terre... Ta maman avait une crise de fou rire... Il a fallu baisser le rideau... Elle m'a trouvé très sympathique... C'est au Casino de Paris que j'ai connu aussi ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle faisait partie de la revue... Et papa, comme s'il avait peur que quelqu'un nous suive et entende notre conversation, a ralenti le pas et s'est penché vers moi. - Eh bien, ma petite Catherine, a-t-il dit d'une voix très basse, presque un chuchotement, elle ne s'appelait pas Galina Dismaïlova à cette époque-là, mais tout simplement Odette Marchal... Et elle n'était pas russe mais originaire de Saint-Mandé où ses parents tenaient un petit café-restaurant... Elle nous y invitait souvent ta maman et moi. C'était une bonne camarade... Elle n'avait pas du tout l'accent russe, mais pas du tout... Le cours de danse s'est achevé vers sept heures du soir. Madame Dismaïlova nous a dit: - Au rrrevoir... et à jeudi prrrochain, les enfants... Dans l'escalier, j'ai chuchoté: - Tu aurais dû lui parler et l'appeler par son vrai nom... Papa a éclaté de rire. - Tu crois que j'aurais dû lui dire: Bonjour, Odette... Comment vont les amis de Saint-Mandé? Il est resté un moment silencieux. Et puis il a ajouté: - Mais non... Je ne pouvais pas lui faire ça... Il faut la laisser rêver, elle et ses clients... D’après Sempé et Patrick Modiano «Catherine Certitude» 17. Qui sont les porteurs au Casino de Paris? C’est ceux qui doivent porter… 1) des valises de clients. 2) des danseuses pendant la revue. 3) de l’argent. 4) des fleurs aux danseuses.

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Задание 42

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Mon Professeur de Danses Je me souviens de mon premier cours de danse. Papa en avait choisi un, dans le quartier, rue de Maubeuge. Notre professeur, Madame Galina Dismaïlova, s'est dirigée vers moi: - Il faudra que tu danses sans lunettes. Au début, j'enviais mes camarades qui ne portaient pas de lunettes. Tout était simple pour elles. Mais à la réflexion, je me suis dit que j'avais un avantage: vivre dans deux mondes différents, selon que je portais ou non mes lunettes. Et le monde de la danse n'était pas la vie réelle. Oui, un monde de rêve comme celui, flou et tendre, que je voyais sans mes lunettes. À la sortie de ce premier cours, j'ai dit à papa: - Ça ne me dérange pas du tout de danser sans mes lunettes. - Tu as raison, a dit papa. Ce sera comme moi quand j'étais jeune... Les autres te trouveront dans le regard, quand tu ne porteras pas tes lunettes, une sorte de douceur... Cela s'appelle le charme... Les cours avaient lieu chaque jeudi soir et papa m'y accompagnait. La grande fenêtre du studio de danse donnait sur la gare du Nord. Les mères des élèves étaient assises sur une longue banquette rouge. Papa, le seul homme parmi toutes ces femmes, se tenait au bout de la banquette, à distance des autres, et regardait de temps en temps, par la baie vitrée derrière lui, la gare du Nord, les lumières des quais, les trains qui s'en allaient pour de lointaines destinations -jusqu'en Russie, m'avait-il dit- la Russie qui était la patrie de notre professeur, Madame Dismaïlova. Elle avait conservé un très fort accent russe. Elle m’appelait «Catherrrine». Un jour, papa m'a dit: - Catherine, c'est drôle... J'ai connu dans le temps ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle ne me reconnaît pas car je ne suis plus le jeune homme que j'étais alors... Elle aussi a bien changé. En ce temps-là, Catherine, j'étais un jeune homme assez bien de sa personne, et pour gagner un peu d'argent de poche, j'avais voulu faire de la figuration au Casino de Paris... Un soir, on m'a demandé de remplacer l'un des porteurs... Les porteurs sont ceux qui doivent porter les danseuses de la revue... Et la danseuse que je devais porter, c'était ta maman... Je l'ai prise dans mes bras de la façon que l'on m'a indiquée... Je suis entré en scène avec elle en titubant, sans mes lunettes... Et patatras!... Nous sommes tombés tous les deux par terre... Ta maman avait une crise de fou rire... Il a fallu baisser le rideau... Elle m'a trouvé très sympathique... C'est au Casino de Paris que j'ai connu aussi ton professeur, Madame Dismaïlova... Elle faisait partie de la revue... Et papa, comme s'il avait peur que quelqu'un nous suive et entende notre conversation, a ralenti le pas et s'est penché vers moi. - Eh bien, ma petite Catherine, a-t-il dit d'une voix très basse, presque un chuchotement, elle ne s'appelait pas Galina Dismaïlova à cette époque-là, mais tout simplement Odette Marchal... Et elle n'était pas russe mais originaire de Saint-Mandé où ses parents tenaient un petit café-restaurant... Elle nous y invitait souvent ta maman et moi. C'était une bonne camarade... Elle n'avait pas du tout l'accent russe, mais pas du tout... Le cours de danse s'est achevé vers sept heures du soir. Madame Dismaïlova nous a dit: - Au rrrevoir... et à jeudi prrrochain, les enfants... Dans l'escalier, j'ai chuchoté: - Tu aurais dû lui parler et l'appeler par son vrai nom... Papa a éclaté de rire. - Tu crois que j'aurais dû lui dire: Bonjour, Odette... Comment vont les amis de Saint-Mandé? Il est resté un moment silencieux. Et puis il a ajouté: - Mais non... Je ne pouvais pas lui faire ça... Il faut la laisser rêver, elle et ses clients... D’après Sempé et Patrick Modiano «Catherine Certitude» 16. Le père de Catherine, pourquoi travaillait-il au Casino de Paris quand il était jeune? 1) Parce qu’il était danseur. 2) Parce qu’il aimait la mère de Catherine. 3) Parce qu’il voulait devenir acteur. 4) Parce qu’il voulait gagner un peu d’argent de poche.

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Задание 43

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Au jardin de l’Observatoire Le guide était un homme heureux. On était vendredi et il menait son dernier carré de visiteurs. Les autres jours de la semaine, l'Observatoire recevait surtout des groupes de scolaires, des bambins surexcités qui couraient en tous sens, quand ce n'étaient pas des adolescents blasés, l'oreille et l'œil rivés sur leur portable. Rien à voir avec les jeunes retraités et les bénéficiaires des RTT qui formaient le public d'aujourd'hui. Des visiteurs attentifs, bien éduqués, prêts à écouter religieusement la moindre parole qui tomberait de sa bouche. — D'abord, bienvenue à tous à l'Observatoire de Paris. Un édifice d'exception dont la construction fut décidée en 1666 par le grand Louis XIV et son non moins grand collaborateur... j'ai cité... Colbert. Des murmures d'approbation bruissaient déjà. Qui ne connaissait pas le Roi-Soleil et son infatigable ministre? Un long sourire s'ébaucha sur le visage poupin du guide. Il tenait son public en main. Un peu d'emphase, un soupçon de suspense et le tour était joué. — Dès 1667, le chantier commença sous la direction de Perrault. — Perrault, celui du Chaperon rouge? interrogea aussitôt une voix anonyme. Le guide laissa planer le doute un instant. Il adorait quand il était ainsi le centre de la curiosité générale. — Bien vu, mais non. Il ne s'agit pas de Charles Perrault, l'immortel écrivain... mais de Claude, son frère, architecte du roi, le bâtisseur de cette merveille. Et d'un geste ample de la main, il désigna la façade de l'Observatoire. A cet instant précis, son plaisir était de contempler les visages ravis et reconnaissants des visiteurs. Sa joie fut subitement tempérée par l'ingratitude visible d'une femme d'une cinquantaine d'années qui consultait son téléphone. Les jambes nues vissées sur de hauts talons, les cheveux courts, roux, le visage anguleux, elle pianotait avec dextérité sur son clavier tactile sans se soucier de la visite. Le guide haussa les épaules. — Je vous invite maintenant à entrer dans ce bâtiment. Je passe en dernier pour refermer la porte. Le groupe se mit en mouvement. L'inconnue ne bougea pas. Sur son écran, la page d'accueil de Facebook venait d'apparaître. Elle remonta le fil d'actualité. Depuis l'automne, FB avait intégré à ses services une fonction de géolocalisation. En moins d'une seconde, une carte et un nom de lieu révélaient votre position exacte n'importe où sur la planète. Jamais plus vous ne seriez perdus. Jamais plus on ne vous perdrait. Les deux derniers envois s'affichèrent: David est à: Jardin du Luxembourg Lucas est à: La Closerie des Lilas — La visite ne semble guère vous intéresser, madame? Le guide venait de surgir, un sourire en lame de faucille entre les oreilles. Il n'allait faire qu'une bouchée de cette insolente. — La visite? (L'inconnue parut réfléchir). En fait, je suis très surprise que vous n'ayez pas fait mention de la légende qui hante les lieux. — Une légende? (Le guide redressa l'amas graisseux qui lui servait de menton). À l'Observatoire, dans ce temple de la Science? — Même les lieux dédiés à la lumière ont une part obscure. Vous ne savez pas qu'ici se dressait le château de Vauvert au Moyen Âge? C'est pourtant dans n'importe quel guide touristique de Paris bien informé. — Quel château? L'inconnue fit claquer le boîtier de son portable. — Celui du diable. D'après Giacometti Ravenne, "Le septième templier". 18. D'après la dame, le château Vauvert se dressait... 1) à la place de l'Observatoire. 2) non loin de l'Observatoire. 3) en face de l'Observatoire. 4) derrière l'Observatoire.

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Задание 44

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Au jardin de l’Observatoire Le guide était un homme heureux. On était vendredi et il menait son dernier carré de visiteurs. Les autres jours de la semaine, l'Observatoire recevait surtout des groupes de scolaires, des bambins surexcités qui couraient en tous sens, quand ce n'étaient pas des adolescents blasés, l'oreille et l'œil rivés sur leur portable. Rien à voir avec les jeunes retraités et les bénéficiaires des RTT qui formaient le public d'aujourd'hui. Des visiteurs attentifs, bien éduqués, prêts à écouter religieusement la moindre parole qui tomberait de sa bouche. — D'abord, bienvenue à tous à l'Observatoire de Paris. Un édifice d'exception dont la construction fut décidée en 1666 par le grand Louis XIV et son non moins grand collaborateur... j'ai cité... Colbert. Des murmures d'approbation bruissaient déjà. Qui ne connaissait pas le Roi-Soleil et son infatigable ministre? Un long sourire s'ébaucha sur le visage poupin du guide. Il tenait son public en main. Un peu d'emphase, un soupçon de suspense et le tour était joué. — Dès 1667, le chantier commença sous la direction de Perrault. — Perrault, celui du Chaperon rouge? interrogea aussitôt une voix anonyme. Le guide laissa planer le doute un instant. Il adorait quand il était ainsi le centre de la curiosité générale. — Bien vu, mais non. Il ne s'agit pas de Charles Perrault, l'immortel écrivain... mais de Claude, son frère, architecte du roi, le bâtisseur de cette merveille. Et d'un geste ample de la main, il désigna la façade de l'Observatoire. A cet instant précis, son plaisir était de contempler les visages ravis et reconnaissants des visiteurs. Sa joie fut subitement tempérée par l'ingratitude visible d'une femme d'une cinquantaine d'années qui consultait son téléphone. Les jambes nues vissées sur de hauts talons, les cheveux courts, roux, le visage anguleux, elle pianotait avec dextérité sur son clavier tactile sans se soucier de la visite. Le guide haussa les épaules. — Je vous invite maintenant à entrer dans ce bâtiment. Je passe en dernier pour refermer la porte. Le groupe se mit en mouvement. L'inconnue ne bougea pas. Sur son écran, la page d'accueil de Facebook venait d'apparaître. Elle remonta le fil d'actualité. Depuis l'automne, FB avait intégré à ses services une fonction de géolocalisation. En moins d'une seconde, une carte et un nom de lieu révélaient votre position exacte n'importe où sur la planète. Jamais plus vous ne seriez perdus. Jamais plus on ne vous perdrait. Les deux derniers envois s'affichèrent: David est à: Jardin du Luxembourg Lucas est à: La Closerie des Lilas — La visite ne semble guère vous intéresser, madame? Le guide venait de surgir, un sourire en lame de faucille entre les oreilles. Il n'allait faire qu'une bouchée de cette insolente. — La visite? (L'inconnue parut réfléchir). En fait, je suis très surprise que vous n'ayez pas fait mention de la légende qui hante les lieux. — Une légende? (Le guide redressa l'amas graisseux qui lui servait de menton). À l'Observatoire, dans ce temple de la Science? — Même les lieux dédiés à la lumière ont une part obscure. Vous ne savez pas qu'ici se dressait le château de Vauvert au Moyen Âge? C'est pourtant dans n'importe quel guide touristique de Paris bien informé. — Quel château? L'inconnue fit claquer le boîtier de son portable. — Celui du diable. D'après Giacometti Ravenne, "Le septième templier". 16. Dans le groupe il y avait... 1) une personne désintéressée. 2) plusieures personnes désintéressées. 3) une seule personne intéressée. 4) plusieures personnes ayant plus de connaissances que le guide.

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Задание 45

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Au jardin de l’Observatoire Le guide était un homme heureux. On était vendredi et il menait son dernier carré de visiteurs. Les autres jours de la semaine, l'Observatoire recevait surtout des groupes de scolaires, des bambins surexcités qui couraient en tous sens, quand ce n'étaient pas des adolescents blasés, l'oreille et l'œil rivés sur leur portable. Rien à voir avec les jeunes retraités et les bénéficiaires des RTT qui formaient le public d'aujourd'hui. Des visiteurs attentifs, bien éduqués, prêts à écouter religieusement la moindre parole qui tomberait de sa bouche. — D'abord, bienvenue à tous à l'Observatoire de Paris. Un édifice d'exception dont la construction fut décidée en 1666 par le grand Louis XIV et son non moins grand collaborateur... j'ai cité... Colbert. Des murmures d'approbation bruissaient déjà. Qui ne connaissait pas le Roi-Soleil et son infatigable ministre? Un long sourire s'ébaucha sur le visage poupin du guide. Il tenait son public en main. Un peu d'emphase, un soupçon de suspense et le tour était joué. — Dès 1667, le chantier commença sous la direction de Perrault. — Perrault, celui du Chaperon rouge? interrogea aussitôt une voix anonyme. Le guide laissa planer le doute un instant. Il adorait quand il était ainsi le centre de la curiosité générale. — Bien vu, mais non. Il ne s'agit pas de Charles Perrault, l'immortel écrivain... mais de Claude, son frère, architecte du roi, le bâtisseur de cette merveille. Et d'un geste ample de la main, il désigna la façade de l'Observatoire. A cet instant précis, son plaisir était de contempler les visages ravis et reconnaissants des visiteurs. Sa joie fut subitement tempérée par l'ingratitude visible d'une femme d'une cinquantaine d'années qui consultait son téléphone. Les jambes nues vissées sur de hauts talons, les cheveux courts, roux, le visage anguleux, elle pianotait avec dextérité sur son clavier tactile sans se soucier de la visite. Le guide haussa les épaules. — Je vous invite maintenant à entrer dans ce bâtiment. Je passe en dernier pour refermer la porte. Le groupe se mit en mouvement. L'inconnue ne bougea pas. Sur son écran, la page d'accueil de Facebook venait d'apparaître. Elle remonta le fil d'actualité. Depuis l'automne, FB avait intégré à ses services une fonction de géolocalisation. En moins d'une seconde, une carte et un nom de lieu révélaient votre position exacte n'importe où sur la planète. Jamais plus vous ne seriez perdus. Jamais plus on ne vous perdrait. Les deux derniers envois s'affichèrent: David est à: Jardin du Luxembourg Lucas est à: La Closerie des Lilas — La visite ne semble guère vous intéresser, madame? Le guide venait de surgir, un sourire en lame de faucille entre les oreilles. Il n'allait faire qu'une bouchée de cette insolente. — La visite? (L'inconnue parut réfléchir). En fait, je suis très surprise que vous n'ayez pas fait mention de la légende qui hante les lieux. — Une légende? (Le guide redressa l'amas graisseux qui lui servait de menton). À l'Observatoire, dans ce temple de la Science? — Même les lieux dédiés à la lumière ont une part obscure. Vous ne savez pas qu'ici se dressait le château de Vauvert au Moyen Âge? C'est pourtant dans n'importe quel guide touristique de Paris bien informé. — Quel château? L'inconnue fit claquer le boîtier de son portable. — Celui du diable. D'après Giacometti Ravenne, "Le septième templier". 14. La personnalité du roi Louis XIV est... 1) connue par la plupart de touristes. 2) admirée par certains touristes. 3) détestée par beaucoup de touristes. 4) inconnue à la plupart du groupe.

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Задание 46

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Au jardin de l’Observatoire Le guide était un homme heureux. On était vendredi et il menait son dernier carré de visiteurs. Les autres jours de la semaine, l'Observatoire recevait surtout des groupes de scolaires, des bambins surexcités qui couraient en tous sens, quand ce n'étaient pas des adolescents blasés, l'oreille et l'œil rivés sur leur portable. Rien à voir avec les jeunes retraités et les bénéficiaires des RTT qui formaient le public d'aujourd'hui. Des visiteurs attentifs, bien éduqués, prêts à écouter religieusement la moindre parole qui tomberait de sa bouche. — D'abord, bienvenue à tous à l'Observatoire de Paris. Un édifice d'exception dont la construction fut décidée en 1666 par le grand Louis XIV et son non moins grand collaborateur... j'ai cité... Colbert. Des murmures d'approbation bruissaient déjà. Qui ne connaissait pas le Roi-Soleil et son infatigable ministre? Un long sourire s'ébaucha sur le visage poupin du guide. Il tenait son public en main. Un peu d'emphase, un soupçon de suspense et le tour était joué. — Dès 1667, le chantier commença sous la direction de Perrault. — Perrault, celui du Chaperon rouge? interrogea aussitôt une voix anonyme. Le guide laissa planer le doute un instant. Il adorait quand il était ainsi le centre de la curiosité générale. — Bien vu, mais non. Il ne s'agit pas de Charles Perrault, l'immortel écrivain... mais de Claude, son frère, architecte du roi, le bâtisseur de cette merveille. Et d'un geste ample de la main, il désigna la façade de l'Observatoire. A cet instant précis, son plaisir était de contempler les visages ravis et reconnaissants des visiteurs. Sa joie fut subitement tempérée par l'ingratitude visible d'une femme d'une cinquantaine d'années qui consultait son téléphone. Les jambes nues vissées sur de hauts talons, les cheveux courts, roux, le visage anguleux, elle pianotait avec dextérité sur son clavier tactile sans se soucier de la visite. Le guide haussa les épaules. — Je vous invite maintenant à entrer dans ce bâtiment. Je passe en dernier pour refermer la porte. Le groupe se mit en mouvement. L'inconnue ne bougea pas. Sur son écran, la page d'accueil de Facebook venait d'apparaître. Elle remonta le fil d'actualité. Depuis l'automne, FB avait intégré à ses services une fonction de géolocalisation. En moins d'une seconde, une carte et un nom de lieu révélaient votre position exacte n'importe où sur la planète. Jamais plus vous ne seriez perdus. Jamais plus on ne vous perdrait. Les deux derniers envois s'affichèrent: David est à: Jardin du Luxembourg Lucas est à: La Closerie des Lilas — La visite ne semble guère vous intéresser, madame? Le guide venait de surgir, un sourire en lame de faucille entre les oreilles. Il n'allait faire qu'une bouchée de cette insolente. — La visite? (L'inconnue parut réfléchir). En fait, je suis très surprise que vous n'ayez pas fait mention de la légende qui hante les lieux. — Une légende? (Le guide redressa l'amas graisseux qui lui servait de menton). À l'Observatoire, dans ce temple de la Science? — Même les lieux dédiés à la lumière ont une part obscure. Vous ne savez pas qu'ici se dressait le château de Vauvert au Moyen Âge? C'est pourtant dans n'importe quel guide touristique de Paris bien informé. — Quel château? L'inconnue fit claquer le boîtier de son portable. — Celui du diable. D'après Giacometti Ravenne, "Le septième templier". 17. La dame qui consultait son téléphone, qu'est-ce qu'elle faisait? 1) Elle écrivait un message. 2) Elle rédigeait son profil sur Facebook. 3) Elle cherchait d'autres personnes sur la carte. 4) Elle installait une application.

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Задание 47

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Au jardin de l’Observatoire Le guide était un homme heureux. On était vendredi et il menait son dernier carré de visiteurs. Les autres jours de la semaine, l'Observatoire recevait surtout des groupes de scolaires, des bambins surexcités qui couraient en tous sens, quand ce n'étaient pas des adolescents blasés, l'oreille et l'œil rivés sur leur portable. Rien à voir avec les jeunes retraités et les bénéficiaires des RTT qui formaient le public d'aujourd'hui. Des visiteurs attentifs, bien éduqués, prêts à écouter religieusement la moindre parole qui tomberait de sa bouche. — D'abord, bienvenue à tous à l'Observatoire de Paris. Un édifice d'exception dont la construction fut décidée en 1666 par le grand Louis XIV et son non moins grand collaborateur... j'ai cité... Colbert. Des murmures d'approbation bruissaient déjà. Qui ne connaissait pas le Roi-Soleil et son infatigable ministre? Un long sourire s'ébaucha sur le visage poupin du guide. Il tenait son public en main. Un peu d'emphase, un soupçon de suspense et le tour était joué. — Dès 1667, le chantier commença sous la direction de Perrault. — Perrault, celui du Chaperon rouge? interrogea aussitôt une voix anonyme. Le guide laissa planer le doute un instant. Il adorait quand il était ainsi le centre de la curiosité générale. — Bien vu, mais non. Il ne s'agit pas de Charles Perrault, l'immortel écrivain... mais de Claude, son frère, architecte du roi, le bâtisseur de cette merveille. Et d'un geste ample de la main, il désigna la façade de l'Observatoire. A cet instant précis, son plaisir était de contempler les visages ravis et reconnaissants des visiteurs. Sa joie fut subitement tempérée par l'ingratitude visible d'une femme d'une cinquantaine d'années qui consultait son téléphone. Les jambes nues vissées sur de hauts talons, les cheveux courts, roux, le visage anguleux, elle pianotait avec dextérité sur son clavier tactile sans se soucier de la visite. Le guide haussa les épaules. — Je vous invite maintenant à entrer dans ce bâtiment. Je passe en dernier pour refermer la porte. Le groupe se mit en mouvement. L'inconnue ne bougea pas. Sur son écran, la page d'accueil de Facebook venait d'apparaître. Elle remonta le fil d'actualité. Depuis l'automne, FB avait intégré à ses services une fonction de géolocalisation. En moins d'une seconde, une carte et un nom de lieu révélaient votre position exacte n'importe où sur la planète. Jamais plus vous ne seriez perdus. Jamais plus on ne vous perdrait. Les deux derniers envois s'affichèrent: David est à: Jardin du Luxembourg Lucas est à: La Closerie des Lilas — La visite ne semble guère vous intéresser, madame? Le guide venait de surgir, un sourire en lame de faucille entre les oreilles. Il n'allait faire qu'une bouchée de cette insolente. — La visite? (L'inconnue parut réfléchir). En fait, je suis très surprise que vous n'ayez pas fait mention de la légende qui hante les lieux. — Une légende? (Le guide redressa l'amas graisseux qui lui servait de menton). À l'Observatoire, dans ce temple de la Science? — Même les lieux dédiés à la lumière ont une part obscure. Vous ne savez pas qu'ici se dressait le château de Vauvert au Moyen Âge? C'est pourtant dans n'importe quel guide touristique de Paris bien informé. — Quel château? L'inconnue fit claquer le boîtier de son portable. — Celui du diable. D'après Giacometti Ravenne, "Le septième templier". 15. Pourquoi le guide n'a pas tout de suite répondu à la question sur Perrault? 1) Il ne connaissait pas la réponse. 2) Il a trouvé cette question insolante. 3) Il voulait donner aux autres la possibilité de répondre. 4) Il voulait attirer l'attention.

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Задание 48

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Au jardin de l’Observatoire Le guide était un homme heureux. On était vendredi et il menait son dernier carré de visiteurs. Les autres jours de la semaine, l'Observatoire recevait surtout des groupes de scolaires, des bambins surexcités qui couraient en tous sens, quand ce n'étaient pas des adolescents blasés, l'oreille et l'œil rivés sur leur portable. Rien à voir avec les jeunes retraités et les bénéficiaires des RTT qui formaient le public d'aujourd'hui. Des visiteurs attentifs, bien éduqués, prêts à écouter religieusement la moindre parole qui tomberait de sa bouche. — D'abord, bienvenue à tous à l'Observatoire de Paris. Un édifice d'exception dont la construction fut décidée en 1666 par le grand Louis XIV et son non moins grand collaborateur... j'ai cité... Colbert. Des murmures d'approbation bruissaient déjà. Qui ne connaissait pas le Roi-Soleil et son infatigable ministre? Un long sourire s'ébaucha sur le visage poupin du guide. Il tenait son public en main. Un peu d'emphase, un soupçon de suspense et le tour était joué. — Dès 1667, le chantier commença sous la direction de Perrault. — Perrault, celui du Chaperon rouge? interrogea aussitôt une voix anonyme. Le guide laissa planer le doute un instant. Il adorait quand il était ainsi le centre de la curiosité générale. — Bien vu, mais non. Il ne s'agit pas de Charles Perrault, l'immortel écrivain... mais de Claude, son frère, architecte du roi, le bâtisseur de cette merveille. Et d'un geste ample de la main, il désigna la façade de l'Observatoire. A cet instant précis, son plaisir était de contempler les visages ravis et reconnaissants des visiteurs. Sa joie fut subitement tempérée par l'ingratitude visible d'une femme d'une cinquantaine d'années qui consultait son téléphone. Les jambes nues vissées sur de hauts talons, les cheveux courts, roux, le visage anguleux, elle pianotait avec dextérité sur son clavier tactile sans se soucier de la visite. Le guide haussa les épaules. — Je vous invite maintenant à entrer dans ce bâtiment. Je passe en dernier pour refermer la porte. Le groupe se mit en mouvement. L'inconnue ne bougea pas. Sur son écran, la page d'accueil de Facebook venait d'apparaître. Elle remonta le fil d'actualité. Depuis l'automne, FB avait intégré à ses services une fonction de géolocalisation. En moins d'une seconde, une carte et un nom de lieu révélaient votre position exacte n'importe où sur la planète. Jamais plus vous ne seriez perdus. Jamais plus on ne vous perdrait. Les deux derniers envois s'affichèrent: David est à: Jardin du Luxembourg Lucas est à: La Closerie des Lilas — La visite ne semble guère vous intéresser, madame? Le guide venait de surgir, un sourire en lame de faucille entre les oreilles. Il n'allait faire qu'une bouchée de cette insolente. — La visite? (L'inconnue parut réfléchir). En fait, je suis très surprise que vous n'ayez pas fait mention de la légende qui hante les lieux. — Une légende? (Le guide redressa l'amas graisseux qui lui servait de menton). À l'Observatoire, dans ce temple de la Science? — Même les lieux dédiés à la lumière ont une part obscure. Vous ne savez pas qu'ici se dressait le château de Vauvert au Moyen Âge? C'est pourtant dans n'importe quel guide touristique de Paris bien informé. — Quel château? L'inconnue fit claquer le boîtier de son portable. — Celui du diable. D'après Giacometti Ravenne, "Le septième templier". 12. Ce jour-là le guide a un groupe... 1) d'écoliers. 2) de lycéens. 3) d'étudiants. 4) d'adultes.

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Задание 49

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Au jardin de l’Observatoire Le guide était un homme heureux. On était vendredi et il menait son dernier carré de visiteurs. Les autres jours de la semaine, l'Observatoire recevait surtout des groupes de scolaires, des bambins surexcités qui couraient en tous sens, quand ce n'étaient pas des adolescents blasés, l'oreille et l'œil rivés sur leur portable. Rien à voir avec les jeunes retraités et les bénéficiaires des RTT qui formaient le public d'aujourd'hui. Des visiteurs attentifs, bien éduqués, prêts à écouter religieusement la moindre parole qui tomberait de sa bouche. — D'abord, bienvenue à tous à l'Observatoire de Paris. Un édifice d'exception dont la construction fut décidée en 1666 par le grand Louis XIV et son non moins grand collaborateur... j'ai cité... Colbert. Des murmures d'approbation bruissaient déjà. Qui ne connaissait pas le Roi-Soleil et son infatigable ministre? Un long sourire s'ébaucha sur le visage poupin du guide. Il tenait son public en main. Un peu d'emphase, un soupçon de suspense et le tour était joué. — Dès 1667, le chantier commença sous la direction de Perrault. — Perrault, celui du Chaperon rouge? interrogea aussitôt une voix anonyme. Le guide laissa planer le doute un instant. Il adorait quand il était ainsi le centre de la curiosité générale. — Bien vu, mais non. Il ne s'agit pas de Charles Perrault, l'immortel écrivain... mais de Claude, son frère, architecte du roi, le bâtisseur de cette merveille. Et d'un geste ample de la main, il désigna la façade de l'Observatoire. A cet instant précis, son plaisir était de contempler les visages ravis et reconnaissants des visiteurs. Sa joie fut subitement tempérée par l'ingratitude visible d'une femme d'une cinquantaine d'années qui consultait son téléphone. Les jambes nues vissées sur de hauts talons, les cheveux courts, roux, le visage anguleux, elle pianotait avec dextérité sur son clavier tactile sans se soucier de la visite. Le guide haussa les épaules. — Je vous invite maintenant à entrer dans ce bâtiment. Je passe en dernier pour refermer la porte. Le groupe se mit en mouvement. L'inconnue ne bougea pas. Sur son écran, la page d'accueil de Facebook venait d'apparaître. Elle remonta le fil d'actualité. Depuis l'automne, FB avait intégré à ses services une fonction de géolocalisation. En moins d'une seconde, une carte et un nom de lieu révélaient votre position exacte n'importe où sur la planète. Jamais plus vous ne seriez perdus. Jamais plus on ne vous perdrait. Les deux derniers envois s'affichèrent: David est à: Jardin du Luxembourg Lucas est à: La Closerie des Lilas — La visite ne semble guère vous intéresser, madame? Le guide venait de surgir, un sourire en lame de faucille entre les oreilles. Il n'allait faire qu'une bouchée de cette insolente. — La visite? (L'inconnue parut réfléchir). En fait, je suis très surprise que vous n'ayez pas fait mention de la légende qui hante les lieux. — Une légende? (Le guide redressa l'amas graisseux qui lui servait de menton). À l'Observatoire, dans ce temple de la Science? — Même les lieux dédiés à la lumière ont une part obscure. Vous ne savez pas qu'ici se dressait le château de Vauvert au Moyen Âge? C'est pourtant dans n'importe quel guide touristique de Paris bien informé. — Quel château? L'inconnue fit claquer le boîtier de son portable. — Celui du diable. D'après Giacometti Ravenne, "Le septième templier". 13. Le guide préfère travailler avec... 1) les enfants. 2) les adolescents. 3) les adultes. 4) les étrangers.

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Задание 50

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. L'île d'un Robinson Jacques Vingtras a bousculé un jeune surveillant de son collège. Pour le punir, on l'a enfermé à clef dans une salle d'étude vide. C'est là qu'il découvre, oublié dans un coin, un ouvrage: Robinson Crusoé... Il est nuit. Je m'en aperçois tout d'un coup. Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre? quelle heure est-il? Je ne sais pas, mais voyons si je puis lire encore! Je frotte mes yeux, je tends mon regard, les lettres s'effacent, les lignes se mêlent, je saisis encore le coin d'un mot, puis plus rien. J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse; je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris d'une émotion immense, remué jusqu'au fond de la cervelle et jusqu'au fond du cœur; et en ce moment où la lune montre là-bas un bout de corne, je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l'île, et je vois se profiler la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé! Je peuple l'espace vide de mes pensées, tout comme il peuplait l'horizon de ses craintes ; debout contre cette fenêtre, je rêve à l'éternelle solitude et je me demande où je ferai pousser du pain... La faim me vient: j'ai très faim. Vais-je être réduit à manger ces rats que j'entends dans la cale de l'étude? Comment faire du feu? J'ai soif aussi. Pas de bananes! Ah! lui, il avait des limons frais! Justement j'adore la limonade! Clic, clac! on farfouille dans la serrure. Est-ce Vendredi? Ce sont des sauvages? C'est le petit pion qui s'est souvenu, en se levant, qu'il m'avait oublié, et qui vient voir si j'ai été dévoré par les rats, ou si c'est moi qui les ai mangés. Il a l'air un peu embarrassé, le pauvre homme! — il me retrouve gelé, moulu, les cheveux secs, la main fiévreuse; il s'excuse de son mieux et m'entraîne dans sa chambre, où il me dit d'allumer un bon feu et de me réchauffer. Il a du thon mariné dans une timbale «et peut-être bien une goutte de je ne sais quoi, par là dans un coin, qu'un ami a laissé il y a deux mois». C'est une topette d'eau-de-vie, son péché mignon... Il est forcé de repartir, de rejoindre sa division. Il me laisse seul, seul avec du thon - poisson d'Océan –, la goutte — salut du matelot – et du feu – phare des naufragés. Je me rejette dans le livre que j'avais caché entre ma chemise et ma peau, et je le dévore – avec un peu de thon, des larmes de cognac – devant la flamme de la cheminée. Il me semble que je suis dans une cabine ou une cabane, et qu'il y a dix ans que j'ai quitté le collège; j'ai peut-être les cheveux gris, en tout cas le teint hâlé. – Que sont devenus mes vieux parents? Ils sont morts sans avoir eu la joie d'embrasser leur enfant perdu? (C'était l'occasion pourtant, puisqu'ils ne l'embrassaient jamais auparavant). O ma mère! ma mère! Je dis: «ô ma mère!» sans y penser beaucoup, c'est pour faire comme dans les livres. Et j'ajoute: «Quand vous reverrai-je? Vous revoir et mourir!» 13. Qu’est-ce qu’il y faisait? 1) Il regardait la télé. 2) Il lisait un livre. 3) Il faisait ses devoirs. 4) Il jouait aux jeux vidéo.

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Задание 51

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. L'île d'un Robinson Jacques Vingtras a bousculé un jeune surveillant de son collège. Pour le punir, on l'a enfermé à clef dans une salle d'étude vide. C'est là qu'il découvre, oublié dans un coin, un ouvrage: Robinson Crusoé... Il est nuit. Je m'en aperçois tout d'un coup. Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre? quelle heure est-il? Je ne sais pas, mais voyons si je puis lire encore! Je frotte mes yeux, je tends mon regard, les lettres s'effacent, les lignes se mêlent, je saisis encore le coin d'un mot, puis plus rien. J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse; je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris d'une émotion immense, remué jusqu'au fond de la cervelle et jusqu'au fond du cœur; et en ce moment où la lune montre là-bas un bout de corne, je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l'île, et je vois se profiler la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé! Je peuple l'espace vide de mes pensées, tout comme il peuplait l'horizon de ses craintes ; debout contre cette fenêtre, je rêve à l'éternelle solitude et je me demande où je ferai pousser du pain... La faim me vient: j'ai très faim. Vais-je être réduit à manger ces rats que j'entends dans la cale de l'étude? Comment faire du feu? J'ai soif aussi. Pas de bananes! Ah! lui, il avait des limons frais! Justement j'adore la limonade! Clic, clac! on farfouille dans la serrure. Est-ce Vendredi? Ce sont des sauvages? C'est le petit pion qui s'est souvenu, en se levant, qu'il m'avait oublié, et qui vient voir si j'ai été dévoré par les rats, ou si c'est moi qui les ai mangés. Il a l'air un peu embarrassé, le pauvre homme! — il me retrouve gelé, moulu, les cheveux secs, la main fiévreuse; il s'excuse de son mieux et m'entraîne dans sa chambre, où il me dit d'allumer un bon feu et de me réchauffer. Il a du thon mariné dans une timbale «et peut-être bien une goutte de je ne sais quoi, par là dans un coin, qu'un ami a laissé il y a deux mois». C'est une topette d'eau-de-vie, son péché mignon... Il est forcé de repartir, de rejoindre sa division. Il me laisse seul, seul avec du thon - poisson d'Océan –, la goutte — salut du matelot – et du feu – phare des naufragés. Je me rejette dans le livre que j'avais caché entre ma chemise et ma peau, et je le dévore – avec un peu de thon, des larmes de cognac – devant la flamme de la cheminée. Il me semble que je suis dans une cabine ou une cabane, et qu'il y a dix ans que j'ai quitté le collège; j'ai peut-être les cheveux gris, en tout cas le teint hâlé. – Que sont devenus mes vieux parents? Ils sont morts sans avoir eu la joie d'embrasser leur enfant perdu? (C'était l'occasion pourtant, puisqu'ils ne l'embrassaient jamais auparavant). O ma mère! ma mère! Je dis: «ô ma mère!» sans y penser beaucoup, c'est pour faire comme dans les livres. Et j'ajoute: «Quand vous reverrai-je? Vous revoir et mourir!» 14. Quelle émotion a-t-il éprouvé? 1) la curiosité 2) l’espoir 3) la joie 4) le désespoir

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Задание 52

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. L'île d'un Robinson Jacques Vingtras a bousculé un jeune surveillant de son collège. Pour le punir, on l'a enfermé à clef dans une salle d'étude vide. C'est là qu'il découvre, oublié dans un coin, un ouvrage: Robinson Crusoé... Il est nuit. Je m'en aperçois tout d'un coup. Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre? quelle heure est-il? Je ne sais pas, mais voyons si je puis lire encore! Je frotte mes yeux, je tends mon regard, les lettres s'effacent, les lignes se mêlent, je saisis encore le coin d'un mot, puis plus rien. J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse; je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris d'une émotion immense, remué jusqu'au fond de la cervelle et jusqu'au fond du cœur; et en ce moment où la lune montre là-bas un bout de corne, je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l'île, et je vois se profiler la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé! Je peuple l'espace vide de mes pensées, tout comme il peuplait l'horizon de ses craintes ; debout contre cette fenêtre, je rêve à l'éternelle solitude et je me demande où je ferai pousser du pain... La faim me vient: j'ai très faim. Vais-je être réduit à manger ces rats que j'entends dans la cale de l'étude? Comment faire du feu? J'ai soif aussi. Pas de bananes! Ah! lui, il avait des limons frais! Justement j'adore la limonade! Clic, clac! on farfouille dans la serrure. Est-ce Vendredi? Ce sont des sauvages? C'est le petit pion qui s'est souvenu, en se levant, qu'il m'avait oublié, et qui vient voir si j'ai été dévoré par les rats, ou si c'est moi qui les ai mangés. Il a l'air un peu embarrassé, le pauvre homme! — il me retrouve gelé, moulu, les cheveux secs, la main fiévreuse; il s'excuse de son mieux et m'entraîne dans sa chambre, où il me dit d'allumer un bon feu et de me réchauffer. Il a du thon mariné dans une timbale «et peut-être bien une goutte de je ne sais quoi, par là dans un coin, qu'un ami a laissé il y a deux mois». C'est une topette d'eau-de-vie, son péché mignon... Il est forcé de repartir, de rejoindre sa division. Il me laisse seul, seul avec du thon - poisson d'Océan –, la goutte — salut du matelot – et du feu – phare des naufragés. Je me rejette dans le livre que j'avais caché entre ma chemise et ma peau, et je le dévore – avec un peu de thon, des larmes de cognac – devant la flamme de la cheminée. Il me semble que je suis dans une cabine ou une cabane, et qu'il y a dix ans que j'ai quitté le collège; j'ai peut-être les cheveux gris, en tout cas le teint hâlé. – Que sont devenus mes vieux parents? Ils sont morts sans avoir eu la joie d'embrasser leur enfant perdu? (C'était l'occasion pourtant, puisqu'ils ne l'embrassaient jamais auparavant). O ma mère! ma mère! Je dis: «ô ma mère!» sans y penser beaucoup, c'est pour faire comme dans les livres. Et j'ajoute: «Quand vous reverrai-je? Vous revoir et mourir!» 17. Où Jacques est-il allé après être libéré? Il est allé ... 1) à la maison. 2) dans la chambre du pion. 3) chez le directeur du collège. 4) chez son ami.

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Задание 53

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. L'île d'un Robinson Jacques Vingtras a bousculé un jeune surveillant de son collège. Pour le punir, on l'a enfermé à clef dans une salle d'étude vide. C'est là qu'il découvre, oublié dans un coin, un ouvrage: Robinson Crusoé... Il est nuit. Je m'en aperçois tout d'un coup. Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre? quelle heure est-il? Je ne sais pas, mais voyons si je puis lire encore! Je frotte mes yeux, je tends mon regard, les lettres s'effacent, les lignes se mêlent, je saisis encore le coin d'un mot, puis plus rien. J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse; je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris d'une émotion immense, remué jusqu'au fond de la cervelle et jusqu'au fond du cœur; et en ce moment où la lune montre là-bas un bout de corne, je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l'île, et je vois se profiler la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé! Je peuple l'espace vide de mes pensées, tout comme il peuplait l'horizon de ses craintes ; debout contre cette fenêtre, je rêve à l'éternelle solitude et je me demande où je ferai pousser du pain... La faim me vient: j'ai très faim. Vais-je être réduit à manger ces rats que j'entends dans la cale de l'étude? Comment faire du feu? J'ai soif aussi. Pas de bananes! Ah! lui, il avait des limons frais! Justement j'adore la limonade! Clic, clac! on farfouille dans la serrure. Est-ce Vendredi? Ce sont des sauvages? C'est le petit pion qui s'est souvenu, en se levant, qu'il m'avait oublié, et qui vient voir si j'ai été dévoré par les rats, ou si c'est moi qui les ai mangés. Il a l'air un peu embarrassé, le pauvre homme! — il me retrouve gelé, moulu, les cheveux secs, la main fiévreuse; il s'excuse de son mieux et m'entraîne dans sa chambre, où il me dit d'allumer un bon feu et de me réchauffer. Il a du thon mariné dans une timbale «et peut-être bien une goutte de je ne sais quoi, par là dans un coin, qu'un ami a laissé il y a deux mois». C'est une topette d'eau-de-vie, son péché mignon... Il est forcé de repartir, de rejoindre sa division. Il me laisse seul, seul avec du thon - poisson d'Océan –, la goutte — salut du matelot – et du feu – phare des naufragés. Je me rejette dans le livre que j'avais caché entre ma chemise et ma peau, et je le dévore – avec un peu de thon, des larmes de cognac – devant la flamme de la cheminée. Il me semble que je suis dans une cabine ou une cabane, et qu'il y a dix ans que j'ai quitté le collège; j'ai peut-être les cheveux gris, en tout cas le teint hâlé. – Que sont devenus mes vieux parents? Ils sont morts sans avoir eu la joie d'embrasser leur enfant perdu? (C'était l'occasion pourtant, puisqu'ils ne l'embrassaient jamais auparavant). O ma mère! ma mère! Je dis: «ô ma mère!» sans y penser beaucoup, c'est pour faire comme dans les livres. Et j'ajoute: «Quand vous reverrai-je? Vous revoir et mourir!» 18. Qu’est-ce qu’il y a fait? 1) Il a raconté son aventure. 2) Il a écrit une lettre. 3) Il s’est couché. 4) Il s’est replongé dans son livre.

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Задание 54

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. L'île d'un Robinson Jacques Vingtras a bousculé un jeune surveillant de son collège. Pour le punir, on l'a enfermé à clef dans une salle d'étude vide. C'est là qu'il découvre, oublié dans un coin, un ouvrage: Robinson Crusoé... Il est nuit. Je m'en aperçois tout d'un coup. Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre? quelle heure est-il? Je ne sais pas, mais voyons si je puis lire encore! Je frotte mes yeux, je tends mon regard, les lettres s'effacent, les lignes se mêlent, je saisis encore le coin d'un mot, puis plus rien. J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse; je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris d'une émotion immense, remué jusqu'au fond de la cervelle et jusqu'au fond du cœur; et en ce moment où la lune montre là-bas un bout de corne, je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l'île, et je vois se profiler la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé! Je peuple l'espace vide de mes pensées, tout comme il peuplait l'horizon de ses craintes ; debout contre cette fenêtre, je rêve à l'éternelle solitude et je me demande où je ferai pousser du pain... La faim me vient: j'ai très faim. Vais-je être réduit à manger ces rats que j'entends dans la cale de l'étude? Comment faire du feu? J'ai soif aussi. Pas de bananes! Ah! lui, il avait des limons frais! Justement j'adore la limonade! Clic, clac! on farfouille dans la serrure. Est-ce Vendredi? Ce sont des sauvages? C'est le petit pion qui s'est souvenu, en se levant, qu'il m'avait oublié, et qui vient voir si j'ai été dévoré par les rats, ou si c'est moi qui les ai mangés. Il a l'air un peu embarrassé, le pauvre homme! — il me retrouve gelé, moulu, les cheveux secs, la main fiévreuse; il s'excuse de son mieux et m'entraîne dans sa chambre, où il me dit d'allumer un bon feu et de me réchauffer. Il a du thon mariné dans une timbale «et peut-être bien une goutte de je ne sais quoi, par là dans un coin, qu'un ami a laissé il y a deux mois». C'est une topette d'eau-de-vie, son péché mignon... Il est forcé de repartir, de rejoindre sa division. Il me laisse seul, seul avec du thon - poisson d'Océan –, la goutte — salut du matelot – et du feu – phare des naufragés. Je me rejette dans le livre que j'avais caché entre ma chemise et ma peau, et je le dévore – avec un peu de thon, des larmes de cognac – devant la flamme de la cheminée. Il me semble que je suis dans une cabine ou une cabane, et qu'il y a dix ans que j'ai quitté le collège; j'ai peut-être les cheveux gris, en tout cas le teint hâlé. – Que sont devenus mes vieux parents? Ils sont morts sans avoir eu la joie d'embrasser leur enfant perdu? (C'était l'occasion pourtant, puisqu'ils ne l'embrassaient jamais auparavant). O ma mère! ma mère! Je dis: «ô ma mère!» sans y penser beaucoup, c'est pour faire comme dans les livres. Et j'ajoute: «Quand vous reverrai-je? Vous revoir et mourir!» 16. Qui a ouvert la porte de la salle où il était enfermé? 1) le Vendredi 2) Robinson 3) le sauvage 4) le surveillant

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Задание 55

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. L'île d'un Robinson Jacques Vingtras a bousculé un jeune surveillant de son collège. Pour le punir, on l'a enfermé à clef dans une salle d'étude vide. C'est là qu'il découvre, oublié dans un coin, un ouvrage: Robinson Crusoé... Il est nuit. Je m'en aperçois tout d'un coup. Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre? quelle heure est-il? Je ne sais pas, mais voyons si je puis lire encore! Je frotte mes yeux, je tends mon regard, les lettres s'effacent, les lignes se mêlent, je saisis encore le coin d'un mot, puis plus rien. J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse; je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris d'une émotion immense, remué jusqu'au fond de la cervelle et jusqu'au fond du cœur; et en ce moment où la lune montre là-bas un bout de corne, je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l'île, et je vois se profiler la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé! Je peuple l'espace vide de mes pensées, tout comme il peuplait l'horizon de ses craintes ; debout contre cette fenêtre, je rêve à l'éternelle solitude et je me demande où je ferai pousser du pain... La faim me vient: j'ai très faim. Vais-je être réduit à manger ces rats que j'entends dans la cale de l'étude? Comment faire du feu? J'ai soif aussi. Pas de bananes! Ah! lui, il avait des limons frais! Justement j'adore la limonade! Clic, clac! on farfouille dans la serrure. Est-ce Vendredi? Ce sont des sauvages? C'est le petit pion qui s'est souvenu, en se levant, qu'il m'avait oublié, et qui vient voir si j'ai été dévoré par les rats, ou si c'est moi qui les ai mangés. Il a l'air un peu embarrassé, le pauvre homme! — il me retrouve gelé, moulu, les cheveux secs, la main fiévreuse; il s'excuse de son mieux et m'entraîne dans sa chambre, où il me dit d'allumer un bon feu et de me réchauffer. Il a du thon mariné dans une timbale «et peut-être bien une goutte de je ne sais quoi, par là dans un coin, qu'un ami a laissé il y a deux mois». C'est une topette d'eau-de-vie, son péché mignon... Il est forcé de repartir, de rejoindre sa division. Il me laisse seul, seul avec du thon - poisson d'Océan –, la goutte — salut du matelot – et du feu – phare des naufragés. Je me rejette dans le livre que j'avais caché entre ma chemise et ma peau, et je le dévore – avec un peu de thon, des larmes de cognac – devant la flamme de la cheminée. Il me semble que je suis dans une cabine ou une cabane, et qu'il y a dix ans que j'ai quitté le collège; j'ai peut-être les cheveux gris, en tout cas le teint hâlé. – Que sont devenus mes vieux parents? Ils sont morts sans avoir eu la joie d'embrasser leur enfant perdu? (C'était l'occasion pourtant, puisqu'ils ne l'embrassaient jamais auparavant). O ma mère! ma mère! Je dis: «ô ma mère!» sans y penser beaucoup, c'est pour faire comme dans les livres. Et j'ajoute: «Quand vous reverrai-je? Vous revoir et mourir!» 15. Quelque temps après il a commencé à avoir ... 1) peur. 2) faim. 3) chaud. 4) un malaise.

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Задание 56

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. L'île d'un Robinson Jacques Vingtras a bousculé un jeune surveillant de son collège. Pour le punir, on l'a enfermé à clef dans une salle d'étude vide. C'est là qu'il découvre, oublié dans un coin, un ouvrage: Robinson Crusoé... Il est nuit. Je m'en aperçois tout d'un coup. Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre? quelle heure est-il? Je ne sais pas, mais voyons si je puis lire encore! Je frotte mes yeux, je tends mon regard, les lettres s'effacent, les lignes se mêlent, je saisis encore le coin d'un mot, puis plus rien. J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse; je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris d'une émotion immense, remué jusqu'au fond de la cervelle et jusqu'au fond du cœur; et en ce moment où la lune montre là-bas un bout de corne, je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l'île, et je vois se profiler la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé! Je peuple l'espace vide de mes pensées, tout comme il peuplait l'horizon de ses craintes ; debout contre cette fenêtre, je rêve à l'éternelle solitude et je me demande où je ferai pousser du pain... La faim me vient: j'ai très faim. Vais-je être réduit à manger ces rats que j'entends dans la cale de l'étude? Comment faire du feu? J'ai soif aussi. Pas de bananes! Ah! lui, il avait des limons frais! Justement j'adore la limonade! Clic, clac! on farfouille dans la serrure. Est-ce Vendredi? Ce sont des sauvages? C'est le petit pion qui s'est souvenu, en se levant, qu'il m'avait oublié, et qui vient voir si j'ai été dévoré par les rats, ou si c'est moi qui les ai mangés. Il a l'air un peu embarrassé, le pauvre homme! — il me retrouve gelé, moulu, les cheveux secs, la main fiévreuse; il s'excuse de son mieux et m'entraîne dans sa chambre, où il me dit d'allumer un bon feu et de me réchauffer. Il a du thon mariné dans une timbale «et peut-être bien une goutte de je ne sais quoi, par là dans un coin, qu'un ami a laissé il y a deux mois». C'est une topette d'eau-de-vie, son péché mignon... Il est forcé de repartir, de rejoindre sa division. Il me laisse seul, seul avec du thon - poisson d'Océan –, la goutte — salut du matelot – et du feu – phare des naufragés. Je me rejette dans le livre que j'avais caché entre ma chemise et ma peau, et je le dévore – avec un peu de thon, des larmes de cognac – devant la flamme de la cheminée. Il me semble que je suis dans une cabine ou une cabane, et qu'il y a dix ans que j'ai quitté le collège; j'ai peut-être les cheveux gris, en tout cas le teint hâlé. – Que sont devenus mes vieux parents? Ils sont morts sans avoir eu la joie d'embrasser leur enfant perdu? (C'était l'occasion pourtant, puisqu'ils ne l'embrassaient jamais auparavant). O ma mère! ma mère! Je dis: «ô ma mère!» sans y penser beaucoup, c'est pour faire comme dans les livres. Et j'ajoute: «Quand vous reverrai-je? Vous revoir et mourir!» 12. Jacques Vingtras s’est trouvé enfermé dans la salle de classe parce qu’il... 1) était puni. 2) avait peur d’aller à la maison. 3) avait un devoir à terminer. 4) attendait son professeur.

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Задание 57

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Les petits rats Plectrude décida d’entrer à l’école de ballet de l’Opéra de Paris. L'habituelle école de danse de la fillette se montra enthousiaste: — Nous espérions que vous prendriez une telle décision! Elle est faite pour ça! On lui écrivit des lettres de recommandation où l'on parlait d'elle comme de la future Pavlova. Elle fut convoquée par l'Opéra afin de passer un examen. Le cœur de Clémence battait encore plus fort que celui de la petite quand elles arrivèrent à l'école des petits rats. Deux semaines plus tard, Plectrude reçut sa lettre d'admission. Ce fut le plus beau jour de la vie de sa mère. Le collège entier savait pourquoi elle partait et s'en enorgueillissait. Même les professeurs dont Plectrude avait été le cauchemar déclaraient qu'ils avaient toujours senti le «génie» de cette enfant. Les pions vantaient sa grâce, les dames de la cantine louangeaient son manque d'appétit, le professeur d'éducation physique évoquait sa souplesse et la finesse de ses muscles; le comble fut atteint quand ceux des élèves qui n'avaient jamais cessé de la haïr depuis le cours préparatoire se flattèrent d'être ses amis. Cet été-là, ils ne partirent pas en vacances: l'école des rats coûtait cher. À l'appartement, le téléphone sonnait sans cesse: c'était un voisin, un oncle, un camarade, un collègue, qui voulait venir voir le phénomène. — Et elle est belle, en plus! s'exclamaient-ils à sa vue. Elle attendait la rentrée comme une libération. Ce fut un emprisonnement. Plectrude avait toujours été la plus mince de tous les groupements humains dans lesquels elle s'était aventurée. Ici, elle faisait partie des «normales». Celles qu'on qualifiait de minces eussent été appelées squelettiques en dehors du pensionnat. Quant à celles qui, dans le monde extérieur, eussent été trouvées de proportions ordinaires, elles étaient en ces murs traitées de «grosses vaches». Le premier jour fut digne d'une boucherie. Une espèce de maigre et vieille charcutière vint passer en revue les élèves comme si elles avaient été des morceaux de viande. Elle les sépara en trois catégories à qui elle tint ces discours: — Les minces, c'est bien, continuez comme ça. Les normales, ça va, mais je vous ai à l'œil. Les grosses vaches, soit vous maigrissez, soit vous partez: il n'y a pas de place ici pour vous. Ensuite, on mesura et pesa les jeunes morceaux de viande. Plectrude, qui aurait treize ans un mois plus tard, mesurait un mètre cinquante-cinq et pesait quarante kilos, ce qui était peu, surtout compte tenu du fait qu'elle était tout en muscles, comme une danseuse qui se respecte; on ne lui en signifia pas moins que c'était un «maximum à ne pas dépasser». C'était peu dire qu'en ces murs régnait une discipline de fer. L'entraînement commençait tôt le matin et se terminait tard le soir, avec d'insignifiantes interruptions pour un repas qui ne méritait pas ce nom et pour une plage d'études pendant laquelle les élèves savouraient si profondément le repos du corps qu'elles en oubliaient l'effort intellectuel requis. Les corps étaient tellement exténués par les heures interminables d'exercices que l'obsession était simplement de s'asseoir. Les moments où l'on n'employait pas ses muscles étaient vécus comme des miracles. D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 14. Comment a-t-on réagi au collège? 1) On détestait Plectrude. 2) Tout le monde était fier de connaître Plectrude. 3) Les filles étaient jalouses d’elle. 4) Les élèves étaient indifférents.

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Задание 58

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Les petits rats Plectrude décida d’entrer à l’école de ballet de l’Opéra de Paris. L'habituelle école de danse de la fillette se montra enthousiaste: — Nous espérions que vous prendriez une telle décision! Elle est faite pour ça! On lui écrivit des lettres de recommandation où l'on parlait d'elle comme de la future Pavlova. Elle fut convoquée par l'Opéra afin de passer un examen. Le cœur de Clémence battait encore plus fort que celui de la petite quand elles arrivèrent à l'école des petits rats. Deux semaines plus tard, Plectrude reçut sa lettre d'admission. Ce fut le plus beau jour de la vie de sa mère. Le collège entier savait pourquoi elle partait et s'en enorgueillissait. Même les professeurs dont Plectrude avait été le cauchemar déclaraient qu'ils avaient toujours senti le «génie» de cette enfant. Les pions vantaient sa grâce, les dames de la cantine louangeaient son manque d'appétit, le professeur d'éducation physique évoquait sa souplesse et la finesse de ses muscles; le comble fut atteint quand ceux des élèves qui n'avaient jamais cessé de la haïr depuis le cours préparatoire se flattèrent d'être ses amis. Cet été-là, ils ne partirent pas en vacances: l'école des rats coûtait cher. À l'appartement, le téléphone sonnait sans cesse: c'était un voisin, un oncle, un camarade, un collègue, qui voulait venir voir le phénomène. — Et elle est belle, en plus! s'exclamaient-ils à sa vue. Elle attendait la rentrée comme une libération. Ce fut un emprisonnement. Plectrude avait toujours été la plus mince de tous les groupements humains dans lesquels elle s'était aventurée. Ici, elle faisait partie des «normales». Celles qu'on qualifiait de minces eussent été appelées squelettiques en dehors du pensionnat. Quant à celles qui, dans le monde extérieur, eussent été trouvées de proportions ordinaires, elles étaient en ces murs traitées de «grosses vaches». Le premier jour fut digne d'une boucherie. Une espèce de maigre et vieille charcutière vint passer en revue les élèves comme si elles avaient été des morceaux de viande. Elle les sépara en trois catégories à qui elle tint ces discours: — Les minces, c'est bien, continuez comme ça. Les normales, ça va, mais je vous ai à l'œil. Les grosses vaches, soit vous maigrissez, soit vous partez: il n'y a pas de place ici pour vous. Ensuite, on mesura et pesa les jeunes morceaux de viande. Plectrude, qui aurait treize ans un mois plus tard, mesurait un mètre cinquante-cinq et pesait quarante kilos, ce qui était peu, surtout compte tenu du fait qu'elle était tout en muscles, comme une danseuse qui se respecte; on ne lui en signifia pas moins que c'était un «maximum à ne pas dépasser». C'était peu dire qu'en ces murs régnait une discipline de fer. L'entraînement commençait tôt le matin et se terminait tard le soir, avec d'insignifiantes interruptions pour un repas qui ne méritait pas ce nom et pour une plage d'études pendant laquelle les élèves savouraient si profondément le repos du corps qu'elles en oubliaient l'effort intellectuel requis. Les corps étaient tellement exténués par les heures interminables d'exercices que l'obsession était simplement de s'asseoir. Les moments où l'on n'employait pas ses muscles étaient vécus comme des miracles. D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 17. A l’école de ballet régnait une discipline… 1) de plomb. 2) de pierre. 3) de fer. 4) de glace.

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Задание 59

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Les petits rats Plectrude décida d’entrer à l’école de ballet de l’Opéra de Paris. L'habituelle école de danse de la fillette se montra enthousiaste: — Nous espérions que vous prendriez une telle décision! Elle est faite pour ça! On lui écrivit des lettres de recommandation où l'on parlait d'elle comme de la future Pavlova. Elle fut convoquée par l'Opéra afin de passer un examen. Le cœur de Clémence battait encore plus fort que celui de la petite quand elles arrivèrent à l'école des petits rats. Deux semaines plus tard, Plectrude reçut sa lettre d'admission. Ce fut le plus beau jour de la vie de sa mère. Le collège entier savait pourquoi elle partait et s'en enorgueillissait. Même les professeurs dont Plectrude avait été le cauchemar déclaraient qu'ils avaient toujours senti le «génie» de cette enfant. Les pions vantaient sa grâce, les dames de la cantine louangeaient son manque d'appétit, le professeur d'éducation physique évoquait sa souplesse et la finesse de ses muscles; le comble fut atteint quand ceux des élèves qui n'avaient jamais cessé de la haïr depuis le cours préparatoire se flattèrent d'être ses amis. Cet été-là, ils ne partirent pas en vacances: l'école des rats coûtait cher. À l'appartement, le téléphone sonnait sans cesse: c'était un voisin, un oncle, un camarade, un collègue, qui voulait venir voir le phénomène. — Et elle est belle, en plus! s'exclamaient-ils à sa vue. Elle attendait la rentrée comme une libération. Ce fut un emprisonnement. Plectrude avait toujours été la plus mince de tous les groupements humains dans lesquels elle s'était aventurée. Ici, elle faisait partie des «normales». Celles qu'on qualifiait de minces eussent été appelées squelettiques en dehors du pensionnat. Quant à celles qui, dans le monde extérieur, eussent été trouvées de proportions ordinaires, elles étaient en ces murs traitées de «grosses vaches». Le premier jour fut digne d'une boucherie. Une espèce de maigre et vieille charcutière vint passer en revue les élèves comme si elles avaient été des morceaux de viande. Elle les sépara en trois catégories à qui elle tint ces discours: — Les minces, c'est bien, continuez comme ça. Les normales, ça va, mais je vous ai à l'œil. Les grosses vaches, soit vous maigrissez, soit vous partez: il n'y a pas de place ici pour vous. Ensuite, on mesura et pesa les jeunes morceaux de viande. Plectrude, qui aurait treize ans un mois plus tard, mesurait un mètre cinquante-cinq et pesait quarante kilos, ce qui était peu, surtout compte tenu du fait qu'elle était tout en muscles, comme une danseuse qui se respecte; on ne lui en signifia pas moins que c'était un «maximum à ne pas dépasser». C'était peu dire qu'en ces murs régnait une discipline de fer. L'entraînement commençait tôt le matin et se terminait tard le soir, avec d'insignifiantes interruptions pour un repas qui ne méritait pas ce nom et pour une plage d'études pendant laquelle les élèves savouraient si profondément le repos du corps qu'elles en oubliaient l'effort intellectuel requis. Les corps étaient tellement exténués par les heures interminables d'exercices que l'obsession était simplement de s'asseoir. Les moments où l'on n'employait pas ses muscles étaient vécus comme des miracles. D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 15. Dans quelle catégorie a-t-on classé Plectrude après avoir pris son poids et sa taille? 1) On l’a qualifiée de la plus belle. 2) On l’a appelée «grosse vache». 3) On l’a trouvée «maigre». 4) Elle a été nommée «normale».

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Задание 60

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Les petits rats Plectrude décida d’entrer à l’école de ballet de l’Opéra de Paris. L'habituelle école de danse de la fillette se montra enthousiaste: — Nous espérions que vous prendriez une telle décision! Elle est faite pour ça! On lui écrivit des lettres de recommandation où l'on parlait d'elle comme de la future Pavlova. Elle fut convoquée par l'Opéra afin de passer un examen. Le cœur de Clémence battait encore plus fort que celui de la petite quand elles arrivèrent à l'école des petits rats. Deux semaines plus tard, Plectrude reçut sa lettre d'admission. Ce fut le plus beau jour de la vie de sa mère. Le collège entier savait pourquoi elle partait et s'en enorgueillissait. Même les professeurs dont Plectrude avait été le cauchemar déclaraient qu'ils avaient toujours senti le «génie» de cette enfant. Les pions vantaient sa grâce, les dames de la cantine louangeaient son manque d'appétit, le professeur d'éducation physique évoquait sa souplesse et la finesse de ses muscles; le comble fut atteint quand ceux des élèves qui n'avaient jamais cessé de la haïr depuis le cours préparatoire se flattèrent d'être ses amis. Cet été-là, ils ne partirent pas en vacances: l'école des rats coûtait cher. À l'appartement, le téléphone sonnait sans cesse: c'était un voisin, un oncle, un camarade, un collègue, qui voulait venir voir le phénomène. — Et elle est belle, en plus! s'exclamaient-ils à sa vue. Elle attendait la rentrée comme une libération. Ce fut un emprisonnement. Plectrude avait toujours été la plus mince de tous les groupements humains dans lesquels elle s'était aventurée. Ici, elle faisait partie des «normales». Celles qu'on qualifiait de minces eussent été appelées squelettiques en dehors du pensionnat. Quant à celles qui, dans le monde extérieur, eussent été trouvées de proportions ordinaires, elles étaient en ces murs traitées de «grosses vaches». Le premier jour fut digne d'une boucherie. Une espèce de maigre et vieille charcutière vint passer en revue les élèves comme si elles avaient été des morceaux de viande. Elle les sépara en trois catégories à qui elle tint ces discours: — Les minces, c'est bien, continuez comme ça. Les normales, ça va, mais je vous ai à l'œil. Les grosses vaches, soit vous maigrissez, soit vous partez: il n'y a pas de place ici pour vous. Ensuite, on mesura et pesa les jeunes morceaux de viande. Plectrude, qui aurait treize ans un mois plus tard, mesurait un mètre cinquante-cinq et pesait quarante kilos, ce qui était peu, surtout compte tenu du fait qu'elle était tout en muscles, comme une danseuse qui se respecte; on ne lui en signifia pas moins que c'était un «maximum à ne pas dépasser». C'était peu dire qu'en ces murs régnait une discipline de fer. L'entraînement commençait tôt le matin et se terminait tard le soir, avec d'insignifiantes interruptions pour un repas qui ne méritait pas ce nom et pour une plage d'études pendant laquelle les élèves savouraient si profondément le repos du corps qu'elles en oubliaient l'effort intellectuel requis. Les corps étaient tellement exténués par les heures interminables d'exercices que l'obsession était simplement de s'asseoir. Les moments où l'on n'employait pas ses muscles étaient vécus comme des miracles. D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 12. Quelle décision Plectrude a-t-elle prise? 1) Elle a décidé d’entrer à l’école de ballet. 2) Elle a décidé de quitter la maison. 3) Elle a décidé d’abandonner ses études. 4) Elle a décidé d’apprendre une langue étrangère.

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Задание 61

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Les petits rats Plectrude décida d’entrer à l’école de ballet de l’Opéra de Paris. L'habituelle école de danse de la fillette se montra enthousiaste: — Nous espérions que vous prendriez une telle décision! Elle est faite pour ça! On lui écrivit des lettres de recommandation où l'on parlait d'elle comme de la future Pavlova. Elle fut convoquée par l'Opéra afin de passer un examen. Le cœur de Clémence battait encore plus fort que celui de la petite quand elles arrivèrent à l'école des petits rats. Deux semaines plus tard, Plectrude reçut sa lettre d'admission. Ce fut le plus beau jour de la vie de sa mère. Le collège entier savait pourquoi elle partait et s'en enorgueillissait. Même les professeurs dont Plectrude avait été le cauchemar déclaraient qu'ils avaient toujours senti le «génie» de cette enfant. Les pions vantaient sa grâce, les dames de la cantine louangeaient son manque d'appétit, le professeur d'éducation physique évoquait sa souplesse et la finesse de ses muscles; le comble fut atteint quand ceux des élèves qui n'avaient jamais cessé de la haïr depuis le cours préparatoire se flattèrent d'être ses amis. Cet été-là, ils ne partirent pas en vacances: l'école des rats coûtait cher. À l'appartement, le téléphone sonnait sans cesse: c'était un voisin, un oncle, un camarade, un collègue, qui voulait venir voir le phénomène. — Et elle est belle, en plus! s'exclamaient-ils à sa vue. Elle attendait la rentrée comme une libération. Ce fut un emprisonnement. Plectrude avait toujours été la plus mince de tous les groupements humains dans lesquels elle s'était aventurée. Ici, elle faisait partie des «normales». Celles qu'on qualifiait de minces eussent été appelées squelettiques en dehors du pensionnat. Quant à celles qui, dans le monde extérieur, eussent été trouvées de proportions ordinaires, elles étaient en ces murs traitées de «grosses vaches». Le premier jour fut digne d'une boucherie. Une espèce de maigre et vieille charcutière vint passer en revue les élèves comme si elles avaient été des morceaux de viande. Elle les sépara en trois catégories à qui elle tint ces discours: — Les minces, c'est bien, continuez comme ça. Les normales, ça va, mais je vous ai à l'œil. Les grosses vaches, soit vous maigrissez, soit vous partez: il n'y a pas de place ici pour vous. Ensuite, on mesura et pesa les jeunes morceaux de viande. Plectrude, qui aurait treize ans un mois plus tard, mesurait un mètre cinquante-cinq et pesait quarante kilos, ce qui était peu, surtout compte tenu du fait qu'elle était tout en muscles, comme une danseuse qui se respecte; on ne lui en signifia pas moins que c'était un «maximum à ne pas dépasser». C'était peu dire qu'en ces murs régnait une discipline de fer. L'entraînement commençait tôt le matin et se terminait tard le soir, avec d'insignifiantes interruptions pour un repas qui ne méritait pas ce nom et pour une plage d'études pendant laquelle les élèves savouraient si profondément le repos du corps qu'elles en oubliaient l'effort intellectuel requis. Les corps étaient tellement exténués par les heures interminables d'exercices que l'obsession était simplement de s'asseoir. Les moments où l'on n'employait pas ses muscles étaient vécus comme des miracles. D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 13. Comment appelle-t-on les élèves de l’école de ballet de l’Opéra de Paris? 1) Les petits oiseaux. 2) Les petits chats. 3) Les petites souris. 4) Les petits rats.

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Задание 62

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Les petits rats Plectrude décida d’entrer à l’école de ballet de l’Opéra de Paris. L'habituelle école de danse de la fillette se montra enthousiaste: — Nous espérions que vous prendriez une telle décision! Elle est faite pour ça! On lui écrivit des lettres de recommandation où l'on parlait d'elle comme de la future Pavlova. Elle fut convoquée par l'Opéra afin de passer un examen. Le cœur de Clémence battait encore plus fort que celui de la petite quand elles arrivèrent à l'école des petits rats. Deux semaines plus tard, Plectrude reçut sa lettre d'admission. Ce fut le plus beau jour de la vie de sa mère. Le collège entier savait pourquoi elle partait et s'en enorgueillissait. Même les professeurs dont Plectrude avait été le cauchemar déclaraient qu'ils avaient toujours senti le «génie» de cette enfant. Les pions vantaient sa grâce, les dames de la cantine louangeaient son manque d'appétit, le professeur d'éducation physique évoquait sa souplesse et la finesse de ses muscles; le comble fut atteint quand ceux des élèves qui n'avaient jamais cessé de la haïr depuis le cours préparatoire se flattèrent d'être ses amis. Cet été-là, ils ne partirent pas en vacances: l'école des rats coûtait cher. À l'appartement, le téléphone sonnait sans cesse: c'était un voisin, un oncle, un camarade, un collègue, qui voulait venir voir le phénomène. — Et elle est belle, en plus! s'exclamaient-ils à sa vue. Elle attendait la rentrée comme une libération. Ce fut un emprisonnement. Plectrude avait toujours été la plus mince de tous les groupements humains dans lesquels elle s'était aventurée. Ici, elle faisait partie des «normales». Celles qu'on qualifiait de minces eussent été appelées squelettiques en dehors du pensionnat. Quant à celles qui, dans le monde extérieur, eussent été trouvées de proportions ordinaires, elles étaient en ces murs traitées de «grosses vaches». Le premier jour fut digne d'une boucherie. Une espèce de maigre et vieille charcutière vint passer en revue les élèves comme si elles avaient été des morceaux de viande. Elle les sépara en trois catégories à qui elle tint ces discours: — Les minces, c'est bien, continuez comme ça. Les normales, ça va, mais je vous ai à l'œil. Les grosses vaches, soit vous maigrissez, soit vous partez: il n'y a pas de place ici pour vous. Ensuite, on mesura et pesa les jeunes morceaux de viande. Plectrude, qui aurait treize ans un mois plus tard, mesurait un mètre cinquante-cinq et pesait quarante kilos, ce qui était peu, surtout compte tenu du fait qu'elle était tout en muscles, comme une danseuse qui se respecte; on ne lui en signifia pas moins que c'était un «maximum à ne pas dépasser». C'était peu dire qu'en ces murs régnait une discipline de fer. L'entraînement commençait tôt le matin et se terminait tard le soir, avec d'insignifiantes interruptions pour un repas qui ne méritait pas ce nom et pour une plage d'études pendant laquelle les élèves savouraient si profondément le repos du corps qu'elles en oubliaient l'effort intellectuel requis. Les corps étaient tellement exténués par les heures interminables d'exercices que l'obsession était simplement de s'asseoir. Les moments où l'on n'employait pas ses muscles étaient vécus comme des miracles. D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 16. Que lui a-t-on dit à propos de son poids? 1) On lui a interdit de manger du pain. 2) On lui a dit que c’était le maximum à ne pas dépasser. 3) Il lui a proposé de maigrir le plus vite possible. 4) On lui a dit qu’elle pouvait tout manger.

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Задание 63

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Les petits rats Plectrude décida d’entrer à l’école de ballet de l’Opéra de Paris. L'habituelle école de danse de la fillette se montra enthousiaste: — Nous espérions que vous prendriez une telle décision! Elle est faite pour ça! On lui écrivit des lettres de recommandation où l'on parlait d'elle comme de la future Pavlova. Elle fut convoquée par l'Opéra afin de passer un examen. Le cœur de Clémence battait encore plus fort que celui de la petite quand elles arrivèrent à l'école des petits rats. Deux semaines plus tard, Plectrude reçut sa lettre d'admission. Ce fut le plus beau jour de la vie de sa mère. Le collège entier savait pourquoi elle partait et s'en enorgueillissait. Même les professeurs dont Plectrude avait été le cauchemar déclaraient qu'ils avaient toujours senti le «génie» de cette enfant. Les pions vantaient sa grâce, les dames de la cantine louangeaient son manque d'appétit, le professeur d'éducation physique évoquait sa souplesse et la finesse de ses muscles; le comble fut atteint quand ceux des élèves qui n'avaient jamais cessé de la haïr depuis le cours préparatoire se flattèrent d'être ses amis. Cet été-là, ils ne partirent pas en vacances: l'école des rats coûtait cher. À l'appartement, le téléphone sonnait sans cesse: c'était un voisin, un oncle, un camarade, un collègue, qui voulait venir voir le phénomène. — Et elle est belle, en plus! s'exclamaient-ils à sa vue. Elle attendait la rentrée comme une libération. Ce fut un emprisonnement. Plectrude avait toujours été la plus mince de tous les groupements humains dans lesquels elle s'était aventurée. Ici, elle faisait partie des «normales». Celles qu'on qualifiait de minces eussent été appelées squelettiques en dehors du pensionnat. Quant à celles qui, dans le monde extérieur, eussent été trouvées de proportions ordinaires, elles étaient en ces murs traitées de «grosses vaches». Le premier jour fut digne d'une boucherie. Une espèce de maigre et vieille charcutière vint passer en revue les élèves comme si elles avaient été des morceaux de viande. Elle les sépara en trois catégories à qui elle tint ces discours: — Les minces, c'est bien, continuez comme ça. Les normales, ça va, mais je vous ai à l'œil. Les grosses vaches, soit vous maigrissez, soit vous partez: il n'y a pas de place ici pour vous. Ensuite, on mesura et pesa les jeunes morceaux de viande. Plectrude, qui aurait treize ans un mois plus tard, mesurait un mètre cinquante-cinq et pesait quarante kilos, ce qui était peu, surtout compte tenu du fait qu'elle était tout en muscles, comme une danseuse qui se respecte; on ne lui en signifia pas moins que c'était un «maximum à ne pas dépasser». C'était peu dire qu'en ces murs régnait une discipline de fer. L'entraînement commençait tôt le matin et se terminait tard le soir, avec d'insignifiantes interruptions pour un repas qui ne méritait pas ce nom et pour une plage d'études pendant laquelle les élèves savouraient si profondément le repos du corps qu'elles en oubliaient l'effort intellectuel requis. Les corps étaient tellement exténués par les heures interminables d'exercices que l'obsession était simplement de s'asseoir. Les moments où l'on n'employait pas ses muscles étaient vécus comme des miracles. D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 18. Quel était le rêve des petits rats? 1) Les jeunes filles voulaient bavarder et jouer. 2) Les jeunes filles voulaient manger des gâteaux. 3) Les jeunes filles avaient envie de partir. 4) Les jeunes filles voulaient se reposer.

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Задание 64

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un anniversaire Aujourd’hui j’ai fêté mes soixante-cinq ans. Fêter convient mal à l’atmosphère de la réunion qui s’est tenue dans ma chambre, avec quelques personnes de mon âge, des Français exilés, rescapés comme moi de l’effondrement de ce monde qu’on nomme «l’Ancien Régime». Après une promenade dans les rues enneigées, mes fidèles amis sont arrivés tout mouillés, puisque hélas! la nécessité de se servir d’une canne exclut l’usage du parapluie. C’est le moindre des malheurs de la vieillesse! J’ai mis à sécher devant la cheminée leurs habits trempés. Les dames se sont recoiffées, remaquillées, et l’on m’a offert mes cadeaux: des fleurs en soie sauvage, un éventail et une minuscule boîte ovale. J’ai gardé sur mes genoux les fleurs et l’éventail tandis que nous buvions du café et mangions des pâtisseries. Comme d’habitude, et à l’unisson avec toute l’Europe, nous avons parlé de Napoléon, haineusement certes, mais d’une haine mesurée, à la différence de celle, véritablement enragée, qui anime une grande partie de la société viennoise dont nous faisons partie maintenant. Auprès du feu, nous formions un demi-cercle. Nous étions presque coude à coude tant nos fauteuils étaient rapprochés. On se rappelait nos distractions des autres jours, les danses, les jeux aux cartes, les chansons qu’on chantait chaque soir. Comme nous parlions du malheur de survivre parmi des décombres, «survivre, c’est quand même vivre», a dit une amie; mais elle prononça les mots si bas qu’il était difficile d’y croire… C’était à peine la fin de l’après-midi, il faisait presque nuit. Il était temps pour mes invités de rentrer chez eux. Et c’est alors que, dans la cour, un groupe d’écoliers est venu chanter. Leurs voix étaient extraordinairement claires. Puis ils ont commencé à patiner sur la glace. J'étais contente de les voir en ne sachant pourquoi... À nouveau seule, je me suis plongée dans les souvenirs. J’ai demeuré onze ans en ce château, «en ce pays-ci», comme on disait pour désigner la Cour, sans jamais m’y habituer mais en incorporant comme une nécessité vitale son étrangeté. Onze ans… lorsque j’y pense maintenant, cela me semble très loin, étant donné ce qui me sépare de cette époque: le trait de sang de la Révolution. Mais aussi très proche, sans doute parce que la vie là-bas ne ressemblait à rien d’autre. Le temps, purement cérémonial, y passait autrement, selon des repères singuliers. Sa vraie division n’était pas en termes d’années, ni de mois, ni même de semaines, mais de journées. À Versailles, les jours se suivaient, identiques. C’était, dans l’absolu, la Règle. Mais la réalité ne cessait d’y apporter des obstacles. La répétition n’était jamais complètement réussie. Nous étions condamnés au déclin. La vie à Versailles ne pouvait aller qu’en se dégradant… De minces modifications en anicroches, de réformes en bouleversements, on aboutit ainsi à ces journées de juillet 1789, qui virent la capitulation du Roi et la dispersion de la Cour, mon départ indésirable – l’effondrement, en moins d’une semaine, d’un ensemble de rites que j’avais cru définitifs. À Versailles, les jours se suivaient et se ressemblaient. C’était la Règle et j’y croyais jusqu'à mon dernier jour en France. C'était comme ça, à Versailles. D'après Chantal Thomas 15. Quelle est l’attitude de ces gens envers Napoléon? 1) Ils l’admirent. 2) Ils le détestent. 3) Ils se moquent de lui. 4) Ils sont complètement indifférents.

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Задание 65

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un anniversaire Aujourd’hui j’ai fêté mes soixante-cinq ans. Fêter convient mal à l’atmosphère de la réunion qui s’est tenue dans ma chambre, avec quelques personnes de mon âge, des Français exilés, rescapés comme moi de l’effondrement de ce monde qu’on nomme «l’Ancien Régime». Après une promenade dans les rues enneigées, mes fidèles amis sont arrivés tout mouillés, puisque hélas! la nécessité de se servir d’une canne exclut l’usage du parapluie. C’est le moindre des malheurs de la vieillesse! J’ai mis à sécher devant la cheminée leurs habits trempés. Les dames se sont recoiffées, remaquillées, et l’on m’a offert mes cadeaux: des fleurs en soie sauvage, un éventail et une minuscule boîte ovale. J’ai gardé sur mes genoux les fleurs et l’éventail tandis que nous buvions du café et mangions des pâtisseries. Comme d’habitude, et à l’unisson avec toute l’Europe, nous avons parlé de Napoléon, haineusement certes, mais d’une haine mesurée, à la différence de celle, véritablement enragée, qui anime une grande partie de la société viennoise dont nous faisons partie maintenant. Auprès du feu, nous formions un demi-cercle. Nous étions presque coude à coude tant nos fauteuils étaient rapprochés. On se rappelait nos distractions des autres jours, les danses, les jeux aux cartes, les chansons qu’on chantait chaque soir. Comme nous parlions du malheur de survivre parmi des décombres, «survivre, c’est quand même vivre», a dit une amie; mais elle prononça les mots si bas qu’il était difficile d’y croire… C’était à peine la fin de l’après-midi, il faisait presque nuit. Il était temps pour mes invités de rentrer chez eux. Et c’est alors que, dans la cour, un groupe d’écoliers est venu chanter. Leurs voix étaient extraordinairement claires. Puis ils ont commencé à patiner sur la glace. J'étais contente de les voir en ne sachant pourquoi... À nouveau seule, je me suis plongée dans les souvenirs. J’ai demeuré onze ans en ce château, «en ce pays-ci», comme on disait pour désigner la Cour, sans jamais m’y habituer mais en incorporant comme une nécessité vitale son étrangeté. Onze ans… lorsque j’y pense maintenant, cela me semble très loin, étant donné ce qui me sépare de cette époque: le trait de sang de la Révolution. Mais aussi très proche, sans doute parce que la vie là-bas ne ressemblait à rien d’autre. Le temps, purement cérémonial, y passait autrement, selon des repères singuliers. Sa vraie division n’était pas en termes d’années, ni de mois, ni même de semaines, mais de journées. À Versailles, les jours se suivaient, identiques. C’était, dans l’absolu, la Règle. Mais la réalité ne cessait d’y apporter des obstacles. La répétition n’était jamais complètement réussie. Nous étions condamnés au déclin. La vie à Versailles ne pouvait aller qu’en se dégradant… De minces modifications en anicroches, de réformes en bouleversements, on aboutit ainsi à ces journées de juillet 1789, qui virent la capitulation du Roi et la dispersion de la Cour, mon départ indésirable – l’effondrement, en moins d’une semaine, d’un ensemble de rites que j’avais cru définitifs. À Versailles, les jours se suivaient et se ressemblaient. C’était la Règle et j’y croyais jusqu'à mon dernier jour en France. C'était comme ça, à Versailles. D'après Chantal Thomas 17. La narratrice a quitté la France... 1) en 1789. 2) en 1811. 3) il y a onze ans. 4) à l'âge de onze ans.

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Задание 66

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un anniversaire Aujourd’hui j’ai fêté mes soixante-cinq ans. Fêter convient mal à l’atmosphère de la réunion qui s’est tenue dans ma chambre, avec quelques personnes de mon âge, des Français exilés, rescapés comme moi de l’effondrement de ce monde qu’on nomme «l’Ancien Régime». Après une promenade dans les rues enneigées, mes fidèles amis sont arrivés tout mouillés, puisque hélas! la nécessité de se servir d’une canne exclut l’usage du parapluie. C’est le moindre des malheurs de la vieillesse! J’ai mis à sécher devant la cheminée leurs habits trempés. Les dames se sont recoiffées, remaquillées, et l’on m’a offert mes cadeaux: des fleurs en soie sauvage, un éventail et une minuscule boîte ovale. J’ai gardé sur mes genoux les fleurs et l’éventail tandis que nous buvions du café et mangions des pâtisseries. Comme d’habitude, et à l’unisson avec toute l’Europe, nous avons parlé de Napoléon, haineusement certes, mais d’une haine mesurée, à la différence de celle, véritablement enragée, qui anime une grande partie de la société viennoise dont nous faisons partie maintenant. Auprès du feu, nous formions un demi-cercle. Nous étions presque coude à coude tant nos fauteuils étaient rapprochés. On se rappelait nos distractions des autres jours, les danses, les jeux aux cartes, les chansons qu’on chantait chaque soir. Comme nous parlions du malheur de survivre parmi des décombres, «survivre, c’est quand même vivre», a dit une amie; mais elle prononça les mots si bas qu’il était difficile d’y croire… C’était à peine la fin de l’après-midi, il faisait presque nuit. Il était temps pour mes invités de rentrer chez eux. Et c’est alors que, dans la cour, un groupe d’écoliers est venu chanter. Leurs voix étaient extraordinairement claires. Puis ils ont commencé à patiner sur la glace. J'étais contente de les voir en ne sachant pourquoi... À nouveau seule, je me suis plongée dans les souvenirs. J’ai demeuré onze ans en ce château, «en ce pays-ci», comme on disait pour désigner la Cour, sans jamais m’y habituer mais en incorporant comme une nécessité vitale son étrangeté. Onze ans… lorsque j’y pense maintenant, cela me semble très loin, étant donné ce qui me sépare de cette époque: le trait de sang de la Révolution. Mais aussi très proche, sans doute parce que la vie là-bas ne ressemblait à rien d’autre. Le temps, purement cérémonial, y passait autrement, selon des repères singuliers. Sa vraie division n’était pas en termes d’années, ni de mois, ni même de semaines, mais de journées. À Versailles, les jours se suivaient, identiques. C’était, dans l’absolu, la Règle. Mais la réalité ne cessait d’y apporter des obstacles. La répétition n’était jamais complètement réussie. Nous étions condamnés au déclin. La vie à Versailles ne pouvait aller qu’en se dégradant… De minces modifications en anicroches, de réformes en bouleversements, on aboutit ainsi à ces journées de juillet 1789, qui virent la capitulation du Roi et la dispersion de la Cour, mon départ indésirable – l’effondrement, en moins d’une semaine, d’un ensemble de rites que j’avais cru définitifs. À Versailles, les jours se suivaient et se ressemblaient. C’était la Règle et j’y croyais jusqu'à mon dernier jour en France. C'était comme ça, à Versailles. D'après Chantal Thomas 18. En 1789, la narratrice... 1) voulait partir au plus vite. 2) sympathisait avec les révolutionnaires. 3) avait des pressentiments de changements. 4) ne croyait pas que sa vie puisse changer.

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Задание 67

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un anniversaire Aujourd’hui j’ai fêté mes soixante-cinq ans. Fêter convient mal à l’atmosphère de la réunion qui s’est tenue dans ma chambre, avec quelques personnes de mon âge, des Français exilés, rescapés comme moi de l’effondrement de ce monde qu’on nomme «l’Ancien Régime». Après une promenade dans les rues enneigées, mes fidèles amis sont arrivés tout mouillés, puisque hélas! la nécessité de se servir d’une canne exclut l’usage du parapluie. C’est le moindre des malheurs de la vieillesse! J’ai mis à sécher devant la cheminée leurs habits trempés. Les dames se sont recoiffées, remaquillées, et l’on m’a offert mes cadeaux: des fleurs en soie sauvage, un éventail et une minuscule boîte ovale. J’ai gardé sur mes genoux les fleurs et l’éventail tandis que nous buvions du café et mangions des pâtisseries. Comme d’habitude, et à l’unisson avec toute l’Europe, nous avons parlé de Napoléon, haineusement certes, mais d’une haine mesurée, à la différence de celle, véritablement enragée, qui anime une grande partie de la société viennoise dont nous faisons partie maintenant. Auprès du feu, nous formions un demi-cercle. Nous étions presque coude à coude tant nos fauteuils étaient rapprochés. On se rappelait nos distractions des autres jours, les danses, les jeux aux cartes, les chansons qu’on chantait chaque soir. Comme nous parlions du malheur de survivre parmi des décombres, «survivre, c’est quand même vivre», a dit une amie; mais elle prononça les mots si bas qu’il était difficile d’y croire… C’était à peine la fin de l’après-midi, il faisait presque nuit. Il était temps pour mes invités de rentrer chez eux. Et c’est alors que, dans la cour, un groupe d’écoliers est venu chanter. Leurs voix étaient extraordinairement claires. Puis ils ont commencé à patiner sur la glace. J'étais contente de les voir en ne sachant pourquoi... À nouveau seule, je me suis plongée dans les souvenirs. J’ai demeuré onze ans en ce château, «en ce pays-ci», comme on disait pour désigner la Cour, sans jamais m’y habituer mais en incorporant comme une nécessité vitale son étrangeté. Onze ans… lorsque j’y pense maintenant, cela me semble très loin, étant donné ce qui me sépare de cette époque: le trait de sang de la Révolution. Mais aussi très proche, sans doute parce que la vie là-bas ne ressemblait à rien d’autre. Le temps, purement cérémonial, y passait autrement, selon des repères singuliers. Sa vraie division n’était pas en termes d’années, ni de mois, ni même de semaines, mais de journées. À Versailles, les jours se suivaient, identiques. C’était, dans l’absolu, la Règle. Mais la réalité ne cessait d’y apporter des obstacles. La répétition n’était jamais complètement réussie. Nous étions condamnés au déclin. La vie à Versailles ne pouvait aller qu’en se dégradant… De minces modifications en anicroches, de réformes en bouleversements, on aboutit ainsi à ces journées de juillet 1789, qui virent la capitulation du Roi et la dispersion de la Cour, mon départ indésirable – l’effondrement, en moins d’une semaine, d’un ensemble de rites que j’avais cru définitifs. À Versailles, les jours se suivaient et se ressemblaient. C’était la Règle et j’y croyais jusqu'à mon dernier jour en France. C'était comme ça, à Versailles. D'après Chantal Thomas 13. Dans quel pays se passe cette histoire? 1) En Italie. 2) En Russie. 3) En Autriche. 4) En Angleterre.

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Задание 68

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un anniversaire Aujourd’hui j’ai fêté mes soixante-cinq ans. Fêter convient mal à l’atmosphère de la réunion qui s’est tenue dans ma chambre, avec quelques personnes de mon âge, des Français exilés, rescapés comme moi de l’effondrement de ce monde qu’on nomme «l’Ancien Régime». Après une promenade dans les rues enneigées, mes fidèles amis sont arrivés tout mouillés, puisque hélas! la nécessité de se servir d’une canne exclut l’usage du parapluie. C’est le moindre des malheurs de la vieillesse! J’ai mis à sécher devant la cheminée leurs habits trempés. Les dames se sont recoiffées, remaquillées, et l’on m’a offert mes cadeaux: des fleurs en soie sauvage, un éventail et une minuscule boîte ovale. J’ai gardé sur mes genoux les fleurs et l’éventail tandis que nous buvions du café et mangions des pâtisseries. Comme d’habitude, et à l’unisson avec toute l’Europe, nous avons parlé de Napoléon, haineusement certes, mais d’une haine mesurée, à la différence de celle, véritablement enragée, qui anime une grande partie de la société viennoise dont nous faisons partie maintenant. Auprès du feu, nous formions un demi-cercle. Nous étions presque coude à coude tant nos fauteuils étaient rapprochés. On se rappelait nos distractions des autres jours, les danses, les jeux aux cartes, les chansons qu’on chantait chaque soir. Comme nous parlions du malheur de survivre parmi des décombres, «survivre, c’est quand même vivre», a dit une amie; mais elle prononça les mots si bas qu’il était difficile d’y croire… C’était à peine la fin de l’après-midi, il faisait presque nuit. Il était temps pour mes invités de rentrer chez eux. Et c’est alors que, dans la cour, un groupe d’écoliers est venu chanter. Leurs voix étaient extraordinairement claires. Puis ils ont commencé à patiner sur la glace. J'étais contente de les voir en ne sachant pourquoi... À nouveau seule, je me suis plongée dans les souvenirs. J’ai demeuré onze ans en ce château, «en ce pays-ci», comme on disait pour désigner la Cour, sans jamais m’y habituer mais en incorporant comme une nécessité vitale son étrangeté. Onze ans… lorsque j’y pense maintenant, cela me semble très loin, étant donné ce qui me sépare de cette époque: le trait de sang de la Révolution. Mais aussi très proche, sans doute parce que la vie là-bas ne ressemblait à rien d’autre. Le temps, purement cérémonial, y passait autrement, selon des repères singuliers. Sa vraie division n’était pas en termes d’années, ni de mois, ni même de semaines, mais de journées. À Versailles, les jours se suivaient, identiques. C’était, dans l’absolu, la Règle. Mais la réalité ne cessait d’y apporter des obstacles. La répétition n’était jamais complètement réussie. Nous étions condamnés au déclin. La vie à Versailles ne pouvait aller qu’en se dégradant… De minces modifications en anicroches, de réformes en bouleversements, on aboutit ainsi à ces journées de juillet 1789, qui virent la capitulation du Roi et la dispersion de la Cour, mon départ indésirable – l’effondrement, en moins d’une semaine, d’un ensemble de rites que j’avais cru définitifs. À Versailles, les jours se suivaient et se ressemblaient. C’était la Règle et j’y croyais jusqu'à mon dernier jour en France. C'était comme ça, à Versailles. D'après Chantal Thomas 14. Les invités de la narratrice étaient... 1) jeunes. 2) adultes. 3) assez âgés. 4) d’âge différent.

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Задание 69

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un anniversaire Aujourd’hui j’ai fêté mes soixante-cinq ans. Fêter convient mal à l’atmosphère de la réunion qui s’est tenue dans ma chambre, avec quelques personnes de mon âge, des Français exilés, rescapés comme moi de l’effondrement de ce monde qu’on nomme «l’Ancien Régime». Après une promenade dans les rues enneigées, mes fidèles amis sont arrivés tout mouillés, puisque hélas! la nécessité de se servir d’une canne exclut l’usage du parapluie. C’est le moindre des malheurs de la vieillesse! J’ai mis à sécher devant la cheminée leurs habits trempés. Les dames se sont recoiffées, remaquillées, et l’on m’a offert mes cadeaux: des fleurs en soie sauvage, un éventail et une minuscule boîte ovale. J’ai gardé sur mes genoux les fleurs et l’éventail tandis que nous buvions du café et mangions des pâtisseries. Comme d’habitude, et à l’unisson avec toute l’Europe, nous avons parlé de Napoléon, haineusement certes, mais d’une haine mesurée, à la différence de celle, véritablement enragée, qui anime une grande partie de la société viennoise dont nous faisons partie maintenant. Auprès du feu, nous formions un demi-cercle. Nous étions presque coude à coude tant nos fauteuils étaient rapprochés. On se rappelait nos distractions des autres jours, les danses, les jeux aux cartes, les chansons qu’on chantait chaque soir. Comme nous parlions du malheur de survivre parmi des décombres, «survivre, c’est quand même vivre», a dit une amie; mais elle prononça les mots si bas qu’il était difficile d’y croire… C’était à peine la fin de l’après-midi, il faisait presque nuit. Il était temps pour mes invités de rentrer chez eux. Et c’est alors que, dans la cour, un groupe d’écoliers est venu chanter. Leurs voix étaient extraordinairement claires. Puis ils ont commencé à patiner sur la glace. J'étais contente de les voir en ne sachant pourquoi... À nouveau seule, je me suis plongée dans les souvenirs. J’ai demeuré onze ans en ce château, «en ce pays-ci», comme on disait pour désigner la Cour, sans jamais m’y habituer mais en incorporant comme une nécessité vitale son étrangeté. Onze ans… lorsque j’y pense maintenant, cela me semble très loin, étant donné ce qui me sépare de cette époque: le trait de sang de la Révolution. Mais aussi très proche, sans doute parce que la vie là-bas ne ressemblait à rien d’autre. Le temps, purement cérémonial, y passait autrement, selon des repères singuliers. Sa vraie division n’était pas en termes d’années, ni de mois, ni même de semaines, mais de journées. À Versailles, les jours se suivaient, identiques. C’était, dans l’absolu, la Règle. Mais la réalité ne cessait d’y apporter des obstacles. La répétition n’était jamais complètement réussie. Nous étions condamnés au déclin. La vie à Versailles ne pouvait aller qu’en se dégradant… De minces modifications en anicroches, de réformes en bouleversements, on aboutit ainsi à ces journées de juillet 1789, qui virent la capitulation du Roi et la dispersion de la Cour, mon départ indésirable – l’effondrement, en moins d’une semaine, d’un ensemble de rites que j’avais cru définitifs. À Versailles, les jours se suivaient et se ressemblaient. C’était la Règle et j’y croyais jusqu'à mon dernier jour en France. C'était comme ça, à Versailles. D'après Chantal Thomas 16. Comment on a passé le temps pendant cet anniversaire? 1) On a mangé et parlé. 2) On a bu du thé et dansé. 3) On a joué aux cartes et chanté. 4) On a fait des projets pour l'avenir.

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Задание 70

Прочитайте текст и выполните задания 12 - 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un anniversaire Aujourd’hui j’ai fêté mes soixante-cinq ans. Fêter convient mal à l’atmosphère de la réunion qui s’est tenue dans ma chambre, avec quelques personnes de mon âge, des Français exilés, rescapés comme moi de l’effondrement de ce monde qu’on nomme «l’Ancien Régime». Après une promenade dans les rues enneigées, mes fidèles amis sont arrivés tout mouillés, puisque hélas! la nécessité de se servir d’une canne exclut l’usage du parapluie. C’est le moindre des malheurs de la vieillesse! J’ai mis à sécher devant la cheminée leurs habits trempés. Les dames se sont recoiffées, remaquillées, et l’on m’a offert mes cadeaux: des fleurs en soie sauvage, un éventail et une minuscule boîte ovale. J’ai gardé sur mes genoux les fleurs et l’éventail tandis que nous buvions du café et mangions des pâtisseries. Comme d’habitude, et à l’unisson avec toute l’Europe, nous avons parlé de Napoléon, haineusement certes, mais d’une haine mesurée, à la différence de celle, véritablement enragée, qui anime une grande partie de la société viennoise dont nous faisons partie maintenant. Auprès du feu, nous formions un demi-cercle. Nous étions presque coude à coude tant nos fauteuils étaient rapprochés. On se rappelait nos distractions des autres jours, les danses, les jeux aux cartes, les chansons qu’on chantait chaque soir. Comme nous parlions du malheur de survivre parmi des décombres, «survivre, c’est quand même vivre», a dit une amie; mais elle prononça les mots si bas qu’il était difficile d’y croire… C’était à peine la fin de l’après-midi, il faisait presque nuit. Il était temps pour mes invités de rentrer chez eux. Et c’est alors que, dans la cour, un groupe d’écoliers est venu chanter. Leurs voix étaient extraordinairement claires. Puis ils ont commencé à patiner sur la glace. J'étais contente de les voir en ne sachant pourquoi... À nouveau seule, je me suis plongée dans les souvenirs. J’ai demeuré onze ans en ce château, «en ce pays-ci», comme on disait pour désigner la Cour, sans jamais m’y habituer mais en incorporant comme une nécessité vitale son étrangeté. Onze ans… lorsque j’y pense maintenant, cela me semble très loin, étant donné ce qui me sépare de cette époque: le trait de sang de la Révolution. Mais aussi très proche, sans doute parce que la vie là-bas ne ressemblait à rien d’autre. Le temps, purement cérémonial, y passait autrement, selon des repères singuliers. Sa vraie division n’était pas en termes d’années, ni de mois, ni même de semaines, mais de journées. À Versailles, les jours se suivaient, identiques. C’était, dans l’absolu, la Règle. Mais la réalité ne cessait d’y apporter des obstacles. La répétition n’était jamais complètement réussie. Nous étions condamnés au déclin. La vie à Versailles ne pouvait aller qu’en se dégradant… De minces modifications en anicroches, de réformes en bouleversements, on aboutit ainsi à ces journées de juillet 1789, qui virent la capitulation du Roi et la dispersion de la Cour, mon départ indésirable – l’effondrement, en moins d’une semaine, d’un ensemble de rites que j’avais cru définitifs. À Versailles, les jours se suivaient et se ressemblaient. C’était la Règle et j’y croyais jusqu'à mon dernier jour en France. C'était comme ça, à Versailles. D'après Chantal Thomas 12. L'action se passe... 1) en été. 2) en hiver. 3) en automne. 4) au printemps.